27.6 C
Paris
vendredi 2 mai 2025 - 19:11

Simone Wapler: Une bombe à 380 milliards de dollars

A LA UNE

Ce que nos dirigeants vous cachent : découvrez-le en Cliquant ci-dessous ! 🔥

LES DERNIÈRES VIDÉOS

nuclear-explosion152 000 milliards de dollars de dettes dans le monde.

En gros deux fois les richesses produites annuellement dans le monde.

“Par définition, la démocratie ne se reconnaît pas de limite” écrivait Vladimir Volkoff dans Pourquoi je suis moyennement démocrate. Une démocratie ne s’endette-t-elle pas uniquement pour le bien de ses administrés ?

C’est ainsi qu’une grande partie de cette dette est publique, garantie par les contribuables.

Tous les jours des intérêts sur cette dette sont dus.

Imaginez que ces intérêts augmentent de 0,25%. Pas grand-chose, n’est-ce pas ?

0,25% x 152 000 milliards de dollars = 380 milliards de dollars (je remercie mon aimable lecteur C.J. d’avoir fait le calcul).

380 milliards de dollars d’intérêts à payer en plus.

Mais cela fait aussi 0,54% du PIB mondial. Donc 0,54% de PIB en moins et 0,54% de croissance en moins.

En juillet, la croissance mondiale prévue par le FMI s’établissait à 3,4% et était déjà jugée décevante ou molle.

Une simple arithmétique montre que 0,25% d’augmentation de taux ampute la croissance mondiale d’un sixième de sa maigre valeur.

Que vont dans ces conditions devenir les investissements hasardeux faits avec de l’argent emprunté, du levier ?

Ils pourraient ne pas êtres remboursés, dans ce cas l’économie mondiale affronterait une déflation, une destruction de crédit et de monnaie. A moins évidemment que les banques centrales ne rachètent tout, que nous assistions à de gigantesques QE. Auquel cas ce sera une dépression inflationniste.

C’est pour cela que nous estimons toujours que l’or est un actif financier à détenir en protection. Il ne peut pas être détruit dans le processus de destruction de dettes et il protégera de l’inflation si (lorsque) les banques centrales perdront le contrôle de la situation monétaire.

Oui, l’or baisse en dollar.

Le cours de l’Or va t-il réellement atteindre 20.000 dollars l’once suite à sa récente attaque ?

Un ancien associé de Soros explique que la Fed est responsable de la chute abrupte des cours de l’Or et de l’Argent

Oui, les perspectives à court terme sont plutôt baissières. Le monde est suspendu à l’élection présidentielle américaine. Des spéculateurs sur la hausse du prix de l’or vendent préférant encaisser leurs bénéfices. D’autres spéculateurs vendent croyant en la hausse du taux directeur de la Fed en décembre et à la disparition à tout jamais de l’inflation.

Mais tout ceci est un raisonnement de spéculateur en dollar, d’intervenant de marchés financiers.

Descendons dans le monde réel. Voyez ce qui s’est produit avec la livre sterling récemment. Supposez que vous soyez un épargnant britannique ; vous avez pris la précaution d’abriter quelques liquidités dans l’or en début d’année 2016. Survient le Brexit en juin et les flash krachs sur la livre en octobre.

Voici l’évolution du cours de l’or coté en livre sterling (courbe bleue) depuis douze mois. En comparaison, ce graphique fait aussi figurer le cours de l’or coté en dollar (courbe rouge).

161014_lca_cours_or2

Vous pouvez constater que l’or est passé de 750 livres l’once à 1 040 livres l’once, soit une progression de plus de 38% depuis le début de l’année civile et une hausse depuis le Brexit d’environ 23%.

Notre épargnant britannique pourrait aujourd’hui revendre son or et acheter un bien en en dollar ou en euro sans avoir à subir l’érosion du pouvoir d’achat de sa monnaie nationale.

Bref, l’or a bien joué son rôle de protection.

Au moment où le sort de l’euro devient de plus en plus incertain, remis en cause par des économistes et “intellectuels” grand public, ce constat sur la livre est à garder à l’esprit.

Mais pourquoi, me direz-vous, notre épargnant britannique n’irait-il pas ouvrir un compte en dollar ou en euro pour se protéger ?

C’est là que nous en revenons aux dettes. Toute monnaie n’existe plus aujourd’hui que sous forme de dettes — et il y en a trop. L’or est le seul actif financier qui ne soit la dette de personne. L’or est le seul actif financier qui mette des limites, c’est pourquoi il est haï des gouvernements. C’est pourquoi nous pensons que c’est la plus fiable des protections en cas de crise monétaire et bancaire.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Source: la-chronique-agora


simone-waplerSimone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l’éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd’hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers.

Elle a publié « Pourquoi la France va faire faillite » (2012), « Comment l’État va faire main basse sur votre argent » (2013), « Pouvez-vous faire confiance à votre banque ? » (2014) et « La fabrique de pauvres » (2015) aux Éditions Ixelles.


               
Le retour au Standard Or d’Antal Fekete                            Dernière intervention de P.Herlin sur l’or
                      

[AMAZONPRODUCTS asin= »2914569661,2865532321,2914569823,2297004788,2915401233″ partner_id= »busbb-21″ locale= »fr »]

12 Commentaires

  1. Intéressant, mais scenaris un peu bisounours …

    J’en ai un autre :
    – l’un des 49 qui n’ont pas le magot n’a franchement pas envie de travailler
    – il tue le riche et lui pique son magot
    – puis il embauche trois ou quatre sbires pour le défendre et harceler les autres
    – pour être tranquilles, il devront payer
    – il finiront par être tous esclaves du premier

    oui, je sais, pas drôle et même franchement désagréable, mais je pense que tu es au courant : c’est l’histoire de l’humanité

    C’est pourquoi je fais déjà partie du rang des exclus

    En tout cas merci pour ce travail 🙂

    • Mon commentaire se voulait pédagogique mais le vôtre l’est tout autant. Bravo. Je conclue que ce qui est primordial pour survivre c’est de bien connaître son environnement et de s’y adapter. Quoi que l’on pense on vit tous dans la jungle et je regrette l’éducation actuelle qui promouvoit la participation au dépens de la compétition. La maman demande à son jeune fils s’il a gagné aujourd’hui. Le fils répond: Non j’ai encore perdu. La maman réplique: c’est pas grave puisque tu as fait ton possible. Débilitant. Moi à mon fils, je répond: Tu as fait ton possible, c’est bien mais vient avec moi on va essayer de savoir pourquoi tu as encore perdu et on va trouver le moyen de gagner la prochaine fois. Car accepter de perdre c’est le meilleur moyen de continuer de perdre.

  2. La seule chose à faire c’est rebrancher votre cerveau et de réfléchir par vous même.
    Ne laissez plus décider les autres a votre place, vous avez votre libre arbitre utilisez le et respectez le libre arbitre des autres, ceci et la loi universelle qui régit tout, personne n’est mieux que toi. Personne n’est moins que toi.

  3. @ DONAT
    Entièrement d’accord avec vôtre analyse.
    Pour encore amplifier le problème bancaire ,boursier et financier ,il faut y ajouter le problème humain de l’emploi qui se raréfie à cause de l’informatisation ,de la robotisation et de l’externalisation .
    Tout le commerce s’effondre peu à peu ainsi que l’industrie à cause de l’augmentation (pourtant camouflée)du chômage qui ne procure plus de revenus suffisants pour consommer .
    Les cerveaux malades qui nous dirigent vont tenter de juguler ce problème en mettant en place le REVENU UNIVERSEL qui dans un premier temps va redonner du pouvoir d’achat mais qui aura le désastreux avantage de ne plus donner envie de travailler .
    Les deux clans sionistes (aux contours peut être pas si clairs que vous les définissez) qui s’affrontent ont assurément le même objectif :LA GOUVERNANCE MONDIALE .
    S’ils en arrivent à la guerre avant d’avoir fait main basse sur la plus grande partie de nos avoirs le chaos ne leur rendra pas service ,c’est pourquoi il me semble qu’ils vont faire un chantage à la guerre pour nous faire accepter un gouvernement mondial,une religion mondiale assortis d’un social communisme universel et d’un contrôle de chaque individu par une puce RFID .
    De toutes façons même si ce chantage à la guerre marche ,un peu plus tard il y aura quand même la guerre .
    Il faut ajouter à ce sombre tableau le problème de la production agricole dont les augmentations de production sont arrivées à leur terme ,dont les exploitants sont ruinés et dont le métier très dur n’intéresse plus personne sans compter les problèmes d’approvisionnements inéluctables des exploitations ainsi que la destruction des cultures avec les intempéries (gel,tempête ,sécheresse,inondations ,maladies qui en découlent etc)
    10% de récolte en moins au niveau mondial ,c’est l’assurance d’une flambée des prix conduisant à des émeutes de la faim .
    Les sionistes qui dirigent le monde nous mènent vers un point de non retour .

  4. Bonjour
    en faite, cela fait bien logtemps qu’ils ne se preocuppent plus de la dette . Des evenements pour 2017 arrivent et la dette ne sera plus qu’un vieux souvenir. Cet evenement est bien entendu Nibiru ou planete X . J’en vois qui sourient mais il faut pas , c’est une realite .
    Il est prevu de fortes perturbation climatiques ( volcan et surtout tsunami geant ) alors la dette……..
    Cela peut preter a sourriire mais malheureusement cela ne l’est pas .

    • Nibiru le probleme c’est que ça fait des annees qu’ils en parlent et les videos que j’avais vu c’etait toujours des lens flare ou trucage mais jamais rien de realiste. En plus moi j’ai encore entendu une nouvelle date :2022 donc je ne suis plus ça, je n’y crois plus.

  5. A B C d’une situation économique complexe.

    Je ne suis spécialiste de rien alors j’écris ce texte sans prétention. Il représente un résumé de ce que j’ai appris sur des sites comme celui-ci. Rien de nouveau mais peut-être un résumé valable pour aider certaines personnes à comprendre la situation complexe à laquelle nous sommes confrontés.

    Aujourd’hui un peu perplexe, je dois l’avouer, vis-à-vis une situation économique dont les fondamentaux empirent de jours en jours mais qui continue sa petite trajectoire apparemment tranquille, je remets encore une fois en question toute mes conclusions et revérifie tout de A à Z. Ai-je tout faux depuis le début? Une ou des variables majeures m’auraient-elles échappé et qui justifieraient cette magistrale erreur d’appréciation? Y a-t-il eu de nouveaux faits imprévus qui seraient survenus et qui auraient changé le cours prévu de l’histoire? Faut-il réécrire un nouveau scénario à partir de nouvelles données?

    Toute situation complexe demande pour être comprise une pondération des variables qui la sous-tendent. Plus ces variables sont nombreuses plus il est facile de faire erreur sur la conclusion à tirer si ces variables ne sont pas maîtrisées correctement. Je vais donc remettre mon jugement en question en appliquant ce principe et isoler les principes fondamentaux des variables plus secondaires et voir où cela va me mener. Bien entendu je suis conscient qu’une situation économique peut être influencée par des considérations politiques, géopolitiques ou autres et c’est forcément le cas présentement alors je vais d’abord analyser la situation économique que nous vivons sans ces influences et je vérifierai par la suite comment ces influences extérieures peuvent venir en modifier l’évolution.

    1.- A B C de la situation économique actuelle :

    • A : Avant la crise de 2008 on en était arrivé à la conclusion que les niveaux d’endettements tant publics que privés étaient parvenus à des niveaux dangereux dans presque tous les pays industrialisés et que des mesures étaient devenues urgentes si on voulait éviter le pire. Ces mesures étant principalement : la fin des déficits publics par un resserrement budgétaire et la mise en place de mesures efficaces pour générer une inflation contrôlée (2-3%permettant de reporter l’échéance inexorable qui était attendue.
    • B : La crise de 2008 est venue jeter une douche froide sur ces beaux objectifs. Les mesures adoptées pour juguler cette crise ont rendu bien difficile l’atteinte des objectifs prévus. Au contraire, les Bail-Outs pour sauver les banques en difficultés, la baisse des taux d’intérêts jusqu’au point de devenir négatifs, les impressions monétaires massives ont tous contribué à empirer de manière spectaculaire une situation déjà préoccupante. Les dettes publiques ont littéralement explosé, les contrôles budgétaires prévus sont devenus non prioritaires et la situation générale de la dette publique est devenue totalement hors de contrôle dans plusieurs pays, surtout les plus stratégiques comme les US, la Chine et l’Europe et l’échéance inexorable anticipée et que l’on désirait retarder est subitement devenue imminente.
    • C : Aujourd’hui on en est là. Il n’y a plus d’échappatoire. Alors toutes les forces en présence son conjuguées pour retarder l’échéance inévitable quel que soit le prix final qui devra être payé. On joue de toute part le court terme et ce, même si cette stratégie suicidaire aura pour effet d’hypothéquer encore davantage l’avenir. Cet avenir, il est connu depuis des siècles maintenant. Quand la dette publique devient insoutenable, quand il devient clair qu’elle ne pourra jamais être remboursée, la seule issue devient son abolition totale ou partielle et sa contrepartie, la confiscation de l’épargne principalement subie par les classes moyennes. Puisque l’on vit dans la plupart des pays développés dans des sociétés de droit (même si parfois on peut en douter), la manière « légale » de réaliser ces deux entreprises reliées, c’est l’inflation ou à la limite quand le problème est devenu trop grand, comme c’est le cas présentement, l’hyperinflation.

    Résumé :
    A : Une dette préoccupante qui appelle des mesures de restriction budgétaire majeures.
    B : Une perte de contrôle qui appelle des mesures monétaires exceptionnelles et désespérées
    C : Une hyperinflation qui a pour effet d’éliminer toute ou une partie importante de la dette mais qui consume l’épargne du même coup.

    On en est là. C’est sens unique. Pas de retour en arrière possible. Il n’y a que les modalités qui peuvent varier. Mon scénario tient toujours la route. Je peux me rassurer sur mon analyse originale. Je n’avais pas tout faux même si je ne peux certainement pas me rassurer sur l’avenir qui nous attend.

    Je vais parler un peu maintenant de toutes ces choses qui se passent en parallèle actuellement et qui viennent embrouiller le portrait de départ pourtant simple au point que l’on peut arriver à ne plus y voir très clair.
    Les cygnes noirs :

    Toutes les forces en présence, celles qui comptent, celle qui peuvent changer les choses ou tout au moins influer sur leurs échéances, même si ces dernières sont inéluctables, vont tout mettre en œuvre pour retarder l’échéance et leurs moyens d’actions sont considérables. On parle ici des Banques Centrales ou des gouvernements principalement. Mais tout n’est pas nécessairement sous contrôle. Un jour ou l’autre un événement inattendu ou sinon incontrôlable peut survenir et précipiter la fin du processus. Ce type d’événement s’appelle cygne noir. On en a pour exemples, la situation des banques italiennes, le cas de la Deutsch Bank, la situation de la Chine qui nous échappe en raison de son opacité, le Brexit, etc. Pas de cygne noir, la situation s’étire et s’étire. Un cygne noir, c’est la panique instantanée.

    Les politiciens :

    C’est bien connu que les politiciens agissent sur le court terme. Alors il n’est pas surprenant de constater que leurs décisions iront toutes dans le sens de retarder l’échéance même si c’est au prix de l’avenir qui sera davantage hypothéqué. Ils ne seront probablement plus en poste pour en assumer la responsabilité. Il y a aussi une autre grande préoccupation chez le politicien. Il ne veut pas être tenu pour responsable de la catastrophe. Il pourra donc user de tout son pouvoir qui est grand pour camoufler la vérité, trouver un bouc émissaire ou même à la limite déclencher une guerre pour mettre sur la table un problème encore plus grand que le premier et détourner l’attention du public vers cette nouvelle cible.

    L’or, l’argent et les actifs tangibles :

    J’ai parlé de l’inflation mais je n’ai pas parlé de la valeur des monnaies papier. Une dévaluation de la monnaie papier avec des prix en valeur réelle stable pour les biens de consommation ou une augmentation des prix avec une monnaie non dévaluée, c’est du pareil au même. La seule manière de se protéger contre l’inflation ou la dévaluation monétaire c’est d’avoir son épargne placée dans des biens tangibles comme une maison, un terrain, de l’or physique en main. À la limite ce pourra être des biens de consommation non périssables d’usage courant aussi rudimentaire que du papier de toilette, du savon et des conserves alimentaires. Tous ces biens verront leur prix augmenter avec l’inflation et constitueront donc de ce fait des éléments de protection.

    Les marchés :

    La plupart des non-initiés pensent qu’actuellement il y a peu ou pas d’inflation. C’est faux. Il y a actuellement beaucoup d’inflation. Toute cette imposante masse monétaire qui a été imprimée et qui a fait exploser littéralement le niveau de la dette mondiale a été absorbée en majeure partie par le système bancaire qui l’a investie en grande partie directement ou indirectement dans les marchés obligataires ou actions. Les marchés obligataires qui ont émis des titres à rendement zéro ou même négatifs vont voir la valeur de tous ces titres fondre comme neige au soleil dès que de nouveaux titres seront émis avec des taux supérieurs, ce qui est d’ailleurs commencé. Pour ce qui est du marché des actions, on sait tous qu’il constitue une gigantesque bulle qui a vocation à exploser sous peu.

    Les DTS du FMI :

    Quand un système financier s’effondre, les banques évidemment sont au cœur même de l’action. Les banques ne sont pas toutes à risque au même niveau, c’est clair, mais elles sont toutes intégrées dans un système international commun. Le fait qu’une ou des banques ne soient plus solvables va nécessairement et très rapidement « gripper » cette machine et du jour au lendemain, toutes les banques y compris celles dont les finances sont les plus saines, n’étant plus en mesure d’évaluer la solvabilité des autres vont cesser de se faire confiance entre elles et le système bancaire mondial tout entier va s’en trouver paralysé. En 2008 les gouvernements ont rapidement réagi et cautionné (se porter garant de) l’ensemble de ces échanges, ce qui a rapidement remis la « machine » en route. Cette fois, même les gouvernements ne sont plus solvables alors le même remède pourrait bien ne pas fonctionner.

    Une monnaie existe qui n’est émise par aucun pays mais bien par le FMI. Ce sont les DTS (droits de tirage spéciaux). C’est une monnaie papier qui comme toutes les autres ne repose que sur la confiance que les utilisateurs veulent bien lui porter. Des gens bien informés pensent que ces DTS ont vocation à remplacer le US$ dans les échanges internationaux. Les grands détenteurs d’obligations nationales, principalement américaines mais pas seulement pourraient vendre ces obligations au FMI qui les paierait avec sa monnaie imprimée pour la circonstance, des DTS. Ces DTS seraient garantis par toutes ces obligations nouvellement mises aux mains du FMI et on dit que même la Chine serait plus rassurée avec des réserves monétaires en DTS qu’en obligations en US$. Cette histoire de DTS est vaste et complexe. Je ne vais pas en parler davantage sauf pour dire que si ce nouveau système s’installe avec succès, il sonnera le glas du US$ comme monnaie exclusive des échanges internationaux, sa valeur baissera considérablement (on parle d’au moins 50%) et le système pourra bénéficier d’une bouffée d’air frais qui retardera possiblement de plusieurs années (3-5 selon moi) le processus global qui mènera de toute façon à une hyperinflation mondiale généralisée ou presque.

    L’élite financière mondialisée et l’influence sioniste.

    On dit dans certains milieux qu’une certaine élite serait aux commandes et contrôlerait l’ensemble de ces événements. Moi j’y crois jusqu’à un certain point mais que l’on adhère ou pas à ces croyances change peu de choses au final. Pour résumer en deux mots la nature des problèmes auxquels nous sommes confrontés je dirai simplement ceci.

    Il y a des revenus provenant du travail qui produisent de la richesse nouvelle et réelle et qui justifient l’impression monétaire. Il y a des revenus du capital (épargne) qui financent la production, la facilite mais dont la rémunération (rendement, intérêt) ne produit rien et qui parasite le système et le conduit inéluctablement à sa perte de manière périodique tout au long de l’histoire. Un rendement sur l’épargne de 2% qui se perpétue sur 50 ans finit par consommer la totalité de la masse monétaire en circulation s’il n’y a pas d’inflation et si l’augmentation du PIB ne dépasse pas en moyenne ces 2% par an. Le système peut durer plus longtemps en s’appuyant sur de la dette supplémentaire qui hypothèque cependant l’avenir ou si le PIB annuel augmente de plus de 2% ou si l’inflation est supérieure à 2%. Alors, que l’élite profite du système ou pas, l’aboutissement est le même. Des Banques Centrales étatiques qui prêteraient sans intérêts et seulement pour des activités productives de biens tangibles seraient une solution mais il ne faut pas rêver en couleur.

    Pour en finir avec ce thème des élites, je crois qu’elles existent et qu’il y en a deux. L’une contrôlerait entre autres le FMI, la BRI presque toutes les Banques Centrales du monde et serait devenue il n’y a pas si longtemps partisane d’une gestion mondiale multipolaire. Sa présence est mondiale mais son centre principal de direction serait la City de Londres. L’autre élite est Américaine, partisane de la domination exclusive du monde par les Américains donc monopolaire et pourrait bien nous entraîner dans un conflit militaire mondial bientôt car elle ne tolérera pas la montée en puissance de la Chine et de la Russie. Elle est responsable du bordel en Syrie et des tensions montantes en Mer de Chine. Ces deux élites, qui sont en guerre ouverte l’une contre l’autre, sont quoi qu’il en soit fortement noyautées l’une comme l’autre par des Sionistes. La multipolaire domine les Banques Centrales et la monopolaire domine les grandes banques de détail et d’investissements américaines (Waal Street) et bien des médias Main Stream.

    En résumé :

    Tout ce qui vient sur nous est prévisible car c’est une répétition historique du passé. Les seules surprises sont dans les détails et dans l’échéancier. Certains vont s’enrichir et d’autres, la majorité, vont perdre. Certains vont juste mieux résister parce que mieux informés. L’humanité est manipulée par une minorité. Elle l’a toujours été et elle le sera toujours. Croire le contraire c’est oublier une des lois les plus fondamentales de la nature. Il y a des dominants et des dominés. Il y a aussi des exclus. Celui qui n’a pas la force pour dominer mais n’a pas envie d’être l’esclave de personne peut toujours s’exclure du système et vivre en marge sans subir la domination et en préservant une bonne partie de sa liberté. Pour cela il faut cependant avoir au moins la force de se dominer soi-même. La majorité des êtres humains n’ont même pas cette force minimale alors ils accepteront l’esclavage pour survivre. Une bonne partie de cette force minimale qui est nécessaire pour vivre en marge proviendra de l’information pertinente. Qui peut survivre dites-moi dans un environnement qu’il ne connait même pas? Il faut comprendre son environnement et se prendre en mains. L’hyperinflation s’en vient. Soyez prêts… et patients.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


LES PLUS POPULAIRES 🔥