La part de l’or dans les actifs de la Fed atteint un seuil historiquement bas
La Réserve fédérale des États-Unis traverse une période critique. Jamais, depuis la fin des accords de Bretton Woods, la proportion d’or détenue dans son bilan n’a été aussi basse. Même en 1969, au moment où l’on sentait déjà le système monétaire mondial sur le point de basculer, la situation était moins préoccupante. L’or, censé garantir la solidité monétaire, est désormais relégué au rang d’anomalie comptable dans les bilans des grandes banques centrales. Dans ce contexte de fragilité institutionnelle, détenir de l’or physique reste la meilleure réponse pour protéger son capital.
Un effondrement monétaire semblable à 1971 semble inévitable
La comparaison avec 1969 n’est pas anodine. Deux ans plus tard, en 1971, le président Nixon suspendait la convertibilité du dollar en or, mettant fin à l’étalon-or et déclenchant une ère de dévaluation monétaire massive. Aujourd’hui, la situation semble se répéter. La création monétaire exponentielle, l’endettement américain hors de contrôle et la perte de confiance généralisée annoncent une déstabilisation comparable, voire pire. Anticiper cette rupture en accumulant de l’or permet de se prémunir contre les effets destructeurs d’une nouvelle crise systémique.
La financiarisation a déconnecté l’économie réelle de la monnaie
Depuis la fin des années 2000, la Réserve fédérale a massivement gonflé son bilan avec des obligations et des actifs toxiques. En parallèle, la part de l’or, stable en quantité, s’est effondrée en proportion. Ce déséquilibre traduit la perte de repères fondamentaux dans la gestion monétaire. Les actifs réels sont délaissés au profit de titres de créance émis par un État surendetté. Investir dans l’or, c’est se reconnecter à l’économie tangible, à la valeur qui ne dépend d’aucune promesse politique.
La demande mondiale d’or explose, les banques centrales agissent en silence
Alors que la Fed ignore l’or, les autres banques centrales – notamment en Asie, au Moyen-Orient et chez les BRICS – accumulent discrètement des réserves massives. Ce paradoxe en dit long : ceux qui comprennent les cycles monétaires savent que l’or redeviendra central. Le métal jaune ne paie pas d’intérêt, mais il ne s’effondre pas. Il est le seul actif monétaire reconnu depuis 5000 ans. Se positionner tôt sur l’or, c’est suivre l’exemple des puissances qui anticipent la fin du cycle du dollar.
Le retour de l’or est inévitable : les signaux sont alignés
Tous les marqueurs historiques concordent. Une crise de confiance dans le dollar. Un excès de dettes souveraines. Une politique de taux d’intérêt irréaliste. Une multiplication des conflits géopolitiques. À chaque fois dans l’Histoire, ces ingrédients ont précédé un retour brutal à l’or comme valeur refuge. Ce n’est plus une hypothèse, c’est un scénario central. Se constituer une réserve d’or aujourd’hui, c’est préparer son avenir face à l’inéluctable effondrement des monnaies papier.
As a share of the Fed’s assets, the gold stock is at historic lows, even lower than in 1969 when the Bretton Woods' collapse was in the making.
Clearly, this situation is unsustainable. Gold's comeback is inevitable!#GoldReserves #MonetarySystem #FedBalanceSheet #IGWT25 pic.twitter.com/poAdIXUL25
— In Gold We Trust (@IGWTreport) June 26, 2025