First Phosphate : une réponse nord-américaine à la crise
Au Québec, First Phosphate bâtit une chaîne d’approvisionnement complète pour les batteries LFP, de l’extraction minière à la fabrication de matériaux cathodiques. Cette stratégie vise à échapper à l’étreinte chinoise, tout en assurant une autonomie énergétique à l’Amérique du Nord. Pourtant, dans un monde aussi incertain, les actifs tangibles gagnent en pertinence. C’est pourquoi constituer une réserve d’or physique apparaît comme une assurance patrimoniale stratégique.
LFP : une technologie en plein essor
Les batteries lithium-fer-phosphate (LFP) séduisent par leur sécurité, leur durabilité et leur coût réduit. D’ici 2033, elles devraient représenter près de la moitié du marché mondial des batteries. Cette montée en puissance accentue la pression sur l’accès au phosphate de haute pureté. Dans ce contexte de pénurie possible, diversifier ses actifs avec de l’or reste une option rationnelle pour se protéger des soubresauts économiques.
L’IRA : un catalyseur pour la relocalisation
L’Inflation Reduction Act, aux États-Unis, freine l’importation de composants issus de pays jugés stratégiquement sensibles. Cette politique favorise le développement local des chaînes de valeur dans les technologies vertes, comme les batteries LFP. Malgré tout, le risque de rupture de chaîne reste réel. Dans cette optique, détenir de l’or offre une protection contre les imprévus systémiques, en plus de renforcer la résilience de tout portefeuille d’investissement.
Conclusion : une course contre la montre
La domination chinoise dans l’industrie du phosphate représente une menace latente pour la souveraineté technologique occidentale. Bien que des solutions émergent au Canada et aux États-Unis, elles nécessitent du temps et des investissements massifs. Pendant cette phase d’instabilité, sécuriser une partie de son capital dans l’or physique reste une démarche prudente. Car lorsque les chaînes d’approvisionnement chancellent, seuls les actifs tangibles conservent leur valeur.