La Maison Blanche vient d’imposer une nouvelle vague de droits de douane massifs. Pour Peter Schiff, c’est le signal d’alarme. Ces mesures, loin de protéger l’économie, risquent de l’asphyxier. Elles alourdissent les coûts, nourrissent l’inflation, et érodent le pouvoir d’achat. Dans ce contexte, se tourner vers l’or physique devient un choix stratégique pour préserver son capital.
L’impact sur le dollar est immédiat. Déjà fragilisé par la dette et la perte de confiance internationale, il subit de nouvelles pressions. Le billet vert, jadis pilier du commerce mondial, est désormais contesté. Des nations comme la Chine ou la Russie accélèrent leur sortie du système dollar. Pour se protéger, diversifier son patrimoine en investissant dans l’or devient plus que jamais essentiel.
Peter Schiff va plus loin : il qualifie la situation actuelle de « libération forcée ». Selon lui, Washington camoufle l’effondrement du modèle économique sous des récits de souveraineté monétaire. Or, ce vernis ne trompe plus les marchés. L’or, valeur universelle et intemporelle, reste l’un des rares actifs à offrir stabilité et sécurité.
Pendant ce temps, les prix à la consommation explosent. Le panier moyen des ménages américains a grimpé de 18 % en deux ans. Les salaires stagnent. Les classes moyennes s’appauvrissent. Dans ce climat délétère, l’or physique protège le pouvoir d’achat sur le long terme, loin des manipulations des monnaies fiat.
Les marchés boursiers, eux aussi, vacillent. Derrière les records artificiels, on observe des fuites massives de capitaux vers les matières premières. Or et argent en tête. La confiance dans le système est en train de s’évaporer. Investir dans les métaux précieux s’impose comme une solution pragmatique face à cette perte de repères.
Enfin, Peter Schiff évoque le plafond de la dette américaine. Levé à répétition, il montre l’incapacité des dirigeants à contenir les déficits. Ce jeu dangereux avec la solvabilité nationale pourrait aboutir à une véritable explosion budgétaire. Détenir de l’or permet alors de s’extraire du risque systémique lié à l’effondrement du dollar.
