Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est celui qui dit qui n’y est pas !
Antoine Armand depuis son discours passionnant et panégyrique pour Bruno Le Maire a tout d’un grand ministre à qui le titre de Mamamouchi de l’économie ira sans doute très vite comme un gant.
Vous connaissez l’axiome politique depuis que Macron (béni soit son saint nom) notre phare du palais a érigé en règle ?
Dire toujours le contraire de ce que l’on fait.
Vous aurez plus de canadairs contre les feux de forêts… résultat ? On n’en a plus du tout ou si peu.
Vous aurez plus de médecins. 1 500 postes d’internes supprimés.
Vous aurez de meilleurs soins. Moins de lits chaque année.
Vous appellerez le Samu pour réguler les accès aux urgences. Du coup… plus d’accès du tout aux urgences sans vous faire réguler (comprendre éconduire) avant.
Sans oublier la sacro-sainte expression “faire de la pédagogie” pour expliquer à ceux qui disent de quoi ils ont besoin la manière dont le gouvernement souhaite qu’ils s’en passent.
Alors pensez donc, quand Antoine Armand qui, malgré ses petits 33 ans a tout d’un grand, nous explique qu’il ne veut “pas être le ministre de la confiscation fiscale”, cela allume toutes mes alarmes ainsi que celles de mes poules de cristal qui courent dans tous les sens dans mon jardin complètement paniquées… elles se sont même échappées de leur volière sous le regard complice des enfants qui considèrent qu’elles ont bien le droit de profiter de tout le jardin familial.
Revenons à cette histoire de confiscation fiscale.
Vous vous souvenez de l’ancien mamamouchi au logement. Il s’appelait Klein, Oliver Klein.
Il disait qu’il “voulait être le ministre du parcours résidentiel”. Cela ne voulait rien dire, mais ça faisait bien.
Résultat ? Il a été le ministre de la crise immobilière, de la construction et de la pénurie de logement.
Mes poules et moi en rigolons encore.
Alors quand Antoine Armand, docte, se définit comme ne “voulant pas être le ministre de la confiscation fiscale”, si vous avez de gros bons vieux doutes, c’est que vous êtes parfaitement connecté à mes poules de cristal.
Quand on vous dit cela, il faut comprendre l’inverse comme dirait ma femme.
Une conclusion s’impose.
Planquez le grisbi, les brouzoufs, l’oseille, le blé, le plus grand prédateur de votre argent à savoir l’Etat est affamé. Son ventre est vide. Ses besoins insatiables.
A ce niveau je me demande s’il il ne faudrait pas qu’on lance un cagnotte pour abonner à “Comme j’aime” tous nos ministres obèses de la dépense publique.
Ce serait drôle.
Je vous laisse donc regarder et partager massivement et sans modération ce nouveau JT du grenier.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat