Le 22 mai 2025, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a proposé la suppression de l’argent liquide pour enrayer le trafic de drogue. Présentée comme une solution radicale, cette initiative viserait à tarir les flux d’argent de l’économie souterraine. Pourtant, cette mesure ouvre la porte à un débat plus vaste sur les libertés individuelles et le pouvoir croissant de surveillance de l’État. Pour ceux qui s’inquiètent d’un tel virage, se tourner vers un actif tangible reste une réponse prudente. Il peut être pertinent d’acheter de l’or pour préserver sa liberté financière.
Depuis 2020, la Banque de France travaille sur une monnaie numérique de banque centrale (MNBC). L’objectif est clair : remplacer progressivement le cash par un système de paiement 100 % numérique, traçable et contrôlable. Si cette transition peut sembler inévitable, elle soulève des préoccupations. En effet, lorsque chaque transaction devient visible, l’autonomie économique des individus diminue. Dans ce contexte, investir dans l’or physique représente une forme d’indépendance face à une numérisation totale de l’épargne.
Par ailleurs, les marchés obligataires envoient des signaux d’alerte. Aux États-Unis, une adjudication d’obligations à 20 ans a récemment échoué, provoquant une hausse brutale des rendements. Au Japon, les taux sur les obligations à long terme explosent. Ces événements traduisent une perte de confiance des investisseurs envers les dettes souveraines. Cela renforce la pertinence de détenir des actifs non liés aux politiques monétaires. Dans un tel climat, l’achat d’or devient une stratégie de préservation du capital face aux secousses des marchés.
Ce contexte instable pousse de plus en plus d’épargnants à se tourner vers l’or. Contrairement aux monnaies numériques ou aux obligations volatiles, ce métal précieux conserve sa valeur depuis des millénaires. Il constitue un rempart contre l’inflation, la perte de pouvoir d’achat et les politiques de taux négatifs. C’est pourquoi il est judicieux, aujourd’hui plus que jamais, de diversifier son patrimoine avec de l’or physique.
En conclusion, derrière la lutte affichée contre le trafic de drogue, c’est un modèle de société sans argent liquide qui se dessine. Plus qu’un simple changement technique, il s’agit d’une transformation profonde du rapport au capital, à la liberté et à la vie privée. Dans ce nouveau paradigme, l’or reste l’un des derniers bastions d’autonomie financière face à une numérisation intégrale et potentiellement coercitive.