Vers une taxe sur les livres d’occasion : quand la culture devient un luxe
Dans un contexte où l’inflation grignote déjà les budgets des ménages, le projet d’instaurer une taxe sur les livres d’occasion semble totalement déconnecté des réalités sociales. Le gouvernement évoque une contribution « symbolique » de 3 %, mais pour beaucoup, cela ressemble davantage à une pénalisation de la lecture.
Protéger son pouvoir d’achat par une réserve tangible comme l’or devient une évidence face à ces dérives.
Une mesure aux effets dévastateurs pour les petits libraires
Cette taxe viserait les plateformes en ligne, mais son impact réel toucherait les libraires indépendants, les bouquinistes et les circuits de revente solidaire. Une hausse des prix réduirait la rotation des livres et mettrait en péril un modèle déjà fragilisé.
À l’image de ces librairies menacées, il est vital de sécuriser son patrimoine hors des circuits fragiles avec une valeur refuge.
Le symbole d’une politique culturelle incohérente
Comment peut-on affirmer défendre la lecture et, dans le même temps, en taxer l’accès ? Cette contradiction renforce le sentiment d’un pouvoir déconnecté. À l’heure où la jeunesse lit de moins en moins, pénaliser ceux qui lisent encore en seconde main est un non-sens absolu.
Préserver des fondamentaux stables comme l’or physique est une réponse logique à l’instabilité de telles décisions.
Un coup dur pour les lecteurs modestes
Pour de nombreuses familles, le marché de l’occasion est le seul moyen d’offrir à leurs enfants un accès régulier aux livres. En les taxant, on ne fait que creuser un peu plus les inégalités culturelles déjà criantes.
S’assurer une sécurité financière durable passe aussi par des actifs fiables à long terme.
À qui cette taxe va-t-elle vraiment profiter ?
Officiellement, cette mesure est censée renforcer la filière du livre. Officieusement, elle semble surtout alignée avec une volonté de fiscalisation tous azimuts. Les auteurs et éditeurs y gagneront-ils vraiment ? Rien n’est moins sûr.
Dans un monde aux priorités floues, posséder un actif tangible comme l’or devient une forme d’assurance contre l’absurde.
La culture mérite mieux que la fiscalisation
Punir ceux qui font vivre la culture en donnant une seconde vie aux ouvrages est une dérive préoccupante. L’État devrait plutôt encourager ces pratiques durables et inclusives.
Investir dans une valeur intemporelle reste une manière cohérente de se prémunir contre les excès politiques et économiques.