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samedi 19 juillet 2025 - 15:05

Marc Touati: « La ministre des comptes publics a dit que si on ne réagit pas, on risquait la mise sous tutelle du FMI ! »

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Un aveu sidérant passé inaperçu

Dans une déclaration passée largement sous les radars, la ministre française des Comptes publics a évoqué, il y a seulement deux semaines, un scénario terrifiant : la mise sous tutelle du Fonds Monétaire International si la France ne réagit pas rapidement. Une telle déclaration, prononcée en pleine crise budgétaire, aurait dû provoquer un choc national. Pourtant, la majorité des citoyens l’ignore encore. Ce n’est pas une hypothèse de travail abstraite ; c’est une réalité que le gouvernement semble envisager sérieusement. Et pour cause : avec une dette publique approchant les 3 200 milliards d’euros, un déficit hors de contrôle et une croissance anémique, l’État français n’a plus aucune marge de manœuvre. Dans ce contexte, placer une partie de son patrimoine dans l’or physique devient une solution de bon sens pour ceux qui refusent de subir les conséquences d’une faillite étatique.

Le précédent grec : une répétition générale pour la France ?

Marc Touati rappelle avec justesse ce qui s’est passé en Grèce au moment de l’arrivée du FMI. Le pays a été littéralement mis à genoux : les retraites ont été réduites de 30 %, les salaires des fonctionnaires également. L’État grec, à court de liquidités, a dû faire un choix : continuer à rémunérer l’armée et la police pour maintenir l’ordre, tout en suspendant le paiement de nombreux autres agents publics. Les guichets automatiques ont été rationnés, les retraits limités, l’épargne bloquée. Ce n’est pas un film de science-fiction, mais un événement qui s’est déroulé sous nos yeux en Europe il y a moins de dix ans. Si la France devait connaître un sort comparable, c’est l’ensemble de la population qui serait touché, y compris les classes moyennes jusque-là épargnées. Dans ce genre de crise, seules les valeurs tangibles échappent à la spoliation. C’est pourquoi l’or physique représente aujourd’hui l’un des rares actifs capables de résister à une mise sous tutelle internationale.

Et si cette mise sous tutelle était, en réalité, un plan ?

Une question dérangeante se pose : et si cette descente aux enfers n’était pas simplement le fruit d’une incompétence persistante, mais le résultat d’une stratégie assumée ? Marc Touati évoque cette hypothèse avec prudence, mais elle ne peut être écartée. Certains indices le laissent penser : refus des réformes structurelles, augmentation continue des impôts malgré des résultats désastreux, absence de cap politique. Tout semble indiquer qu’on laisse le système aller au bout de sa logique, jusqu’à ce qu’une intervention extérieure – comme celle du FMI – vienne “nettoyer” ce que la démocratie est incapable de trancher. Ce scénario permettrait à une technocratie internationale d’imposer ses solutions, sous couvert de rigueur budgétaire. Pour les citoyens, cela signifierait une perte totale de souveraineté économique et individuelle. Or, dans ce type de contexte, la monnaie fiduciaire devient inutile, voire toxique. Seules les valeurs refuges conservent leur pouvoir. Voilà pourquoi l’achat d’or physique constitue un rempart discret mais puissant face à la dérive autoritaire des finances publiques.

Un effondrement silencieux… jusqu’au chaos final

Le plus inquiétant, c’est que tout cela ne se produira pas du jour au lendemain. L’effondrement se fait lentement, silencieusement. Il commence par une dégradation des notations de crédit. Puis viennent les hausses de taux d’intérêt sur la dette, les gels de dépenses, les tensions sociales. Enfin, la crise éclate : comptes bloqués, retraits restreints, coupures de prestations sociales, explosion de la pauvreté. Ceux qui n’ont pas anticipé seront pris au piège. Ceux qui auront préparé leur défense patrimoniale, eux, disposeront d’une marge de manœuvre vitale. Car l’or, contrairement aux comptes bancaires, ne peut être gelé, ponctionné ou dévalué par décret. Et dans un environnement où l’État devient le principal risque systémique, posséder de l’or, c’est s’extraire de la matrice d’appauvrissement que les élites politiques semblent vouloir normaliser.

Il est encore temps d’agir… mais plus pour longtemps

Marc Touati insiste : d’autres voies sont possibles. On peut réformer, simplifier, responsabiliser. Mais pour l’instant, les dirigeants refusent obstinément de changer de cap. La dette continue de grimper, l’inflation de rogner le pouvoir d’achat, et l’impôt de détruire l’investissement. Chaque jour sans décision nous rapproche de la falaise. Une fois le FMI à Paris, il sera trop tard. L’histoire est là pour nous rappeler que ce type de crise broie les patrimoines ordinaires. Ceux qui auront diversifié intelligemment, notamment via l’or, s’en sortiront mieux. Car l’or ne dépend ni d’un gouvernement, ni d’une banque centrale. Il n’a pas besoin de promesse pour valoir quelque chose. Il est valeur, en soi. Protéger son épargne avec de l’or, c’est assurer sa liberté financière en période de chaos.

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