L’euro, une illusion de stabilité dans un océan d’instabilité monétaire
Depuis sa création en 1999, l’euro a tenté de se poser en rempart contre la domination du dollar. Mais cette ambition s’est heurtée à des réalités géopolitiques et économiques beaucoup plus dures. Les graphiques publiés par la Banque centrale européenne masquent volontairement l’évolution historique de l’or, en ne remontant qu’à la naissance de la monnaie unique. Cette astuce statistique donne une fausse impression de stabilité monétaire. En vérité, l’euro ne fait que prolonger l’histoire du franc et du mark, et il souffre des mêmes fragilités structurelles. Dans ce contexte, l’or physique représente une véritable ancre de valeur pour les épargnants lucides, capable de traverser les cycles et les monnaies mortes.
Bernard Monot: « l’euro a déjà perdu 85% de sa valeur face à l’once d’or depuis 20 ans. » – Investissez dans l’or avant qu’il ne soit trop tard !
Une lecture élargie révèle la chute programmée du dollar
Si l’on étend l’analyse des réserves mondiales à l’après-guerre, un fait majeur apparaît : la montée en puissance du dollar n’a été qu’un épisode temporaire. En 1950, le dollar ne représentait que 9 % des réserves mondiales, contre 72 % pour l’or. Ce n’est qu’avec la guerre froide, les accords de Bretton Woods et la montée de l’hégémonie américaine que le billet vert a commencé à supplanter le métal précieux. Mais cette progression s’est accompagnée d’un affaiblissement de la valeur intrinsèque du dollar, constamment diluée par des vagues d’impression monétaire. Revenir à l’or, c’est refuser de s’exposer davantage à une monnaie fiduciaire dont la perte de pouvoir d’achat est désormais irréversible.
La financiarisation a tué la confiance dans les monnaies papier
La fin de l’étalon-or en 1971 a marqué un tournant décisif dans l’histoire monétaire mondiale. Depuis cette date, les gouvernements et banques centrales ont utilisé leur capacité à créer de la monnaie pour financer déficits, guerres et plans de relance. Le dollar, au lieu d’être adossé à un actif tangible, s’est transformé en monnaie d’endettement. Ce modèle a permis une illusion de prospérité, mais a aussi planté les graines de crises successives. Aujourd’hui, les conséquences sont visibles : inflation persistante, taux d’intérêt manipulés, bulles spéculatives à répétition. Dans ce chaos monétaire, seul l’or conserve sa valeur intrinsèque et protège les épargnants contre les dérives systémiques.
Les BRICS accélèrent la dédollarisation en revenant à l’or
Les banques centrales des pays du Sud global – notamment les BRICS – mènent une révolution silencieuse mais déterminante. Elles achètent de l’or à un rythme record, avec un objectif clair : se libérer du joug du dollar et créer un système monétaire multipolaire. Le yuan, le rouble ou la roupie n’ont pas vocation à remplacer le dollar, mais l’or, lui, est universel, inaltérable et accepté partout. Ce retour aux fondamentaux s’explique aussi par la crainte d’un effondrement du système financier occidental, surendetté et dépendant de la planche à billets. Suivre le mouvement des banques centrales revient à se préparer intelligemment à la prochaine crise en sécurisant son épargne dans un actif réel.
L’or grimpe, les analystes se trompent, les élites en profitent
Pendant que les grands médias répètent que l’or va plafonner, les faits les contredisent. En 2024, le métal jaune a dépassé les 2 800 dollars l’once, bien au-delà des prévisions des analystes de la City ou de JP Morgan. Ce qui est plus grave encore, c’est que ces mêmes institutions conseillent aux grandes fortunes de surpondérer l’or dans leurs portefeuilles privés… tout en dénigrant publiquement son intérêt. Cette duplicité n’est pas fortuite. Elle vise à dissuader les classes moyennes de protéger leur patrimoine pendant que les élites consolident le leur. Ne pas agir maintenant, c’est offrir ses économies en pâture à un système qui protège les puissants et détruit la valeur pour les autres.
L’histoire monétaire boucle sa boucle : l’or redevient central
Tout dans l’histoire monétaire montre que les phases de confiance aveugle dans la monnaie papier finissent toujours par un retour à l’or. Les années 50 et 60, avec un dollar faible et un or dominant, étaient synonymes d’équilibres commerciaux sains et de prospérité réelle. Aujourd’hui, les mêmes ingrédients réapparaissent : rejet du dollar, déséquilibres abyssaux, multiplication des guerres économiques. Dans ce climat incertain, les grandes fortunes, les États, les banques centrales se positionnent sur l’or, anticipant un rééquilibrage global. Revenir à une stratégie patrimoniale fondée sur l’or, c’est refuser d’être la victime d’un effondrement monétaire que l’on voit venir à grande vitesse.
Le roi de la chute, oui !
Si vous le dites…