Il y a 2 semaines, les médias américains ont rapporté l’histoire d’un McDonald’s de Floride qui, faute de trouver des employés, a offert 50 $ à quiconque se présenterait pour un entretien d’embauche. L’industrie du fast-food n’est pas la seule à ne pas trouver du personnel alors que l’activité économique reprend. Il s’agit bien entendu, en partie, des effets pervers des mesures prises par le gouvernement américain, si bien que malgré un taux de chômage relativement élevé, il faut remonter à 3 décennies pour trouver de telles difficultés d’embauche aux États-Unis.
Selon Lawrence Summers (source), il s’agit d’un nouveau signe qui suggère une augmentation de l’inflation. S’il espère que la FED a raison lorsqu’elle dit que cette inflation est temporaire, il ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec la situation actuelle et celle du début des années 70, soit l’épisode d’inflation le plus aigu de ces 70 dernières années aux États-Unis.
Difficultés d’embauche aux USA
« Le plan à 4 billions de dollars du président Joe Biden pour réformer le rôle du gouvernement dans la vie des Américains vise les bons objectifs, mais risque de générer de l’inflation pour une économie qui se relève rapidement de la pandémie, a déclaré l’ancien secrétaire au Trésor américain Lawrence Summers.
« Je suis préoccupé par le fait que les progressistes ont tendance à aller trop loin », a déclaré Summers dans une interview avec David Westin, de l’émission Wall Street Week de Bloomberg Television. « Vous devez être progressiste, mais vous devez également maîtriser l’arithmétique, et je crains que ce programme fasse surchauffer l’économie. »
Summers, qui est un contributeur rémunéré de Bloomberg, a déclaré qu’il y avait de plus en plus de preuves de pénuries de main-d’œuvre et que « les travailleurs démissionnent aux niveaux auxquels ils démissionnent habituellement durant les périodes de croissance économique » si bien qu’il craint de l’inflation.
Le PIB américain a bondi de 6,4 % au premier trimestre dans un contexte de forte consommation. Les données de vendredi ont montré qu’une mesure clé des prix à la consommation – connue sous le nom d’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCI) que la Réserve fédérale utilise pour jauger pour son objectif d’inflation de 2% – a augmenté de 2,3 % en mars par rapport à un an plus tôt. Il s’agit de sa plus forte augmentation depuis 2018. L’indice de prix, que l’on appelle PCE de base qui exclut l’alimentation et l’énergie, des composantes de prix volatiles, a grimpé de 1,8 % après un gain de 1,4 % en février.
Le président de la FED, Jerome Powell, a averti à plusieurs reprises les investisseurs qu’ils devaient s’attendre à ce que l’inflation dépasse 2 % cette année au fur et à mesure de la réouverture de l’économie. Il l’a fait à nouveau ce mercredi lorsqu’il a été interrogé directement à propos des préoccupations que Summers a soulevées ces dernières semaines au sujet de la surchauffe.
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