Voilà ce que semblerait penser de plus en plus, Julian Emanuel, stratège chez UBS.
Dans une note transmise à ses clients vendredi, Julian Emanuel a écrit:
Des signes s’accumulent sur le fait qu’après 6 ans 1/2 et avec des gains de plus de 200%, le marché haussier est entré dans sa « dernière phase. » Fusions et acquisitions– la croissance des revenus reste problématique – Elle a été fébrile, et l’annonce de pourparlers entre Pfizer (PFE) et Allergan (AGN) rappelle les offres de fusions énormes telles que AOL / Time Warner en 2000 et RBS / ABN-AMRO en 2007. A l’époque, ses opérations de fusions acquisitions avaient coïncidé peu de temps après avec des sommets de marchés.
Selon Julian Emmanuel, le marché ne serait pas encore à son sommet….
Bien que ce soit la plus longue période haussière sur les marchés depuis l’époque où Franklin Roosevelt était président des Etats-Unis dans les années 1930, les marchés haussiers meurent rarement de vieillesse. Mais plusieurs éléments signalent que le sommet est proche.
Nous avons vu une forte augmentation des activités de fusions/acquisitions, et à ce rythme, l’année en cours pourrait franchir un record en termes de volume de transactions. La frénésie des activités de fusions/acquisitions se produit généralement sur des cycles de trois ans, et celui-ci a commencé en 2014.
Les opérations de fusions/acquisitions avaient également connu un boom très important dans les années précédents 2000 et 2007 et avaient coïncidé avec les deux derniers sommets sur les marchés financiers.
La volatilité des marchés financiers a également commencé à augmenter.
Selon Julian Emanuel, ceci n’est pas non plus surprenant compte tenu des préoccupations récentes liées à l’économie chinoise, à la capacité ou non qu’a la Fed à relever ses taux, parallèlement aussi à la baisse des revenus et au ralentissement de la croissance des bénéfices des grandes entreprises américaines.
« Alors qu’une volatilité plus élevée nous signale nécessairement la fin discrète d’un marché haussier, il arrive souvent d’avoir naturellement une augmentation des volumes en fin de phase haussière lors d’échanges prolongés, en particulier lorsque la Fed augmente les taux, comme ce fut le cas à la fin de 1999-2000, « écrit-il.
Julian Emanuel a également observé que La dette sur marge ( Margin Debt) sur le New York Stock Exchange (NYSE), ou les montants sont empruntés et utilisés pour les échanges, avaient atteint un sommet.
Cela s’était également passé en 2000 et 2007.
Julian Emanuel poursuit:
Les nombreuses preuves rassemblées signalent la fin imminente d’une bulle, mais avec un début de « fin de phase haussière ».
Les investisseurs doivent être conscients qu’il faudra faire preuve d’une prudence accrue et commencer à changer de comportement en étant plus sélectif selon les opportunités et en fonction de l’orientation des marchés.
Plus tôt ce mois-ci, Julian Emanuel avait abaissé son objectif pour le S&P 500, de 2225 à 2125.
L’indice a clôturé à 2085 le jeudi.
Source: businessinsider