On parle beaucoup de la Génération Z qui est une génération de sales gosses pourris gâtés, enfants rois qui ne supportent en réalité pas la moindre contrainte ni la moindre remarque ce qui est la définition de la maturité. C’est une généralité et comme toutes les généralités et autres “tendances” il y a heureusement de très nombreuses exceptions.
Pourtant il faut tordre le cou à quelques idées stupides et totalement fausses.
Lorsque cette génération “Z” veut prendre des mini-retraites c’est-à-dire des périodes sans travailler ce qui est de plus en plus courant, c’est généralement fait aux frais de Pôle Emploi (France travail) et d’autres minimas ou aides sociales. Coupez les aides et ils n’auront plus envie de mini-retraites.
Lorsque la génération “Z” (et tous les autres) demandent du “sens” au travail, mais il n’y en a jamais eu.
Cette histoire de perte de sens est une arnaque intellectuelle.
Evidemment les “privilégiés” comme moi et qui peuvent travailler et vivre de leur passion ne se posent pas la question. Pas plus qu’un pompier qui éteint un feu ou une infirmière qui soigne. Le sens est évident.
Pour tous les “bullshit” job, ils ne servent évidemment à rien ou à pas grand-chose pour une éventuelle quête de sens existentielle, mais ils n’ont pas pour autant plus ou moins de sens que de tourner des boulons toute la journée ou de préparer des commandes dans un entrepôt sans âme d’Amazon.
La réalité est bien plus simple que tout cela.
Soit les gens ont besoin de travailler.
Soit les gens peuvent se payer le luxe de ne pas travailler.
Soit ils se payent ce luxe avec leurs propres deniers et c’est la liberté de chacun.
Soit ils se payent ce luxe aux frais de la collectivité et de ceux qui travaillent.
Vous connaissez la réponse.
Vous connaissez aussi la solution.
Avec ma barbe blanche, je viens d’un monde où le RSA n’existait pas. J’ai même connu le monde avant le RMI de Michel Rocard.
Les gens trouvaient naturellement le chemin du travail et le sens de celui-ci… à savoir un salaire à la fin du mois.
Alors quand je vois ce que je vois, quand j’entends ce que j’entends sur nos ouins-ouins de la GenZ, les envoyer dans les tranchées ukrainiennes ne me semble pas très réaliste.
Un effondrement est toujours une simplification rapide et un retour violent au réel.
Quand il n’y aura plus personne pour payer les “mini-retraites”, les quêtes de “sens” et autres états d’âmes de tous les ouins-ouins du pays, alors, ils retrouveront bien vite le sens… des réalités, des obligations et des responsabilités.
Pour aller plus loin dans la compréhension de la GenZ:
Cet article “Ce que la Génération Z ne supporte plus au travail” source ici.
Cet article “la GenZ et les millenials s’accordent des « mini-retraites »” source ici.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latinPour m’écrire [email protected]Pour écrire à ma femme [email protected]Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Source: insolentiae
