Philippe Béchade: » Avec une baisse moyenne de 15 à 20% des salaires en Espagne, on a l’impression que l’activité se développe enfin se déplace un peu au sud et puis la France qui reste au milieu à mi-chemin entre l’Allemagne et le sud de l’Europe a du mal à s’en sortir…
Mais pour quand même réexpliquer à quoi tient en grande partie le miracle espagnol: N’oublions pas cette prime à la casse à l’achat d’un véhicule neuf qui a littéralement boosté l’activité….
L’Espagne, ils ont pris ce virage là parce qu’il allait dans le mur. Y a un an Rajoy avait fait le calcul avec l’austérité européenne: si on continue comme ça l’Espagne se retrouvait comme l’Italie aujourd’hui.
Donc l’Espagne a pris le choix de subventionner, c’est-à-dire en fait, de faire des déficits.
Alors on peut toujours applaudir ce modèle mais à ce moment, si on l’applaudit, alors faisons-le aussi en France »