La France s’enfonce dans une spirale à la grecque
Selon Bernard Monot, ancien stratège économique du Parlement européen, la France se dirige inexorablement vers un scénario de type grec. Ce n’est plus une menace lointaine, mais une trajectoire déjà amorcée. Les mêmes symptômes se répètent : croissance atone, inflation persistante, pression fiscale insupportable. À l’époque, la Grèce a connu une contraction économique de plus de 30 %, avec des coupes drastiques dans les pensions, les salaires des fonctionnaires, et la vente de son patrimoine national pour répondre aux exigences de la Troïka. En France, les signes sont là : les retraites complémentaires sont sous tension, la dette dépasse les 3 200 milliards, et la Banque centrale européenne se retire progressivement des rachats d’obligations. Dans un tel contexte, acheter de l’or devient un acte de bon sens pour protéger son épargne d’une tempête financière annoncée.
Stagflation : la pire combinaison économique en approche
La stagflation – c’est-à-dire une croissance nulle accompagnée d’une inflation élevée – est un poison lent pour toute économie. La France y est aujourd’hui piégée. Alors que les prix augmentent (énergie, alimentation, assurances), les revenus stagnent. L’industrie se désagrège, le chômage structurel persiste, et les prélèvements obligatoires atteignent des sommets. Ce cocktail toxique appauvrit les ménages, étrangle les PME, et assèche les marges de manœuvre de l’État. C’est exactement ce qui a précipité la Grèce dans un effondrement social. Bernard Monot met en garde : le système ne tient plus que par l’illusion. Et cette illusion peut se dissiper brutalement. Dès lors, l’or représente une valeur refuge incontestable, capable de résister aux chocs inflationnistes et aux défauts souverains.
Privatisations forcées : vers la liquidation du patrimoine français
Lorsque l’État devient insolvable, il vend. C’est ce que la Grèce a dû faire : ports, aéroports, réseaux énergétiques sont passés sous contrôle étranger. En France, plusieurs voix commencent à évoquer la nécessité de « rationaliser » les actifs publics. Des infrastructures stratégiques, des participations de l’État dans des entreprises majeures, voire des terrains publics pourraient être cédés pour calmer les marchés. C’est la porte ouverte à une perte de souveraineté économique. Et une fois encore, ce sont les contribuables et les générations futures qui en paieront le prix. Anticiper ce basculement, c’est refuser de subir. C’est pourquoi se tourner vers l’or permet d’échapper à la spoliation silencieuse qui se prépare.
Effondrement des retraites et du service public : une réalité programmée
Le modèle social français, longtemps présenté comme un rempart contre les inégalités, vacille. Avec une population vieillissante, un déficit chronique de financement et une croissance en berne, les caisses de retraite deviennent intenables. Des mesures de réduction des pensions ou de recul de l’âge de départ sont inévitables. De plus, les coupes budgétaires affectent déjà les services publics essentiels : hôpitaux, justice, éducation. Le système s’effrite de l’intérieur, lentement mais sûrement. Et comme en Grèce, une fois que les réformes d’austérité s’imposent, il n’y a plus de retour en arrière. Dans un tel scénario, se constituer une épargne en or revient à créer un rempart personnel contre la déchéance collective.
Vers une perte de souveraineté monétaire et budgétaire
En intégrant la zone euro, la France a abandonné une partie de sa souveraineté monétaire. En cas de crise grave, elle ne peut pas dévaluer, ni imprimer librement sa monnaie. Elle doit composer avec les règles de Maastricht et les décisions de la BCE, souvent taillées pour l’Allemagne ou les pays du Nord. Si les taux continuent à monter, la France, très endettée, deviendra rapidement ingérable budgétairement. Les marges de manœuvre sont nulles. À l’image de la Grèce, la France pourrait bientôt être placée sous tutelle financière déguisée, avec des réformes imposées de l’extérieur. Pour ceux qui veulent conserver un minimum de contrôle sur leur avenir économique, l’investissement dans l’or demeure l’un des derniers leviers de liberté financière.
Conclusion : anticiper, comprendre et agir
L’analyse de Bernard Monot n’est pas un simple cri d’alarme. Elle repose sur des données concrètes, sur une lecture lucide des événements récents et à venir. Le parallèle avec la Grèce n’est pas exagéré. Il est plausible, voire probable, si rien ne change. Les Français doivent ouvrir les yeux : le modèle actuel est à bout de souffle. Plutôt que de s’en remettre aux promesses politiques ou aux technocrates, il est urgent de reprendre la main sur son patrimoine. À travers l’histoire, l’or a toujours joué ce rôle : celui d’un refuge, d’un actif stable, capable de résister aux tempêtes les plus violentes. Aujourd’hui encore, acheter de l’or constitue un choix stratégique face à une France qui vacille.