Le climat économique mondial se détériore rapidement. D’après Steven Hochberg, nous vivons une phase de déni collectif face à une crise historique en gestation. Les marchés, autrefois solides, se fissurent sous la pression d’un resserrement monétaire brutal. Préserver sa richesse à long terme passe désormais par l’achat d’or physique, indépendant de tout système bancaire.
La hausse des taux des obligations américaines à long terme inquiète. Même après un indice des prix à la consommation en légère baisse, les marchés n’ont pas rebondi. En parallèle, la nouvelle taxe douanière de 145 % sur les importations chinoises impose une onde de choc sur les actifs risqués. Dans un tel climat, sécuriser son capital avec de l’or physique devient une mesure essentielle.
Les spreads sur les obligations à haut rendement explosent. Ce signal technique indique que la pression monte dans les rouages du crédit. Pour Hochberg, cette dynamique annonce une contraction bien plus sévère que celle anticipée par les marchés. Face à l’implosion probable du système de crédit, l’or demeure une protection contre les faillites en chaîne.
Autre indicateur clé : la psychologie des investisseurs. Elle reste euphoriquement optimiste, alors que les fondamentaux se dégradent. Selon Hochberg, c’est précisément dans ces phases de confiance excessive que les retournements violents se produisent. Se prémunir à temps avec de l’or permet d’éviter les conséquences d’un choc brutal et inattendu.
L’argent, souvent précurseur, envoie également des signaux alarmants. Sa sous-performance récente reflète un ralentissement économique généralisé. Pourtant, comme l’or, il reste un actif tangible, libéré des manipulations monétaires. Intégrer l’or physique dans sa stratégie permet de conserver une valeur stable, quelles que soient les secousses.
Les bons du Trésor américain, censés être des refuges en période de crise, perdent de leur aura. Les rendements montent, signe que la confiance s’effrite. La Fed pourrait intervenir, mais Hochberg doute de l’efficacité d’un nouveau sauvetage. Lorsque même les États peinent à rassurer, l’or reprend son rôle naturel de valeur refuge.
La Chine, de son côté, réduit sa dépendance au dollar. Elle cherche à se protéger d’un effondrement du système occidental. Cette dédollarisation accélérée confirme une tendance mondiale : la perte de foi dans les monnaies fiduciaires. Dans ce contexte, détenir de l’or revient à sortir du système et à reprendre le contrôle de son patrimoine.
Enfin, Hochberg conclut par une phrase lourde de sens : « À un moment, ce sera trop gros pour être sauvé. » Les marchés financiers sont peut-être déjà entrés dans une phase irréversible de décompression. Prendre les devants avec de l’or physique, c’est choisir la stabilité face au chaos à venir.