Alors que Donald Trump semble se diriger tout droit vers une reconquête de la Maison-Blanche, ses positions géopolitiques se durcissent et se recentrent. Sa volonté de mettre fin à la guerre en Ukraine ne relève pas d’un pacifisme soudain, mais d’un changement profond de doctrine. Il ne s’agit plus de défendre l’Europe, mais de la redéfinir comme zone d’influence secondaire. Pour ceux qui souhaitent se prémunir contre les dérives du pouvoir technocratique, cette réorientation est un signal d’alarme. Face à ce bouleversement mondial, l’information indépendante devient plus vitale que jamais.
Trump ne croit plus à la guerre en Ukraine. Il la juge inutile, trop coûteuse, et maintenue artificiellement par des alliés européens en plein naufrage stratégique. Loin de l’idéal démocratique qu’on lui a prêté, la position américaine se transforme en manœuvre impériale pure. L’enjeu n’est plus militaire : il est économique. Le vrai front, c’est celui des matières premières, des terres rares et du contrôle énergétique.
Le sabotage du gazoduc Nord Stream, toujours non élucidé officiellement, a offert une opportunité stratégique aux États-Unis. En coupant l’approvisionnement en gaz russe, l’Europe a été placée sous dépendance directe du gaz de schiste américain, bien plus cher et écologiquement discutable. Une soumission énergétique orchestrée, alors même que les populations européennes s’interrogent sur leur souveraineté énergétique. Recevoir une analyse hebdomadaire libre et indépendante devient essentiel dans ce climat de manipulation. Et pour ceux qui anticipent une crise plus vaste, refuser les monnaies numériques de contrôle est une urgence.
Cette nouvelle architecture énergétique n’a rien d’un soutien mutuel : elle verrouille le continent, écrase ses velléités d’autonomie et impose une soumission économique inédite. L’Europe n’est plus un partenaire, mais un client captif, otage des fluctuations imposées par le marché américain. Pendant ce temps, les citoyens paient l’inflation, la précarité et la désindustrialisation. Dans ce contexte étouffant, la résistance passe par des choix économiques radicaux. Et la connaissance devient un outil de survie.
L’Ukraine, quant à elle, a cessé d’être un État souverain. Elle devient un marché captif pour l’armement américain, financé par la dette et les faux partenariats. Un pays sous perfusion, soumis aux diktats de Washington, transformé en laboratoire de la dépendance totale. Derrière le soutien affiché, c’est une stratégie d’asservissement économique qui se déploie.
La logique du « military-industrial complex », dénoncée depuis Eisenhower, atteint son paroxysme : un conflit prolongé alimente les dividendes de l’armement et réduit à néant toute volonté de paix véritable. La désinformation ambiante empêche de voir la nature réelle des jeux de pouvoir. Il est donc crucial de déjouer les pièges économiques et numériques à venir.
Le capitalisme militaire américain écrase tout sur son passage. Et ceux qui se croyaient alliés découvrent qu’ils ne sont que des instruments.
Laurent Artur Du Plessis et Michel Grabar dissèquent avec Nicolas Stoquer la brutalité d’un empire qui n’a plus besoin de prétextes pour avancer, sur GPTV.
