Privatisation : la FDJ sera valorisée plus de 3 milliards d’euros et Bruno Le Maire a dévoilé hier matin la fourchette de prix fixée pour l’introduction de la FDJ.Le prix de l’action a été établi dans une fourchette de 16,50 € et 19,90 euros.Il y aura 191 millions d’actions émises.
Cela permet une valorisation estimée entre 3,15 et 3,8 milliards d’euros.
Alors faut-il acheter à ce prix-là ?
Disons que le prix est excellent pour l’Etat puisque sur la base de 122 millions d’euros de dividendes versés et sur un prix de vente de 3.8 milliards fourchette haute cela représente 31 années de dividendes distribués !!!Autant dire que c’est une excellente affaire pour l’Etat.Pour les actionnaires, il faudra attendre pour savoir, et cet investissement pourrait sans être catastrophique être bien médiocre.Vous pouvez visionner cette vidéo où j’analyse plus en détail la valeur, pour vous apporter des éléments de réflexion et d’appréciation des risques méconnus.
Nicolas Chéron: L’état vend encore une de ses « boîtes à Cash ». A quoi bon garder ce qui fonctionne ? Gaël Giraud: “La privatisation de la France est en marche…”
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Il vaut mieux acheter après le krach.
Non…
Argumente.
Non
Sans oublier que les bourses ne sont pas particulièrement bon marché et qu’une correction est peut-être proche!
Non surtout pas…
Ce matin a la radio, les intervenants savaient déjà que la valeur de l’action une fois achetée allait déjà baisser mais que les dividendes annuels permettraient de se rattraper sur le long terme.
c’est donc qu’ils savent qu’il y a un trou à boucher et que l’apport d’argent frais va maquiller le bilan et ils pourront dire que tout va bien même si cela se fait aux dépends des nouveaux actionnaires !
En comptabilité on appelle ça faire de la cavalerie : c’est pénalement condamnable mais là comme c’est une grosse boite en cheville avec l’état qui très certainement finance des campagnes électorales, alors tout va bien dans le meilleur des mondes ! Ce pays m’écoeure (remarque : les autres font pareils)