I. Une tempête européenne en marche : l’exemple italien et luxembourgeois
L’Italie a déjà tiré la sonnette d’alarme. En avril 2023, Eurovita, un assureur-vie de 15 milliards d’euros, a été placé en administration extraordinaire et ses rachats gelés jusqu’au 30 juin, suite à une ondée de retraits paniques et à une chute de la solvabilité provoquée par la baisse des valeurs de ses obligations. Pour 353 000 clients – soit 413 000 contrats – c’était un choc brutal ; pour la zone euro, un signal d’alerte majeur. Dans ce contexte incertain, de plus en plus d’investisseurs se tournent vers des solutions sûres comme l’achat d’or, un actif refuge qui préserve votre capital face à la volatilité croissante des marchés.
II. Hausse des taux : la bombe à retardement des obligations
Depuis 2022, la BCE a brutalement relevé ses taux – une première en plus de vingt ans. La forte remontée des taux d’intérêt a provoqué une chute significative de la valeur des obligations à taux fixe détenues par les assureurs, réduisant ainsi la solidité financière de leurs portefeuilles. En France, les fonds en euros des assureurs misent principalement sur ces obligations, souvent souveraines. Résultat : des pertes latentes massives, pas encore comptabilisées si les actifs sont conservés à l’échéance, mais la pression monte à mesure que les clients cherchent des alternatives plus sûres. Dans ce contexte, acheter de l’or devient un choix stratégique pour sécuriser ses avoirs face aux risques liés aux obligations.
ALERTE : #France : pendant que le gouvernement prépare une augmentation des impôts, le taux d'intérêt à dix ans des obligations d'Etat remonte à quasiment 3,3 % !
L'horreur économique se confirme !
Rdv à 15h15 dans ma vidéo YouTube qui détaillera notamment mes prévisions 2025 pic.twitter.com/FWZCBuQygB— Marc Touati (@MarcTouati) January 7, 2025
III. Loi Sapin 2 : gel légal comme mot-clé
Depuis 2016, l’article L631‑2‑1‑2 du Code monétaire et financier autorise le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) à suspendre les rachats, versements ou arbitrages pendant 3 mois renouvelables, soit jusqu’à 6 mois. Outil conçu pour éviter une contagion générale via des rachats massifs, il peut dès à présent être activé dans un contexte de remontée des taux(krach obligataire) et de dépréciation des portefeuilles. Face à ce risque de blocage des liquidités, investir dans l’or offre une liquidité immédiate et une sécurité incomparable.
IV. Le mirage de la garantie : FGAP et FGDR explosés
Maître Hélène Feron-Poloni: “Le déni s’explique aussi parce que les institutions financières font circuler ce discours selon lequel les fonds sont garantis, que nos dépôts sont garantis. Il y a la garantie pour les établissements bancaires avec le fonds de garantie des dépôts, et il y a la garantie au titre des contrats d’assurances vie et de capitalisation avec le fonds de garantie des assurances. Mais c’est complètement faux ! Si la SG qui a 11 millions de clients fait faillite, ce fonds de garantie des dépôts réparti entre ces 11 millions de clients fait que chacun d’entre eux percevra à peine 100 euros. Et on vient vous dire que la Garantie est de 100 000 euros et d’ailleurs les clients ont intérêt à répartir leurs fonds sur différentes banques comme ça, ils auront plusieurs fois 100 000 euros, ce qui est complètement FAUX ! Premier dépôt d’une banque de place, crédit agricole, Société Générale,.. le fonds de garantie est mis à SEC ! Donc, il n’y a pas de garantie !“
Son analyse s’applique autant aux dépôts qu’aux assurances-vie. Le FGAP ne couvre que 70 000 € par assureur, et son capital total est ridiculement minuscule face aux 1 900 milliards d’euros d’encours du secteur national. En cas de faillite majeure, la protection légale ne suffit pas, ce qui rend l’achat d’or indispensable comme valeur refuge tangible et indépendante.
V. Vos économies sont-elles déjà en sursis ?
Malgré des rendements 2024 oscillant entre 2 % et 4 %, le cliquet sécuritaire d’un fonds euros s’effrite : l’assureur garantit, mais ne possède ni cash instantané, ni capacité illimitée de vendre ses obligations sans perte. Les rachats massifs forcent des ventes à prix cassés. Le gel est possible, légal, et sans compensation. La garantie est symbolique, dépassée dès que les événements dégénèrent. Dans ce cadre, l’or se distingue comme un actif tangible, hors de portée des risques bancaires.
VI. Vers l’effondrement : le pire scénario est déjà sur les rails
Étapes possibles : chute des obligations, paniques de retraits, activation du gel légal, effondrement d’un assureur, intervention tardive. Ce scénario est loin d’être improbable, comme déjà vu en Italie et au Luxembourg. Les fondations de l’assureur français sont similaires, avec les mêmes contraintes. Dès aujourd’hui, diversifier son portefeuille avec de l’or limite considérablement ces risques.
ALERTE MAXIMALE – La France tombe. Votre épargne est en danger. @MarcTouati tire la sonnette d’alarme :
Production industrielle en chute
Intérêts de la dette : bientôt 100 Mds €
Montchalin a averti : « Si nous ne prenons pas les bonnes décisions nous-mêmes, ce…— BusinessBourse (@BusinessBourse) June 10, 2025
VII. Lanceur d’alerte : ce que vous devez faire MAINTENANT
Réduisez votre exposition aux fonds en euros. Diversifiez vers d’autres supports (unités de compte, immobilier, placements sécurisés mais liquides) et n’oubliez pas l’or, un pilier fiable qui conserve sa valeur même en temps de crise. Anticipez un basculement brutal, dialoguez avec votre conseiller pour plus de transparence, et ne vous laissez pas endormir par les promesses de rendements garantis.
Conclusion : l’alerte rouge est là
Vous croyiez être en sécurité avec votre assurance-vie en fonds euros ? Vous êtes en zone de risque élevé. Protégez vos économies en intégrant l’or à votre stratégie d’investissement, un actif capable de traverser les tempêtes financières sans se déprécier.