Michel Barnier a consacré l’essentiel de sa carrière à l’Union européenne, au point de faire passer l’intérêt national au second plan. En tant que Commissaire européen à différentes fonctions, notamment à la Politique régionale et au Marché intérieur, ainsi qu’en tant que négociateur en chef pour le Brexit, il a fait preuve d’une loyauté indéfectible envers l’UE. Mais cette fidélité à l’Europe a souvent pris le pas sur les besoins et la souveraineté de la France, alimentant l’idée qu’il a trahi l’intérêt de son propre pays.
Lors de son passage à la tête du gouvernement, il a manqué l’occasion de se poser en véritable défenseur de la démocratie française. Il aurait pu exiger des réformes, imposer davantage de transparence dans les affaires publiques, ou encore résister aux dérives du régime en place. Au lieu de cela, il s’est aligné sur les décisions du pouvoir en place, décevant ainsi ceux qui espéraient voir en lui un homme d’État capable de protéger les institutions démocratiques.
Tout au long de sa carrière, bien qu’il ait parfois critiqué l’UE, Michel Barnier a maintenu un attachement indéfectible au projet européen, au détriment de la défense des intérêts nationaux. Son passage en tant que Premier ministre n’a fait que confirmer cette tendance, montrant qu’il privilégiait toujours l’intégration européenne, même lorsque cela entrait en contradiction avec les besoins de la France.
Au final, il laisse derrière lui l’image d’un homme qui a préféré l’Europe à la France. Sa soumission à des idéaux supranationaux l’a empêché de se démarquer en tant que leader nationaliste, renforçant l’idée que, tout au long de son parcours, il n’a fait que servir l’Union européenne, sans jamais véritablement porter la voix de la France