Cette décision était attendue. Elle est désormais confirmée : Haruhiko Kuroda se succédera à lui-même à la tête de la Banque du Japon. Après tout, quoi de plus logique. Comme l’a dit l’un de ses plus fervents adversaires qui siège au parlement japonais, s’il a mené toutes ces politiques ultra-accommodantes et potentiellement catastrophiques, c’est à lui de continuer à piloter le navire.
Selon cet article du Japan Times, cette décision signifie que la BoJ devrait poursuivre sur la voie de politiques agressives :
« La décision du Premier ministre Abe de continuer avec Kuroda à la barre de la banque du Japon indique que les stimulations vigoureuses vont se poursuivre. Le raffermissement récent du yen pourrait repousser encore davantage la normalisation des politiques.
C’est le message lancé par le résultat d’un sondage mené auprès de 26 économistes suite à la confirmation de Kuroda, ainsi que la nomination de ses adjoints Masayoshi Amamiya et Masazumi Wakatabe. Seulement 3 des experts interrogés estiment que les nominations vont changer le cours des politiques monétaires de la banque centrale. Nombreux sont les économistes qui ont cité le marché des changes comme étant un problème pour la BoJ.
Tu m’étonnes !
Pour le « travail » qu’il fait et pour lequel il doit avoir une paye pharaonique, lui il est volontaire pour bosser jusqu’à 90 ans …
Cela montre juste qu’il y a une grosse différence à faire entre un « travail » et un « emploi ».
Il y a des gens qui n’ont pas d’emploi, mais qui fournissent une grosse quantité de travail, mais il y a aussi ceux qui ont un emploi et qui ne travaillent pas beaucoup au sens strict du terme, ces derniers pensant (pour les autres) que la retraite trop tôt c’est une aberration, pour moi l’aberration ce serait plutôt eux …
Bien dit!
ces japonais m’épatent : on vient de repousser leur retraite à 80 ans, pas une seule émeutes et on reconduit en poste ceux qui sont responsables de ce désastre ! j’hallucine !