Pour Emmanuel Macron les superlatifs sont de sortie comme à chaque fois lorsque l’on parle d’affaires européennes.Le président a même dit : « Depuis l’euro, nous n’avions pas connu une telle avancée« .Pourtant, par rapport à l’euro, ce qu’il vient de se passer n’a strictement rien à voir, et comparer la portée de l’accord d’hier, à la mise en place de la monnaie commune est une ineptie historique.
Cela dit, nous comprenons tous ici l’utilité de faire des moulinets de la part de nos mamamouchis qui écrivent leurs propres propagandes.
Le problème n’est pas les satisfecits qu’ils se délivrent eux-mêmes.
Le problème c’est de sortir la tête de l’eau et le nez du guidon pour bien comprendre ce qu’il s’est passé, et quelle est la réalité de cet accord.
Un plan de relance massif est adopté : un emprunt commun pour répondre à la crise de manière solidaire et investir dans notre avenir. Nous ne l’avions jamais fait ! La France a porté sans relâche cette ambition. https://t.co/x3ltuf69Ca
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 21, 2020
Oui, pour la première fois il y a une dette commune !
Disons-le sans attendre. Oui. Pour la première fois en Europe il y a une dette commune.
Oui, pour la première fois l’Union Européenne va s’endetter au nom de tous.
Mais c’est à peu près la seule chose, car pour obtenir l’accord des pays qualifiés (pour ne pas dire insultés) de radins, il a fallu les assurer qu’ils n’auraient pas à payer la note.
Il n’y a donc dans ce dispositif d’endettement, pas grand chose d’intéressant économiquement en réalité.Que sait-on exactement ?Pour la partie « subventions », les eurobéats réclamaient 750 milliards d’euros à l’origine, puis ont proposé 500 milliards d’euros et cette catégorie a été finalement réduite à 390 milliards. En parallèle, la partie prêts a été revue en hausse de 250, initialement proposés à 360 milliards.Ces changements ont été nécessaires en raison de la pression exercée par les 5 pays dits « frugaux » (Autriche, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Suède).Mais ce n’est pas tout.Pour finir de convaincre les « radins », les dirigeants du Conseil européen, à commencer par le président français Emmanuel Macron, ont dû consentir des rabais financiers considérables à ces même pays. Par rapport à la proposition initiale de Charles Michel, ces hausses des rabais vont de 22 % pour les Pays-Bas à 138 % pour l’Autriche !En clair, la France en particulier, s’est arrangée pour que les pays dits « radins » n’aient rien à payer.Ce plan de leur coûtera rien.Ils bénéficient donc de mesures dérogatoires pour les mettre à l’abri de la solidarité européenne.
Il y a donc bien pour la première fois une mutualisation des dettes, mais avec des clauses qui excluent certains pays de la nécessaire solidarité liée à une telle mutualisation.
Cela veut dire quand on va plus loin dans le raisonnement, que des pays comme l’Autriche, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas, ou la Suède n’ont accepté la mutualisation des dettes qu’à condition qu’ils ne fassent pas partie des pays qui devront payer !!!
Comme à chaque accord, nous avons les communiqués de victoire, pas les détails de fonctionnement.
Mais ce n’est pas tout.
Pour le moment, nous n’avons évidemment pas les détails de ce plan.
Or comme chacun le sait, le diable se cache dans les détails.
L’élite européenne est désespérée… La chute de l’UE et de l’euro est inévitable ! Une Europe en faillite !
On nous abreuve de communiqués de victoire, d’étapes historiques, ou encore même de l’Europe a été sauvée.
Parfait. Très bien.
Mais la vérité est nettement moins reluisante.
La France va verser 100 milliards d’euros en gros, et n’en percevra que 40.
Pour avoir cette avancée sémantique, les Français vont mettre à la main à la poche pour environ 60 milliards d’euros.
Pour rassurer les autres pays, nous avons du dire en gros « ne vous inquiétez pas, c’est nous qui paierons ».
Et l’on se retrouve encore à faire la générosité avec l’argent des autres, à savoir le nôtre sans nous demander notre avis.
L’Europe vient de gagner un peu plus de temps.Pourtant rien n’est réglé. Sarkozy et Hollande ont sauvé l’Europe à chaque sommet auquel ils participaient.Si la communication est un tantinet répétitive pour ceux qui ont un peu plus de mémoire que les poissons rouges, il n’en reste pas moins vrai, que pour le moment l’Europe, enfin l’Union Européenne tient encore.Cet accord n’a rien du grand saut fédéral budgétaire. Il n’est finalement que symbolique et sémantique. Ce n’est tout de même pas rien, car les mots ont un sens, et l’on voit bien où veut aller Macron, vers une véritable Europe fédérale. Et pour cela, il faudra poursuivre la destruction de la France pour faire grandir les Etats-Unis d’Europe. Le problème c’est que les élites françaises ont décidé de donner l’exemple et de s’autodétruire avant tout le monde, les premiers, et encore plus que les autres… Nous sommes donc condamnés à être les victimes de cette idéologie europhile.Même si la portée économique est faible, la portée symbolique est lourde, et ce n’est pas une bonne nouvelle ni un bon accord pour tous ceux qui sont attachés à l’Europe des nations.Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Jean Quatremer interrogé sur l’accord nous a sorti un vibrant discours qualifiant de rideau de fumée tous ce qu’ont obtenu les radins !… bref c’est historique ! Tout le monde est content !
Sur le plan de relance européen, notre président aux ordres, ancien ( et toujours) employé des Rothschild, ne s’est pas fait « rouler dans la farine » . Il est là pour appliquer le plan des Rothschild, Bill Gates et Cie qui est de détruire financièrement les nations dont la France pour les soumettre à la dictature du Nouvel Ordre Mondial ( quelques multimilliardaires aux commandes et des milliards d’esclaves prisonniers de la surveillance numérique pour les servir) . C’est pour cela qu’ils ont créé l’Union Européenne et son traité de Maastricht-Lisbonne qu’ils nous ont imposé par la soumission (complicité) de Sarkozy malgré notre refus exprimé par referendum . Le déni du résultat d’un referendum, c’est la pire des trahisons, il n’est pas en prison, ce qui prouve bien qu’il est soutenu par des puissants au-dessus des nations et des organisations comme l’ONU . Nous connaissons les ennemis de notre pays la France, les ennemis de notre peuple français, ceux qui le détruisent financièrement par tous les moyens, y compris par son invasion étrangère .
on n’a jamais vu malmener l’économie française comme on le fait là ! le virus a bon dos ! et personne de s’inquiéter ! jupiter est avec nous. On sait tous que le chaos permet aux dictateurs de s’imposer.
Est ce que le général moussa darmanin va prendre la succession ,lui qui est déjà ministre de l’intèrieur ? Et oui ! comme il l’a dit : mon premier prénom est gérald, mon deuxième est moussa… il est en bonne place
ceux là qui visent à prendre le pouvoir en europe y compris par son invasion étrangère qui affaiblit financièrement et culturellement l’europe pourrait justement se faire « doubler » par ceux la même qu’ils ont installé…
Quand on pense que Macron ne veut pas annuler un trimestre de cotisations sociales pour les entreprises qui n’ont pas travaillé et à côté on va dépenser 60 milliards inutilement: Si on avait donné 60 milliards aux PME et TPE cela aurait été nettement plus utile: Ils viennent encore de reporter les charges de mai et août en novembre, imaginez les entreprises qui ont pas ou peu de CA au moment de payer ces charges:…le tout additionné aux crédits qu’elles auront contractés pour tenter de passer la crise: On vient de planter une sacrée épine dans toute notre économie
QUI paiera ???
Une fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue.
Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri, et meurt de froid. FIN.
De pire en pire Macron.
Non; il fait pour quoi ton peuple l’a élu ;
Macron vise la Pologne et la Hongrie. Le souhait de conditionner des aides européennes à l’État de droit par la France aliène l’Europe centrale; les critiques n’ont pas affaibli le PiS en Pologne et le Fidesz en Hongrie. Ces actions ont eu un effet de ralliement au drapeau et ont pas renforcé les partis incriminés au détriment de l’opposition. La presse officielle du groupe de Visegrad s’amuse à relever toutes les atteintes à l’État de droit en Occident avec un pic d’attention sur la crise des Gilets jaunes.