C’est la dernière étude d’Oxford Economics qui lance un pavé dans la marre de l’emploi industriel qui est évidemment en train de se faire laminer. Ce carnage devrait se poursuivre, et concerner environ 20 millions de postes dans l’industrie.Le « précariat » à de très beaux jours devant lui.« La révolution robotique s’accélère rapidement, alors que les progrès technologiques rapides de l’automatisation, de l’ingénierie, du stockage d’énergie, de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage machine convergent. Les résultats d’une portée considérable transformeront les capacités des robots et leur capacité à prendre en charge des tâches autrefois exécutées par l’homme.
Déjà, le nombre de robots utilisés dans le monde a triplé au cours des deux dernières décennies, pour atteindre 2,25 millions. Les tendances suggèrent que le stock mondial de robots se multipliera encore plus rapidement au cours des 20 prochaines années, atteignant jusqu’à 20 millions en 2030, dont 14 millions en Chine seulement. Les implications sont immenses et les défis émergents pour les décideurs politiques sont tout aussi redoutables en termes d’échelle.La montée en puissance des robots va stimuler la productivité et la croissance économique. Et cela mènera à la création de nouveaux emplois dans des industries qui n’existent pas encore. Mais les modèles d’entreprises existants dans de nombreux secteurs seront sérieusement perturbés et des millions d’emplois existants seront perdus. Nous estimons que jusqu’à 20 millions d’emplois manufacturiers seront perdus pour les robots d’ici 2030 ».
En 2030, il n’y aura plus de pétrole en Arabie Saoudite, et 20 millions de chômeurs en plus… nous les enverrons dans les champs cultiver les patates à la main…
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Puisque la France a déjà ruiné volontairement son industrie pour fabriquer des fonctionnaires à la chaîne, elle ne craint pas l’arrivée des robots.
La demande, ce sont les autres producteurs. Les produits s’échangent contre les produits. Plus il y a de production (avec les robots), plus il y a de demande. Si les robots n’achètent rien, les propriétaires des robots achètent tout. Soyez propriétaire des robots.
Sinon, en 2030, il y aura toujours du pétrole en Arabie, sauf si l’Iran a atomisé son voisin entre temps.
« En 2030, il n’y aura plus de pétrole en Arabie Saoudite »
Elle est là la vraie info.
C’est à cela qu’il faut se préparer : la fin imminente de l’Homo-Petroleum.
La croissance c’est aussi de la consommation. Or, sans pouvoir d’achat, pas de consommation. Les robots n’achètent rien et les chômeurs qui cultivent leurs patates n’entrent pas dans le calcul du PIB. Ceci remet en question les concepts économiques basés sur la circulation de l’argent.
Cet article aurait été d’actualité… dans les années 80. Attendre les nouveaux robots et l’I.A, c’est ignorer que cela existe depuis plus de 30 ans.
« La montée en puissance des robots va stimuler la productivité et la croissance économique. » Elle stimule surtout la perte de pouvoir d’achat et, par ricochet la diminution des ventes et, je le répète, ce mouvement s’est amorcé il y a bien longtemps.
On en revient à cette absurdité économique: « Il faut favoriser l’offre mais pas la demande. » Le problème c’est que la demande… ce sont les clients!