8.4 C
Paris
lundi 5 mai 2025 - 04:40

Vivre en marge de la société et en dehors du système alors que l’économie s’effondre: « Pourquoi n’y a-t-il pas plus de gens à faire ce choix ? »

A LA UNE

Ce que nos dirigeants vous cachent : découvrez-le en Cliquant ci-dessous ! 🔥

LES DERNIÈRES VIDÉOS

Personne ne vous oblige à faire partie du système. Pour la plupart d’entre nous, la seule option qui nous a été présentée comme unique mode vie à suivre et ce, tout au long de notre jeunesse, était de sauter dans le train infernal du rythme de vie du 21e siècle et de s’adapter le mieux possible. Vous savez ce que je veux dire – aller à l’école, trouver un emploi, rembourser un prêt hypothécaire, préparez sa retraite, etc…Mais il n’y a aucune obligation de devenir esclave de ce système. Si vous voulez vraiment vous déconnecter de ce système et vivre votre vie complètement en dehors, vous pouvez encore le faire, même si cela signifie que vous serez décalés de la société. Bien sûr, décider de bouleverser sa vie n’est pas une mince affaire, mais la vie vaut la peine d’être vécu.

Malheureusement, la vie de la plupart des gens est définie par la matrice à laquelle la grande majorité d’entre nous sont connectés au quotidien. Dans la plupart des cas, votre revenu et votre statut dans la société sont définis par le travail qui vous a été confié par la société pour laquelle vous travaillez actuellement. Nous aimons nous appeler employés, mais nous sommes essentiellement les esclaves d’entreprises.

Bien sûr, la plupart des gens ont l’impression de ne pas pouvoir quitter leur emploi en entreprise parce qu’ils doivent effectuer tout les mois des paiements pour des hypothèques, des prêts automobiles et des dettes de carte de crédit qu’ils doivent à des institutions financières géantes.

Et la plupart des gens ressentent également le besoin de constamment se préparer à la retraite en versant de l’argent dans des titres d’entreprise à travers un système profondément truqué et manipulé que l’on appelle le marché boursier.

Mais dites-moi, que va-t-il se passer lorsque nos systèmes économiques et financiers imploseront complètement ?

Au cours de ce ralentissement économique actuel, des millions et des millions d’américains ont déjà perdu leur emploi, et il y a de fortes chances que des millions d’entre eux pourraient potentiellement être expulsés de leurs maisons en 2021.

Quand la vie se détériore gravement, ce sont toujours les plus pauvres qui trinquent le plus.

Mais inutile d’attendre que cela se produise.

Un nombre croissant d’américains ont décidé de vivre en décalage de la société et pensent que c’est une possibilité pour essayer de mieux s’en sortir. Par exemple, Bob Wells, 65 ans, n’aura plus jamais à effectuer de paiement hypothécaire, ni à payer un loyer. Il vit sur des terres publiques dans son GMC Savana et utilise l’énergie solaire pour faire fonctionner son réfrigérateur sur du 12 volt. Il est devenu célèbre ces dernières années, grâce à sa chaîne YouTube intitulée « Cheap RV Living », mais cela n’a pas toujours été le cas.

En fait, sa décision d’adopter un mode de vie nomade a été à l’origine motivée par un profond mécontentement à l’égard du travail en entreprise qu’il occupait

Avant de devenir nomade en 1995, Bob a vécu à Anchorage, en Alaska, avec sa femme et ses deux garçons. Il a travaillé comme employé dans le même supermarché Safeway où son père avait travaillé également jusqu’à la retraite, pour mourir deux ans plus tard.

Bob ne voulait pas finir sa vie comme son père, mais il suivait malgré lui, la même voie. Au fur et à mesure que les jours se transformaient en décennies, il s’est rendu compte qu’il faisait un travail qu’il détestait, qu’il était entouré de personnes qu’il n’aimait pas, et tout ça pour acheter des choses qu’il ne voulait pas. Il était en quelque sorte, l’incarnation vivante du « désespoir tranquille » de Thoreau. Il savait qu’il n’était pas heureux, mais il ne lui était jamais venu à l’esprit de vivre différemment.

Quand il s’est soudainement retrouvé divorcé, Bob a fait un choix profondément courageux qui a changé sa vie pour toujours

Ensuite, vers l’âge de 40 ans, il a divorcé. Après avoir payé une pension alimentaire et une pension pour enfants, il lui restait 1 200$ avec lesquels il devait encore payer sa location de 800$.

Un jour, pris au piège par ses problèmes financiers, il a vu une fourgonnette verte à vendre et il s’est dit : « Pourquoi est-ce que je n’achète pas cette fourgonnette pour m’y installer ? » L’idée lui a semblé folle mais avec la perspective de devenir un sans abri, il a décidé de vider son compte d’épargne en enlevant les derniers 1 500$ qu’il possédait et a acheté la fourgonnette que son ancien propriétaire vendait. Il a avisé son propriétaire qu’il quittait les lieux ce jour-là, il a ensuite acheté un matelas qu’il a déposé à l’arrière de son nouveau logement.

Aujourd’hui, il a des centaines de milliers de personnes qui le suivent sur son blog et il est même présenté dans un nouveau film intitulé « Nomadland ».

Mais malgré tout ce succès, il continuera à vivre dans son GMC Savana.

Vivre à l’année sur un parking, …. Voilà ce qu’il reste à la classe moyenne américaine. Etats-Unis: en Californie, de plus en plus de sans-abri vivent dans leurs voitures

Pour d’autres, vivre dans un fourgon n’est pas une option acceptable, mais ils sont de plus en plus nombreux à être sortis de système.

Au Royaume-Uni, un couple britannique, Matthew et Charis Watkinson a complètement bifurqué et a adopté une philosophie dite de « collapsologie »…

Plus de factures, plus d’hypothèques, mais plutôt un approvisionnement vaste de nourriture locale avec même un jacuzzi pour se relaxer de temps en temps – bienvenue dans le monde particuliers de deux britanniques qui pensent qu’il faut se préparer pour la fin d’une époque.

Le couple gallois, qui viennent d’Essex, Matthew et Charis Watkinson, ont abandonné cette course effrénée pour essayer d’obtenir une belle vie dans leur campagne galloise après avoir lu des ouvrages sur la « collapsologie », un mouvement basé sur la théorie selon laquelle la société telle que nous la connaissons finira par s’effondrer.

Et si un jour, on n’avait plus aucune facture à payer, ne serait-ce pas le bonheur ?

Matthew et Charis ont abandonné leurs emplois avec lesquels ils gagnaient 30 000£ par an, et maintenant ils produisent leur propre nourriture sur trois hectares de terre dans le Pembrokeshire

Matthew et Charis, qui ont 35 ans, ont acheté trois hectares de terrain dans le Pembrokeshire pour 35 000£ et ont dépensé 25 000£ supplémentaire pour construire une maison, des poulaillers, des serres, une cuisinière à gaz alimentée par du crottin de cheval sans oublier leur jacuzzi.

Ils sont entièrement autonomes, grâce à leurs panneaux solaires, ils cultivent leurs propres fruits et légumes, construisent des ruches et élèvent 140 poulets et ils ont transformé certains de leurs camions et remorques à foin en quartiers d’habitation dotés de systèmes avec zéro émission de carbone.

Si par malheur l’effondrement de la société devait d’un seul coup s’accélérer, ils sont prêts.

Pendant ce temps, ils n’ont pas à se lever à l’aube tous les matins et à se forcer à se rendre à des emplois d’entreprise qu’ils détestent en réalité.

Greyerz: « Je vous préviens… les masses verront la destruction totale de leurs actifs ! » Gregory Mannarino: « On se FOUT de nous ! On assiste au plus grand effondrement économique de tous les temps… Et la classe moyenne est en train d’être réduite à l’état d’esclavage ! »

Alors que je préparais cet article, je me suis souvenu d’un article sur Reddit que j’avais lu plus tôt dans la journée…

Je ne comprends pas comment les gens préfèrent avoir un travail jusqu’à en mourir. Je ne comprends pas vraiment le but. J’ai choisi un domaine que j’aime, j’ai suivi des études que j’ai apprécié, j’ai eu plusieurs emplois très différents les uns des autres et chacun m’a donné le même sentiment profond à savoir qu’il vaut mieux changer quand on est si malheureux dans une entreprise. Il s’agit de tous ces emplois que j’ai pu effectuer avant d’obtenir mes diplômes universitaires. Je ne me sens tout simplement pas suffisamment récompensé lorsque je fais de mon mieux pour accomplir une tâche, qui m’a pourtant demandé de gros efforts. J’ai du mal à comprendre comment certaines personnes peuvent faire cela toute leur vie.

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment ?

J’ai l’impression que l’on connaît tous ce sentiment.

Matthew et Charis vivent très certainement humblement, mais ils sont absolument ravis d’avoir fait le pas et d’être complètement libérés de tout système…

« Nous avons construit une ferme pour beaucoup moins de 100 000£ et elle nous appartient désormais.

« Nous ne devons de l’argent à personne et n’avons aucune facture à payer – Franchement, pourquoi n’y a-t-il pas plus de gens qui décident d’en faire autant ? »

Je trouve que c’est une question pertinente. Pourquoi n’y a-t-il pas plus de personnes qui font ça ?

Si vous détestez à ce point ce que votre vie est devenue, il est peut-être temps de chambouler complètement votre existence.

Il y a aujourd’hui un grand nombre de personnes qui se sont libérées du système, et rien ne vous empêche de le faire également.

Source: theeconomiccollapseblogVoir les précédentes interventions de Michael Snyder

A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse

Suite à de nombreuses demandes de clients, nous avons conçu un Service Premium pour ceux qui souhaitent « protéger » leur Patrimoine.

SERVICE PREMIUM

Vous obtiendrez les meilleurs prix du marché pour l’Achat ou la vente de lingots et de pièces d’or avec ou sans gardiennage. Pour bénéficier de cette formule exclusive, c’est possible à partir de 30 000 € d’investissement.

Pour preuve, contacter l’once d’or pour obtenir un devis ou directement par mail: [email protected]
Tél: 02 97 54 15 62Port: 06 85 94 73 13

L’once d’or
6 Place Maurice Marchais.
56 000 Vannes.

               
Le retour au Standard Or d’Antal Fekete                            Dernière intervention de P.Herlin sur l’or
                      
         Nicolas Perrin: Investir sur le marché de l’or                                           Histoire de l’argent
               

5 Commentaires

  1. Mouais, pour les huluberlus, pourquoi pas !
    On peut très bien vivre sans être accro à la société ni en la rejetant en bloc.
    Franchement depuis de nombreuses années tout est clivant, y compris ce genre d’article.

  2. en theorie s est bien , en pratqiue s est beaucoup plus dure meme si s est interressant , ca demande beaucoup de sacrifice , j en connais un peu qui sont decalé mais pas completment et les gens les regarde de travers : les clodo ; les teufeurs …etc…

    • Mon meilleur ami, lorsque j’avais 20 ans, après un grave accident de moto, de multiples opérations aux jambes, la rééducation et toutes les souffrances induites a décidé de « sortir du système ». Il n’a plus acheté de moto ni rien, a quitté ses anciens potes qui tournaient dans ce milieu des motards, a dénigré l’argent et « est sorti de la société de consommation ». Comme il fallait biern manger, il n’a pas eu d’autre choix que de pratiquer son métier de mécano motos, métier dans lequel il excellait; mais ne voulait pas être payé à son niveau normal de salaire pour « refuser la société du fric ».
      Il a donc été honteusement exploité par son employeur.
      En tant uq’ami, j’étais toujours là pour compenser les manques et remplir son frigo quand c’était nécessaire, soutenir son moral, écluser une bière ou 2 sur une terrasse.
      J’avais bien conscience qu’en réalité, il était en pleine dépression, mais je ne savais pas quoi faire pour l’aider: Il était majeur et je n’avais aucune autorité ni aucun droit sur lui.
      Petit à petit il s’est enfermé dans un cercle de pensée qui l’a amené à fréquenter des milieux marginaux qui, plutôt que de l’aider, ont en profité pour se faire payer leur came à bon compte. Il a sombré encore plus profondément dans la dépression et je ne pouvais rien faire car mes obligations professionnelles m’avaient forcé à déménager à 100km de là. Je ne pouvais donc pas être là tout le temps.
      J’ai été son seul pote dans notre équipe de motards à l’avoir visité régulièrement durant ses années de souffrance à l’Hosto. Il est vrai qu’il n’est pas très agréable d’être en présence constante des conséquences potentielles de ses choix et qu’il tait plus agréable de faire des tours en moto au soleil plutôt que d’aller visiter un copain en souffrance.
      je comprenais bien tout ça, et je savais bien que ce qui lui manquait, à la sortie de l’Hôpital, c’était la morphine à laquelle il était définitivement accro.
      La dernière fois que je l’ai vu, je savais que ça n’allait pas, mais je devais rentrer chez moi pour aller au travail le lendemain. Je n’ai pas su comprendre qu’il appelait au secours. j’aurais dû rester, mais je suis parti et le week-end suivant j’ai appris qu’il s’était tiré une balle dans la tête.
      Là, il a enfin réussi à sortir définitivement de cette société de consommation dont il espérait s’échapper.
      Mais la zone qu’il fréquentait depuis sa sortie de l’Hosto n’étaient pas « en dehors de cette société pourrie », mais seulement constituée des parasites accrochés à lui pour se paire payer leur dose et qui auraient été bien incapables de l’aider de quelque façon que ce soit tant ils étaient eux-mêmes mal dans leur peau. Les années ont passé, mais combien de fois, lorsque je me suis marié et que j’ai eu un fils, j’ai pensé à lui. J’aurais voulu qu’il en soit le parrain, que les choses tournent autrement; mais ceux qui « veulent sortir du système » sont souvent des gens qui ne vont pas bien, et souvent, ce sont des histoires qui finissent très mal.

  3. en dehors du systeme ? Ah bon … des que l on possede quelque chose on est taxe et oblige d etre assure et de declarer toute entree d argent ( qui transite par un compte bancaire) dites moi comment vous pouvez faire ! Le cadastre sait meme les mesures de votre wc  :wpds_lol: 

    • 100% d’accord! C’est complètement bidon de dire: – « On a un véhicule aménagé et on tient un blog en vivant en dehors du système, », ou bien: -« On achête 3 hectares et on se met en dehors du système ».
      Un véhicule doit être immatriculé et assuré, et pour tenir un blog, il faut avoir un ordi et une connexion internet, donc des satellites. Plus « dans le système que ça, ça se peut pas.
      Pour acheter 3 hectares de terrain, il faut d’abord avoir été DANS le système pour avoir de l’argent, et ensuite, il faut avoir pour projet d’y rester.
      Peut-être de manière différente, mais d’y rester tout de même.
      Pour que cette propriété soit reconnue; il faut qu’elle soit inscrite chez un notaire => Il faut faire un acte notarié, et donc être dans le système, car dès qu’il y a une propriété enregistrée, il y a des impôts fonciers et selon les formes de taxation, il y a aussi des impôts calculés sur une valeur de rendement, donc on est en plein dans le système.
      Ensuite, pour assurer une survie sur les produits du domaine, il faut produire davantage que ses besoins dans la mesure où le propre de « vivre de la terre » c’est « une année bonne et l’autre non ».
      Dès qu’on a un excès de production, il faut conserver (système), éventuellement vendre (système) et dès qu’on vend, il faut tenir compte des clients (système) car on ne peut pas leur dire : un jour je suis content que vous soyez là pour acheter mes produits excédentaires, mais demain, vous pouvez aller ailleurs, j’m’en fout parce que j’ai assez pour moi. => Il partira et trouvera ses produits ailleurs et ensuite, soit vous jetterez vos excédents, soit vous réduirez votre production, et l’année suivante, ce sera une année pourrie et vous crèverez de faim.
      Être en dehors du système, ça n’existe pas, du moins pour les vivants.
      Quelque part, même un ermite est dans le système.
      Pour vivre il doit bouffer et pour bouffer, il doit faire quelque chose, et survivre en couvrant ses besoins en nourriture, boisson et chauffage avec un abri contre les intempéries est autrement plus dur « hors » du système que dedans.
      J’entends bien: une vie décente; pas une vie avec sa femme et ses enfants, sous une bâche en plastique, au milieu des rats et des déjections humaines, sans hygiène et avec les poux, le typhus ou le choléra ou les maladies oubliées comme la peste, comme cela se passe pour beaucoup qui ont perdu leurs maisons et leurs salaires « du système » aux usa.
      Faire des théories sur « vivre en dehors du système », c’est facile quand on a un toit sur la tête, des radiateurs chauds et qu’on peut se permettre d’ignorer que là-dehors, dans la neige et dans le froid, de plus en plus de gens et de familles sont précisément rejetés en dehors du systèmes et n’ont plus aucuns droits, plus de dignité, plus de garantie de sécurité pour leurs enfants, ni de scolarité, ni rien, et qui sont à la merci de toute sorte de gens qui, s’il leur viendrait à l’idée de venir prélever des organes sur ces enfants, ou s’en servir comme des jouets, personne ne trouverait rien à leur dire car être « en dehors du système » c’est perdre le droit d’être considérés comme des êtres humains à part entière.
      Ces théoriciens à la « mords-moi l’noeud » feraient aussi bien de se taire ou alors, de montrer comment ils feraient, eux, concrètement, et pas à coups de théories, pour vivre « en dehors du système ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


LES PLUS POPULAIRES 🔥