« Niches fiscales : Bercy engage d’âpres négociations avec les entreprises »Il faut dire que comme le dit le proverbe de fiscalistes, dans chaque niche fiscale se trouve un chien qui mord !!Logique que les gens aient les crocs. Les impôts sont tellement élevés et confiscatoires dans notre pays que les gouvernements successifs créent des impôts tellement insupportables qu’ils doivent créer immédiatement après (l’année suivante en général) l’antidote sous forme d’une niche fiscale qui vient compenser (toujours en partie seulement) les effets désastreux.
Le gouvernement Philippe est donc en quête de sous-sous. L’idée serait de raboter des réductions données à certains comme par exemple le CICE ou encore le taux réduit sur le gazole non routier comme pour le secteur des travaux publics.
Des députés veulent supprimer des niches fiscales Bruno Le Maire a-t-il raison d’avoir une opinion « totalement opposée » à la suppression des niches fiscales ?
Cela devait se faire en novembre dernier, mais le gouvernement très courageusement face à une convergence des Gilets Jaunes et des pelleteuses avaient reculé… mais voilà, maintenant, il remettrait bien la mesure sur le tapis.
La niche du gazole!
C’est plutôt bon pour les Gilets Jaunes, car sur le gazole non routier, beaucoup d’agriculteurs en plus des entreprises pures de TP sont concernés.
En effet, beaucoup de nos paysans font également l’hiver du terrassement ce qui met du beurre dans leurs épinards.
Vous coûtez un pognon de dingue et Darmanin veut calculer combien chacun de vous coûte !! Niches fiscales. Assistanat de pauvres, assistanat de riches: 100 milliards d’euros en 2018 pour les niches fiscales.
Va falloir faire sortir quelques tracteurs et autres pelleteuses, c’est généralement efficace contre les gouvernements.
Le mieux serait quand même juste de mettre fin au taux réduit de TVA pour les restaurateurs qui n’ont pas augmenté leurs salariés, ni franchement baissé le prix des menus!!! Ce sont les coffres pour le « black » qui se sont sensiblement remplis.
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat