Que cela vous plaise ou non, il y a une crise énergétique mondiale majeure actuellement, et nous allons tous en subir les lourdes conséquences financièrement parlant. Aujourd’hui, les marchés de l’énergie sont véritablement mondiaux, ce qui signifie que les pics de prix dans une partie de la planète vont inévitablement filtrer ailleurs. Par exemple, une grande partie du gaz naturel produit aux États-Unis se dirige maintenant vers l’Europe, ce qui fait monter les prix ici. Au fur et à mesure que l’approvisionnement en énergie se resserre, les factures d’électricité vont augmenter de plus en plus. En fait, le gouvernement américain avertit maintenant les citoyens américains qu’ils doivent s’attendre à ce que les factures de chauffage augmentent de plus de 50 % cet hiver. Inutile de dire que beaucoup de familles ne pourront tout simplement pas suivre.
Pendant un certain temps, les médias mainstream ont essayé de nier ce qui se passait, mais maintenant ils utilisent ouvertement le terme « crise énergétique » pour décrire ce à quoi nous sommes confrontés. Voici un exemple…
Alors que nous ne sommes pas encore sortis de la crise sanitaire liée au COVID, nous voilà confrontés à la crise du carburant, comme on pouvait s’y attendre après un ralentissement économique, le monde entre dans une nouvelle crise énergétique sans précédent depuis les années 1970.
Les prix du gaz en Europe et en Asie atteignent un niveau record, le prix du pétrole est à son plus haut depuis trois ans et le prix du charbon monte en flèche en raison des pénuries d’énergie en Chine, en Inde et en Allemagne.
La demande mondiale d’énergie ne fera qu’augmenter dans les mois à venir. L’été vient de se terminer il y a quelques semaines, et le milieu de l’hiver est encore dans des mois.
Donc, si vous pensez que les choses vont déjà mal maintenant, attendez simplement que nous entrions au début de 2022.
À ce stade, même CNN admet la vérité…
Hausses astronomiques des prix du gaz naturel. Montée en flèche des coûts du charbon. Prédictions de 100 $ de pétrole.
Une crise mondiale de l’énergie causée par les conditions météorologiques et une résurgence de la demande s’aggrave, semant l’alarme avant l’hiver, lorsque plus d’énergie est nécessaire pour éclairer et chauffer les maisons. Les gouvernements du monde entier essaient de limiter l’impact sur les consommateurs, mais reconnaissent qu’ils pourraient ne pas être en mesure d’empêcher les factures d’augmenter.
Alors, de quel type de « pics » parlons-nous exactement ?
Eh bien, cette semaine, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il prévoyait maintenant que les factures de chauffage des consommateurs américains seront 54% plus élevées cet hiver…
Préparez-vous à payer des factures de chauffage nettement plus élevées cet hiver, et apparemment, ce sera le cas pour tout le reste.
Avec la flambée mondiale des prix du mazout, du gaz naturel et d’autres combustibles, le gouvernement américain a déclaré mercredi qu’il s’attend à ce que les ménages voient leurs factures de chauffage grimper de 54 % par rapport à l’hiver dernier.
En fait, si les factures de chauffage n’augmentent que de 54 % cet hiver, je pense que nous serons extrêmement chanceux.
Beaucoup pensent qu’ils vont monter beaucoup plus haut que cela, car les prix de l’énergie ici aux États-Unis sont déjà devenus complètement fous…
Le gaz naturel aux États-Unis, par exemple, a atteint son prix le plus élevé depuis 2014 et a augmenté d’environ 90 % par rapport à l’année dernière. Le prix de gros du mazout de chauffage, quant à lui, a plus que doublé au cours des 12 derniers mois.
Une autre raison de la hausse est la mondialisation du marché des carburants. En Europe, la forte demande et les approvisionnements limités ont fait grimper les prix du gaz naturel de près de 350 % cette année. Cela pousse une partie du gaz naturel produit aux États-Unis à se diriger vers des navires à destination d’autres pays, ajoutant également une pression à la hausse sur les prix intérieurs.
Je sais ce que beaucoup d’entre vous pensent. Des millions de familles ne pourront pas se permettre ces augmentations de prix, ce qui entraînera des difficultés financières généralisées.
Avant même que cette nouvelle crise énergétique n’éclate, une grande partie de la population américaine a dû « renoncer aux dépenses de première nécessité » afin de payer leurs factures d’électricité…
Pour joindre les deux bouts, les familles se serrent la ceinture. Près de 22% des Américains ont dû réduire ou renoncer à des dépenses de première nécessité, telles que des médicaments ou de la nourriture, pour payer une facture d’énergie au moins un des 12 derniers mois, selon une enquête de septembre du US Census Bureau.
Malgré tout l’argent que le gouvernement fédéral a versé aux gens au cours des deux dernières années, une grande partie de la nation souffre encore profondément.
Selon une autre enquête récente, près de 40 % de tous les ménages américains « ont été confrontés à de graves problèmes financiers » au cours des derniers mois…
Près de 40% des ménages américains ont été confrontés à de graves problèmes financiers, notamment des difficultés à se payer des soins médicaux et de la nourriture, au cours des derniers mois, selon une enquête publiée mardi.
L’enquête menée par NPR, la Fondation Robert Wood Johnson et la Harvard TH Chan School of Public Health a également montré qu’au cours des derniers mois, alors que les États-Unis luttaient pour contenir le variant Delta, le pourcentage de ménages signalant de graves problèmes financiers est passé à 59 % lorsqu’ils avaient un revenu inférieur à 50 000 $ par année.
Normalement, un chiffre comme celui-là indiquerait que le chômage est endémique.
Mais comme j’en ai parlé l’autre jour, les États-Unis sont actuellement en proie à une grave pénurie de travailleurs.
Si vous voulez un travail, vous pouvez sortir et en trouver un.
Bien sûr, la grande majorité des emplois disponibles sont des emplois très mal rémunérés, et l’inflation galopante dévalorise un peu plus les salaires versés à ces employés chaque jour qui passe.
Mercredi, nous avons appris qu’en glissement annuel, l’inflation augmente au rythme le plus rapide depuis 30 ans…
Les prix à la consommation ont augmenté légèrement plus que prévu en septembre, car les hausses des prix des aliments et de l’énergie ont compensé les baisses des voitures d’occasion, a rapporté mercredi le département du Travail.
L’indice des prix à la consommation pour tous les articles a augmenté de 0,4% pour le mois, contre l’estimation de 0,3% du Dow Jones. D’une année à l’autre, les prix ont augmenté de 5,4 % par rapport à l’estimation de 5,3 % et au plus haut depuis janvier 1991.
Inutile de dire que les chiffres officiels du gouvernement sous-estiment grandement le taux d’inflation réel.
Selon
, si l’inflation était encore calculée comme elle l’était en 1980, le taux d’inflation officiel serait bien à deux chiffres à ce stade.
Et maintenant, cette nouvelle crise énergétique va aggraver les choses. Pratiquement tout ce que nous achetons doit être physiquement transporté, et maintenant l’expédition de marchandises à travers le pays va devenir beaucoup plus chère.
Dans mes deux derniers livres, j’ai spécifiquement averti que l’inflation deviendrait incontrôlable, et maintenant elle se transforme sous nos yeux.
Les experts nous disent que l’hiver va être très froid et que beaucoup de familles américaines vont être obligées de faire des choix très difficiles.
Beaucoup décideront de garder leurs thermostats inconfortablement bas, mais tant que le courant reste allumé, la plupart d’entre nous passeront bien les mois à venir.
Le vrai danger viendrait si nous commencions à avoir des pannes d’électricité comme d’autres régions du globe en connaissent déjà. Comme nous l’avons vu au Texas l’hiver dernier, une panne d’électricité pendant une période prolongée pendant une période de froid peut avoir des conséquences absolument désastreuses.
Source: theeconomiccollapseblog – Voir les précédentes interventions de Michael Snyder
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Merci à nos élites qui préfèrent acheter en notre nom collectif du gaz liquéfié des USA 60% plus cher, leur copain que celui d’un pipeline venant de l’EST soi disant : leur ennemi juré !
Il serait plus que temps de jouer au même jeu que les autres : nous n’avons ni copains, ni ennemis : Nous n’avons que des intérêts dans chaque volet séparé : Ça devrait être ça notre ligne de conduite pour le bien du plus grand nombre de citoyens en Europe !
Avant nous le faisions : nous étions une grande puissance respectée ! Depuis qu’on à accepté l’asservissement des USA, nous sommes regardés avec avilissement !