« Actuellement calculés à partir des revenus enregistrés deux ans plus tôt, les APL seront désormais calculés à partir de revenus plus récents. »Il y a un mot savant pour désigner le fait de prendre en compte les revenus récents, c’est la « contemporanéité ».Et la « contemporanéité » est permise par… la mise en place du prélèvement à la source !!
Cela veut dire que toutes les aides, et autres prestations, ne seront plus versées en fonction de revenus basés sur vos gains d’il y a deux ans, mais sur vos gains actuels.L’État espère donc pouvoir économiser quelques milliards d’euros de cette façon-là.Et vous voyez l’un des premiers effets de la mise en place du prélèvement à la source, qui n’a évidemment pas été pensé pour votre bien, mais pour celui des finances de l’État, ce qui n’est pas la même chose.« D’après Les Échos, la réforme doit par ailleurs permettre d’économiser un milliard d’euros, dans l’idée que les revenus de début 2019 seront globalement plus élevés que ceux observés deux ans auparavant : cela réduirait mécaniquement le montant des aides. »
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
pour ma part, je suis le b…sé de service. j’étais salarié en 2016, puis retraité en debut 2017 avec un retard de plus de 8 mois des versements de mes droits, et donc en 2017 je n’ai touché que des clopinettes. J’avais espéré toucher des apl en 2019 (le retard des versement est du à l’administration – carsat). Et là.. je ne toucherais certainement rien ou si peu
A croire que c’est moi que Bercy visait.
L’effet inverse sera vrai aussi en cas de crise la perte d’emploi on aura droit à l’APL couteau a double tranchant