David Rosenberg : la guerre commerciale de Trump pourrait entraîner une crise économique mondiale
La récente intensification des tensions tarifaires entre les États-Unis et la Chine fait ressurgir le spectre d’une récession mondiale. Donald Trump, de retour à la Maison-Blanche, a rapidement réactivé sa politique protectionniste, provoquant une onde de choc sur les marchés. Cette escalade économique inquiète les experts, notamment David Rosenberg, économiste reconnu pour ses analyses précises et ses avertissements prémonitoires. Dans cette incertitude croissante, l’investissement dans l’or physique apparaît comme un rempart face aux turbulences économiques.
Des tarifs douaniers qui ravivent les tensions
Début avril, Trump a imposé des droits de douane de 145 % sur les importations chinoises. Pékin a immédiatement répliqué avec des taxes équivalentes, intensifiant un conflit commercial déjà redouté par les économistes. Cette dynamique protectionniste provoque un ralentissement de la croissance mondiale, pèse sur le commerce international, et alimente les craintes de stagflation. Dans ce contexte de tensions géopolitiques, détenir de l’or devient un choix stratégique pour protéger son patrimoine.
Un risque réel de récession selon Rosenberg
David Rosenberg, ancien stratège de Merrill Lynch et fondateur de Rosenberg Research, estime que cette guerre commerciale est une erreur économique majeure. Selon lui, la chaîne d’approvisionnement mondiale est déjà fragilisée. Un nouveau choc tarifaire pourrait aggraver la situation et faire basculer les États-Unis, voire l’économie globale, dans une récession. Pour les investisseurs soucieux de sécurité, l’or reste l’une des rares valeurs capables de résister aux cycles récessifs.
Les marchés réagissent avec nervosité
Les bourses mondiales affichent une volatilité croissante depuis l’annonce de ces nouvelles mesures tarifaires. Le Nasdaq et le S&P 500 ont reculé, tandis que les investisseurs cherchent des actifs refuges. Le dollar perd de sa force face à certaines devises, et les matières premières, comme le cuivre, chutent. Dans un tel climat, l’achat d’or devient une réponse rationnelle face à l’incertitude des marchés.
L’or retrouve un rôle central
Le prix de l’or a franchi de nouveaux sommets en avril, porté par la demande des banques centrales et des investisseurs privés. Cette tendance reflète une perte de confiance dans les politiques économiques traditionnelles. L’or ne dépend d’aucune contrepartie, ne peut pas être imprimé, et conserve sa valeur à travers les crises. Voilà pourquoi posséder de l’or constitue une assurance contre les politiques monétaires hasardeuses.
Conclusion : se préparer à la tempête
Face à une possible récession mondiale déclenchée par des politiques commerciales agressives, les investisseurs doivent se montrer prudents. L’analyse de David Rosenberg renforce l’idée que la situation actuelle est loin d’être sous contrôle. Dans ce cadre, sécuriser une partie de ses actifs en or physique reste une solution de bon sens.