Les pays du BRICs pourraient faire une annonce importante le 22 août, au sujet du projet d’étalon-or…
Mes collègues et moi surveillons le sujet. En effet, l’or fait partie des recommandations de base aux abonnés à nos conseils. [Recevez notre guide offert sur comment vous placer sur l’or – cliquez ici.]
L’importance de la réunion sur l’avenir de la devise explique peut-être la demande de M. Macron pour une invitation.
La Russie a rétorqué, via le vice-ministre des Affaires étrangères, “Il est clair que les chefs d’État qui conduisent une politique aussi hostile et inacceptable à notre égard, qui sont si déterminés à isoler la Russie sur le plan international et adhèrent à la ligne de l’Otan visant à nous infliger une défaite stratégique, n’ont pas leur place comme invités des Brics.”
Tandis que les dirigeants européens préparent une réunion en fin d’année sur le climat, et ce que mon associée, Simone Wapler, nomme les “préoccupations occidentales,” les BRICs parlent de sujets qui ont plus d’importance pour les citoyens : la monnaie.
En particulier, ils évoquent le projet d’une monnaie sur la base de l’or, ou d’un panier de produits de base. Entre les pays actuels du BRICs, plus les pays alignés avec le groupe (qui ont demandé à le rejoindre) – l’Algérie, l’Argentine, le Bahreïn, l’Égypte, l’Indonésie, l’Iran, l’Arabie Saoudite, et les Émirats arabes Unis -, ils produisent plus de la moitié du rize, du blé, et des énergies fossiles dans le monde.
La Chine, entre autres, accumule de plus en plus d’or depuis 2 décennies, ce qui donne peut-être un indice sur l’un des supports à la monnaie en question.
[Pour bénéficier de la sécurité de l’or pour votre portefeuille, recevez notre guide offert pour vous placer – plus beaucoup d’autres conseils et analyses sur la Bourse et les placements. Cliquez ici.]
Certes, le projet de monnaie de BRICs, en partie adossée à l’or des banques centrales, a aussi des inconvénients.
En particulier, il dépend de gouvernements et de politiciens.
Comme l’écrivait l’économiste de l’école autrichienne Carl Menger :
« La monnaie n’est pas une invention de l’État. Ce n’est pas le fruit d’un décret. L’accord d’une autorité politique n’est même pas nécessaire à son existence. Certaines matières premières peuvent devenir des monnaies de façon naturelle, résultant de relations économiques indépendantes du pouvoir de l’État. »
Pour cette raison, la monnaie des BRICs risque de confronter beaucoup de résistance.
Le dollar, comme le montre le graphique, domine toujours les échanges internationaux – avec 60 % de part de marché. Vous verrez que la domination du dollar baisse d’année en année, mais la devise américaine conserve le principal rôle dans le commerce international.
Une nouvelle illustre la tendance : au Liban, après la destruction de la devise et de l’économie par une hyperinflation, les entreprises et particuliers utilisent désormais le dollar au quotidien.
La réintroduction d’un étalon-or par les BRICS pourrait déloger le dollar. Même sans arriver à cet objectif, le retour de l’usage de l’or dans les échanges pourrait déclencher une hausse du prix de l’or. Pour notre guide pour vous placer sur le métal jaune, et nos conseils quotidiens sur la Bourse, cliquez ici.
