En ce début d’avril 2025, le monde financier vacille. Les places boursières viennent de connaître un effondrement brutal. Le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500 ont tous enregistré des chutes vertigineuses. Dans ce chaos, seul l’or tire son épingle du jeu, conservant sa fonction de valeur refuge face à l’incertitude mondiale.
À l’origine de ce séisme boursier : les « tarifs mondiaux Trump ». Ces mesures protectionnistes rappellent dangereusement la loi Smoot-Hawley de 1930. Elles visent à rendre l’économie américaine autarcique. Malheureusement, ce type de stratégie avait déjà conduit à une dépression mondiale. Mieux vaut aujourd’hui sécuriser son capital avec de l’or physique, bien loin des turbulences du commerce mondial.
Hier, la capitalisation du S&P 500 a fondu de 2 700 milliards de dollars. Les indicateurs restent dans le rouge, avec des perspectives toujours sombres pour les jours à venir. Cette chute soudaine ravive le spectre de 1929. À cette époque aussi, les investisseurs s’étaient réfugiés dans l’or comme ultime rempart contre les faillites bancaires et l’effondrement de la demande mondiale.
Certains économistes redoutent un scénario de récession prolongée. Le chômage pourrait exploser, les entreprises fermer. Dans ce contexte, l’achat d’or devient un choix stratégique pour préserver son patrimoine contre une dévalorisation massive des actifs.
Le Canada, dépendant des exportations, subit déjà les conséquences. L’Alberta menace de s’émanciper, exacerbant les tensions fédérales. Dans un tel climat, les investisseurs canadiens cherchent à protéger leur épargne via des valeurs refuges, l’or en tête.
Le Québec, lui, voit le Parti Québécois profiter de cette crise pour relancer l’idée souverainiste. Cette instabilité politique croissante accentue la volatilité. Là encore, convertir une partie de ses avoirs en or offre une protection tangible face à l’inconnu.
Du côté des géants technologiques, la débâcle continue. Tesla perd 100 milliards en quelques heures. Elon Musk, fragilisé, annonce son retrait prochain de la scène politique. Dans ce marasme, peu d’actifs conservent leur valeur. Or, l’or résiste brillamment aux turbulences, renforçant sa position d’actif incontournable.
Les gouvernements réagissent. Des baisses de taux d’intérêt sont envisagées. Les plans de relance refont surface. L’impression monétaire pourrait s’intensifier. Cette dilution monétaire rend l’or physique encore plus attractif, car il échappe à la dévaluation des monnaies fiduciaires.
Mais si Donald Trump maintient sa ligne dure, les tensions risquent de durer. Les marchés pourraient continuer à sombrer. Les analystes recommandent déjà de fuir les actions à risque. À l’inverse, l’or gagne la confiance des investisseurs prudents, comme Warren Buffett, désormais en retrait.
Enfin, les décisions politiques à venir seront déterminantes. Les élections nord-américaines peuvent redessiner le paysage économique. En attendant, la prudence impose de placer une partie de son épargne en or, actif tangible et indépendant des caprices politiques.
Source: boursetechnique.com
