L’effondrement démographique ruine la retraite par répartition
Le système français de retraite, fondé sur la répartition, repose sur un principe simple : les actifs financent les pensions des retraités. En 1960, ce modèle fonctionnait avec efficacité. À cette époque, on comptait près de quatre cotisants pour un retraité. C’était l’âge d’or du plein emploi, de la croissance et d’un État-providence généreux. Mais cette époque est révolue. Aujourd’hui, le ratio est tombé à moins de deux actifs pour un retraité, et demain il pourrait atteindre un pour un. Le vieillissement démographique, conjugué à une natalité en berne et à une espérance de vie prolongée, rend ce modèle tout simplement insoutenable à long terme. Il ne s’agit plus d’un simple déséquilibre conjoncturel, mais d’un effondrement structurel.
Dans ce contexte d’incertitude systémique, il devient stratégique de sécuriser une part de son épargne. Investir dans l’or physique permet de préserver son capital face aux dérives d’un modèle social à bout de souffle. L’or ne dépend pas de la démographie ni des promesses politiques. Il offre une stabilité rare en période de bouleversement.
Les boomers ont-ils dilapidé l’héritage français ?
Pour de nombreux jeunes actifs, le ressentiment est palpable. Juliette Briens exprime haut et fort une colère générationnelle qui monte : « Les boomers ont hérité de la France à son apogée, et ils nous lèguent un pays surendetté, fracturé, sans espoir de mobilité sociale ». Il est vrai que cette génération a bénéficié d’une période unique : emploi abondant, immobilier accessible, services publics florissants, retraites généreuses dès 60 ans. Pendant des décennies, elle a pu voter pour toujours plus de dépenses, sans en payer le prix immédiat. Mais aujourd’hui, les jeunes doivent faire face aux conséquences. Un marché du travail saturé, un logement inaccessible, des salaires stagnants et une pression fiscale écrasante sont devenus leur quotidien.
Dans ce contexte, chercher à préserver son autonomie financière est une nécessité vitale. Détenir de l’or permet de s’extraire partiellement de la dépendance à un État qui ne garantit plus rien. C’est une réponse concrète à l’effritement des promesses sociales.
Les jeunes actifs asphyxiés : jusqu’à quand ?
La situation est d’autant plus dramatique que les efforts demandés aux jeunes générations ne cessent d’augmenter. Ils travaillent plus, pour moins de pouvoir d’achat, cotisent davantage, sans réelle perspective de bénéficier d’un système de retraite équitable. Pire, l’idée même de « retraite » semble devenir une chimère. Nombreux sont ceux qui n’espèrent même plus en toucher une. Ils subissent de plein fouet les décisions passées, sans jamais avoir été consultés. Le contrat social est rompu.
Dans ce cadre, il devient essentiel de construire sa propre sécurité financière. Acquérir de l’or constitue une forme de liberté, un patrimoine indépendant des faillites institutionnelles. L’or protège contre l’érosion de la monnaie, les déficits publics, et les promesses de pensions incertaines.
L’illusion d’un système encore réparable
Certains proposent de travailler plus longtemps. C’est le cas dans d’autres pays européens, où l’âge légal de départ est souvent de 67 ans, voire plus comme au Danemark. En apparence, c’est une mesure de bon sens. Mais en réalité, elle ne suffira pas. Le problème est beaucoup plus profond : la base cotisante diminue, tandis que le nombre de retraités explose. Même en prolongeant la durée de cotisation, le système reste déséquilibré. De plus, tous les emplois ne sont pas adaptables à un allongement de carrière. Les métiers pénibles ou physiques, encore nombreux, ne peuvent suivre cette logique.
Ainsi, maintenir un système exclusivement fondé sur la répartition revient à nier la réalité économique. En parallèle, posséder de l’or est un moyen de sortir de la dépendance à un modèle devenu obsolète. C’est un choix de responsabilité pour ne pas subir passivement la suite du naufrage.
Les boomers propriétaires, les jeunes locataires à vie
Une autre fracture générationnelle s’est creusée dans la pierre. Environ 83 % des boomers sont aujourd’hui propriétaires. Ils ont acheté à une époque où l’immobilier coûtait cinq à dix fois moins qu’aujourd’hui. Ils bénéficient d’une sécurité et d’un patrimoine dont les jeunes sont exclus. À l’inverse, ces derniers voient les prix exploser, les loyers s’envoler, et l’accès au crédit se durcir. Le rêve d’une maison ou d’un appartement s’éloigne. Pendant ce temps, certains boomers perçoivent des loyers confortables, parfois avec des avantages fiscaux persistants.
Face à cette accumulation d’inégalités, une réaction s’impose. Constituer une épargne refuge en or est une manière pragmatique de se constituer un actif transmissible, stable, et universellement reconnu. C’est aussi une réponse à l’exclusion patrimoniale.
Une faillite mathématique déjà enclenchée
Le chiffre qui résume tout : 320 milliards d’euros de cotisations collectées chaque année contre 380 milliards versés en pensions. Un déficit annuel de 60 milliards. Voilà l’ampleur du gouffre. Ce n’est pas une tendance passagère. Ce déséquilibre s’aggrave année après année. L’État emprunte pour combler le vide. Il creuse la dette. Il charge les générations futures sans leur consentement. Mais ce mécanisme n’est pas infini. Il ne repose que sur la confiance et la dette.
Dans cette configuration, attendre une solution miracle est une illusion. Il faut agir individuellement. L’achat d’or est l’un des rares moyens d’échapper à la spirale inflationniste et au collapse d’un modèle basé sur la promesse de redistribution.
Capitalisation : seule voie réaliste ?
La capitalisation n’est plus un tabou. Même partielle, elle représente une alternative rationnelle. De nombreux pays y sont passés, comme la Suède ou les Pays-Bas, avec succès. Il s’agit non pas de supprimer la solidarité, mais de la compléter. Face à un État qui ne pourra plus tout assumer, la diversification des sources de revenu à la retraite est une nécessité.
Et pour cela, rien n’interdit d’agir dès maintenant. Investir dans l’or permet d’initier cette logique de capitalisation personnelle avec un actif réel, historique et fiable. C’est une stratégie de bon sens, face à la désintégration d’un modèle collectif.
Conclusion : sortir du conflit générationnel pour affronter la réalité
Il ne s’agit pas d’opposer les générations, mais de poser les faits. Les boomers ont certes reconstruit la France. Mais leurs choix politiques ont aussi compromis la stabilité actuelle. Les jeunes doivent aujourd’hui réparer, financer et subir. Le modèle ne fonctionne plus. Il faut en tirer les conséquences. Ce n’est pas une question d’idéologie, mais de survie économique.
Dans cette tempête, une seule boussole fiable subsiste : la protection individuelle. L’or est plus qu’un actif, c’est une assurance contre le chaos social et fiscal qui s’annonce. Attendre que tout s’effondre serait une erreur. Agir maintenant, c’est refuser d’être la victime silencieuse du système.
Il faudrait clarifier la période de naissance des Boomers, c’est réellement celle de 1945/1955. Parce qu »inclure les années 60 est une entourloupe , ces gens sont encore actifs où viennent juste de prendre leurs retraites. Ils ont connu le chômage le Sida, l’inflation des années 70 à 14% et les taux d’emprunts qui allaient avec etc… Mais il est évidemment plus facile de taper sur une assiette de caucasien blanc élargi à dessein que d’enlever l’Afrique en France du coût de la sécu sociale . Car on verrait qu’il n’y plus de déficit. Mais bon l’état a besoin de cette population exogène pour insécuriser sciemment le territoire afin d’imposer une surveillance généralisée , des restrictions de liberté et de privatiser les retraites sur directives européennes au profit de BlakRock .