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vendredi, avril 19, 2024

Le ralentissement des échanges mondiaux intrigue de plus en plus

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maerskAvant 2008, un ralentissement de la croissance des échanges de biens à l’échelle du monde avait déjà été enregistré, la progression des flux régionaux (intra-asiatiques, américains, européens) prenant le relais. Dans un rapport et une présentation hier à Genève, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a pour la première fois alarmé solennellement sur la croissance du commerce global, la plus faible depuis huit ans. Pour la première fois depuis la phase actuelle de mondialisation commencée dans les années 1980, la progression des échanges en valeur a été plus faible que celle de la valeur ajoutée (PIB mondial). «Ce ralentissement est grave et devrait servir d’alarme», a même déclaré le directeur général Roberto Azevedo.

Jusqu’ici, la causalité conjoncturelle ne faisait guère de doute: l’augmentation des échanges est plus ou moins corrélée à la croissance économique en plus volatile. Ce que l’OMC a voulu dire hier, c’est que l’ampleur de la diminution actuelle n’avait pas été anticipée. Ce qui signifie que la dimension structurelle commence à apparaître en période de reprise. L’OMC y voit d’abord et sans surprise une montée en puissance des protectionnismes due, selon les termes mêmes d’Azevedo, «à une hostilité croissante à l’égard de la mondialisation».

D’autres facteurs tout aussi importants sont toutefois évoqués par les géo-économistes. En premier lieu le fait que des puissances industrielles exportatrices comme la Chine et le Brésil cherchent à se recentrer sur leurs vastes marchés intérieurs. Avec des politiques d’affaiblissement monétaire en particulier, équivalant à du protectionnisme.

Autre effet probable, une certaine stabilisation dans l’éclatement des processus de production entre différents pays sur différents continents (sous-traitance et délocalisations). La tendance à l’optimisation géographique de la production de biens a été un important accélérateur d’échanges. Plus ambivalent et difficile à mesurer, les comportements de consommation dans le food et le non-food favorisant la proximité des provenances. Dans les Etats développés surtout, mais aussi dans les économies en rattrapage.

Source: agefi

10 Commentaires

  1. Bah finalement les spéculateurs et ultra libéraux en tout genre vont arriver tous seuls à réaliser ce que les méchants gauchistes et autres écolo extrémises n’auraient même pas oser proclamer : la décroissance
    Trop fort

  2. Qu’il puisse y avoir des acteurs/manipulateurs qui seraient à la sources de nos difficultés économiques, je n’y crois guère, en fait et à mon sens, ils sont tous dans le pire des merdiers et personne ne sait comment en sortir.
    Dans une situation telle que la nôtre, le rasoir d’Occam, consistant à privilégier l’hypothèse la plus simple en prenant en compte l’ensemble des informations à notre disposition, me parait être la meilleurs solution pour pouvoir être au plus proche de la réalité.
    Celle voulant que nous n’ayons affaire qu’à des personnalités de peu de compétence, voire franchement incompétente, me semble la plus plausible, expliquant, par exemple, le grand nombre de cadres de banques ayant, il y a déjà des années, démissionné pour ensuite disparaître, censément en des endroits protégés.
    Une fuite logique des personnalités les plus sensées hors des divers dangers que représentent maintenant de travailler dans de telles institutions.
    C’est pourquoi, partant de cette idée, et prenant en compte celles que j’ai pu développer par ailleurs, je conçois comme réaliste, pour un avenir proche, un effondrement catastrophique de l’économie mondiale, ou, plus cohérent, un arrêt brusque, pour un temps indéterminé, de tous les échanges commerciaux internationaux.
    Les seuls qui pourrons persister seront ceux ayant lieux au sein des pays et entre leurs proches voisins, suivant la qualité de leur production d’électricité et du fonctionnement de leur chemin de fer, ceci en raison de l’arrêt de livraison de carburant.
    Ce qui suivra cet effondrement entrera entièrement dans le plus pur du domaine du politique, soit l’organisation et le maintien de l’ordre.
    Il en sera de même de la politique international, je ne pense pas, en effet, que l’Union-Européenne puisse survivre à une telle situation, vu le silence étourdissant de son administration lors de la crise de 2008, son incompétence, toujours elle, nous y fut démontrée, nous pourrions même nous demander si ses fonctionnaires ne furent pas choisis pour cette raison.
    Prenons en compte aussi le fait que les U.S.A. non plus pourraient ne pas résister à un tel choc, ce qui accentuera la panique de cette fine équipe de bras cassés.
    Donc, si l’U.E. et l’E.U. se retrouveraient en croix (je suis prudent mais j’en suis sûr), l’euro ne pourra que disparaître également, ensuite, tout dépendra de la réactivité de l’équipe gouvernementale en place à ce moment là et de la valeur de ses décisions, dépendant autant de l’intelligence que du taux d’angoisse de chacun.
    Sinon il ne pourra qu’être que renversé.
    La monnaie, par exemple, n’est pas en soit un problème, allez voir l’une des vidéo des conférences de monsieur Asselineau, il me semble que ce soit « le jour d’après (l’euro, ça va de soit) », il y montre très bien que quasiment du jour au lendemain il est possible de remplacer une monnaie par une autre.
    ( Valeur d’une monnaie : la valeur d’une monnaie est directement proportionnelle à sa quantité produite en rapport à la valeur des richesses du pays émetteur, présent et potentiellement futur, ainsi que de ses réserves d’état constituées d’or, d’argent et de platine (celle des ménages ne devant pas être prise en considération  » http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/archive/2016/09/16/troisiemes-aphorismes-et-quelques-billevesees-5848694.html « ).
    Ceci pour dire que je ne crains pas trop pour ma retraite, ni même pour l’existence des banques qui ne pourrons être que nationalisées puisqu’elles seront ruinées, ramassées à la petite cuillère de l’euro symbolique, comme l’avait dit Monsieur Lordon.
    En fait, ma crainte principale concerne l’époque où cet effondrement se produira, et cela pourrait bien être au pire moment, soit à la fin de l’hiver ou au début du printemps, période où les réserves de nourriture sont épuisée sans que la nouvelle soit arrivée à maturité, avec tout ce que cela sous-entend de risques, de tensions et de violences.
    Le reste, comme je l’ai dit, pour le très court terme, n’est plus qu’une question d’organisation.
    Ensuite viendra l’heure, pour un relatif court et moyen terme, de la reconstruction des usines, fabriques et agriculture, là le problème sera immense et complexe, avec même, sûrement, des réouvertures minières, voire l’usage de charbon (nos mines furent fermées pour que Tonton Sam nous vende le sien), aux ingénieur de penser l’ écologie, profitons en, ce sera peut-être notre seule chance de composer une industrie à la moindre des pollutions et économe tant en énergie qu’en eau.

    Pour finir, notre planète est certes finie mais l’univers, lui, ne l’est pas.
    Des matières premières de toutes sortes nous entourent de toutes parts.
    Notre frein principal est un fantastique conservatisme nous donnant l’illusion que tout ce que l’homme pouvait découvrir le fut, ce qui est admirablement faux, songez simplement à trois des questions en science fondamentale auxquelles aucune réponse n’est apportée: pourquoi la physique quantique fonctionne telle qu’elle est décrite seulement mathématiquement (la preuve en est, l’informatique), qu’est-ce qu’est réellement l’énergie noire et la matière sombre (s’il vous plait pour ceux qui en auraient envie et la connaissance, épargnez moi les hypothèses tant que celles-ci ne se seront pas montré être des théories [Toute théorie ‘a de valeur que par son caractère prédictif], ni même les: parce que ça fonctionne, ou les: il n’est pas possible de découvrir ça ou ça, qui ne serait qu’une pensée obscurantiste).
    Ces trois seules questions montrant que notre humanité est loin d’avoir compris l’univers, en fait, pour moi, nous n’en serions qu’au tout début.

    • J’ai oublié, même si les monnaies ne pourrons pas s’évaluer à l’international, sa valeur à l’intérieur des pays pourra être évalué à l’aune des échanges marchands qui s’y produiront et en rapport à l’or qu’il s’y échangera également.

  3. Je ne crois pas que les gens vont se débarrasser de leurs économies mais ils vont les sortir de ce système malade et aux portes de la mort pour les cachées sous leur matelas , ce qui vas aggraver la chute du commerce . Mais seul les premiers y parviendront car sa sera un « look Out  » immédiat , ces institutions n ont pas assez de fonds  » propre  » . Hâtez vous .

  4. Vraiment, je me retrouve devant une situation bien étrange où le petit employé à la retraite que je suis avais prévu par avance ce ralentissement du commerce international, maritime, certes, mais aussi aérien, les preuves ne pouvant que survenir dans un avenir pas si lointain.
    Ainsi donc le dogme serait si puissant qu’il empêcherait nos dirigeants économiques de comprendre que la réalité de ce double ralentissement provient de la désindustrialisation mondiale en cours.
    Alors, permettez-moi de faire une nouvelle prédiction: en raison des nouvelles lois qui seront bientôt votées sur les assurances-vies et autres comptes de même genre, nombre de gens vont se débarrasser de leurs économies et, pour partie, vont en profiter pour faire divers travaux et achats, ce qui va générer un léger mieux économique jusqu’à mi-Janvier/Février, moment de tous les dangers où nous pourrions voir les taux des banques centrales s’envoler pour attirer les prêteurs/investisseurs.
    Investisseurs qui se seront, part ailleurs, reportés sur les matières premières, sans se rendre compte que cela accentuera cette désindustrialisation mondialisée.
    Ce qui fera que nous assisterons à trois éléments déclencheurs, la fin des dépenses des particuliers, la montée des taux directeurs et le surenchérissement du prix des matières premières.
    Maintenant, nous verrons dans quelque mois qui a raison et qui a tort.

    • Theuric post « sensé » comme très souvent. l’idée d’un léger (très léger) mieux semble correcte…mais de toute façon une croissance « infinie » dans un monde « fini » n’est pas possible…(je ne sais qui disait « seul les fous ou les économiste peuvent croire ça… » l’apparition des « émergents » ( pas de bol très ou trop nombreux) a « avancé » le début de la désindustrialisation….fin de cycle pour l’humanité qui s’adaptera…

    • J’aime votre commentaire mais un petit doute me gagne quand à voir les taux directeurs monter en particulier au Etats Unis et secondairement en Europe, je m’explique.

      La dette Américaine officiel ( manipulé ) fait déja état de quasiment 20 milles milliards $, une augmentation du taux directeur ferait exploser les intérêts de la dette et avec un taux de chômage qui dépasse les 20 % le pays serait plonger dans le chaos !

      La même chose en Europe car avec un Président Français mou du slip ( quand on l’appelle Flamby ce n’est pas pour rien ) qui se sert des taux bas pour faire plus de dette au lieu de rembourser de la dette cela ne peut mener qu’à la catastrophe !

      Ou alors de suivre l’idée de Lagarde qui appelle de ses voeux à un grand reset mais qui demanderais une spoliation de 15 & 20 % des comptes des épargnants pour solder la dette mais cela déclencherait un bank run, suivit d’un truc bien supérieur à mai 68 et surtout un anéantissement complet de la confiance des particuliers envers les banques ce qui dynamiterais tout le système !

      Nous sommes dans l’incertitude la plus complète et quelque chose me dit que quelque soit la solution le chaos va être de la partie 🙂

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