Et si vous pensez que votre vie continuera normalement parce que la guerre entre la Russie et l’Ukraine se déroule à l’autre bout du monde, vous devriez réfléchir à nouveau. Nous étions déjà confrontés à la pire crise énergétique depuis les années 1970 avant que la guerre n’éclate, et la Russie est l’un des plus importants producteurs d’énergie du monde entier. Alors que les marchés de l’énergie traversent de nouvelles turbulences, les prix de l’énergie atteindront des sommets sans précédent. Et comme je l’ai documenté à plusieurs reprises au cours des derniers mois, la crise alimentaire mondiale n’a cessé de s’aggraver alors que les approvisionnements alimentaires mondiaux continuaient de se resserrer. Normalement, la Russie et l’Ukraine exportent de grandes quantités de nourriture vers le reste du monde, mais la guerre va changer cela. Nous sommes vraiment confrontés à une panne terrifiante de nos systèmes alimentaires et énergétiques, et cela va affecter chaque être humain.
Commençons par examiner l’impact que cette guerre aura sur l’approvisionnement alimentaire. Même le « Washington Post » admet que la guerre en Ukraine va probablement « pousser les prix alimentaires américains encore plus haut »…
L’invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait faire grimper encore plus les prix des denrées alimentaires aux États-Unis, car la région est l’un des plus grands producteurs mondiaux de blé et de certaines huiles végétales. Et les perturbations pourraient durer des mois, voire des années, car la production agricole dans la région pourrait être interrompue et mettre beaucoup de temps à redémarrer.
Ce nouveau choc inflationniste survient à un moment où les marchés mondiaux restent extrêmement tendus en raison des perturbations liées à la pandémie. Les changements de prix ont eu un impact sur les prix des produits de base ces derniers jours et pourraient bientôt se traduire par une augmentation des coûts dans les supermarchés et les restaurants.
Les prix des denrées alimentaires ont déjà augmenté de manière très significative dans le monde entier, ce qui a poussé des millions et des millions de pauvres au bas de la chaîne alimentaire économique, dans la famine.
Mais maintenant, cette guerre menace de pousser cette crise à un nouveau niveau dangereux, car la Russie et l’Ukraine produisent généralement « près d’un quart du blé mondial »…
La Russie et l’Ukraine produisent ensemble près d’un quart du blé mondial, nourrissant des milliards de personnes avec du pain, des pâtes et des aliments emballés. Les pays sont également des fournisseurs clés d’orge, d’huile de graines de tournesol et de maïs, entre autres produits.
Donc, si les exportations de ces deux pays en guerre sont réduites ou complètement interrompues, comment allons-nous remplacer cette production ?
Quelqu’un a-t-il une réponse à cela ?
Ensemble, la Russie et l’Ukraine représentent généralement « 29 % de toutes les exportations de blé et 75 % des exportations mondiales d’huile de tournesol« …
L’Ukraine est le quatrième exportateur mondial de maïs et de blé. C’est également le plus grand exportateur mondial d’huile de tournesol, une composante importante de l’approvisionnement mondial en huile végétale. Ensemble, la Russie et l’Ukraine fournissent 29% de toutes les exportations de blé et 75% des exportations mondiales d’huile de tournesol, a déclaré Kelly Goughary, analyste de recherche senior chez « Gro-Intelligence », une plateforme de données agricoles.
Ce n’est pas seulement une mauvaise nouvelle.
C’est vraiment affligeant !
Auparavant, j’ai écrit des articles sur la baisse de la production agricole mondiale partout dans le monde en 2022 parce que les prix des engrais ont commencé à échapper à tout contrôle. En fait, rien qu’en Afrique, on prévoit qu’il n’y aura pas suffisamment d’engrais et donc de nourriture pour nourrir 100 millions de personnes cette année en raison du coût exorbitant des engrais.
Alors devinez quoi ?
Il s’avère que la Russie est l’un des plus gros exportateurs mondiaux d’engrais…
La Russie est un acteur mondial clé dans le domaine du gaz naturel, un intrant majeur pour la production d’engrais. La hausse des prix de l’essence et les réductions de l’offre feront encore augmenter les prix des engrais. La Russie est l’un des plus gros exportateurs des trois grands groupes d’engrais (azote, phosphore et potassium). Les réductions physiques de l’offre pourraient encore gonfler les prix des engrais.
Un expert interrogé par le « Washington Post » a admis que nous « nous dirigeons vers une pénurie d’approvisionnement qui sera difficile à résoudre » .
C’est l’un des plus grands euphémismes que j’ai entendus depuis longtemps.
Avant même que la guerre n’éclate, certains types d’engrais avaient doublé de prix, certains avaient triplé de prix et certains avaient même quadruplé de prix.
Il y a quelques semaines, j’ai partagé ce qu’un initié de l’industrie m’a dit sur les prix des engrais. Il a averti que de nombreux agriculteurs partout aux États-Unis ne pourront tout simplement pas cultiver du maïs cette année car cela ne sera pas rentable en raison de la flambée des prix des engrais.
Et maintenant, les prix des engrais sont susceptibles d’augmenter beaucoup plus.
C’est vraiment un cauchemar.
Dans six mois, nous verrons probablement des émeutes à cause de la famine partout dans le monde.
Pendant ce temps, la crise mondiale de l’énergie entre dans un nouveau chapitre extrêmement alarmant.
Selon « USA Today », 30% de tout le gaz naturel utilisé par l’Europe est fourni par la Russie…
La Russie représente plus de 30% du gaz européen pour le chauffage domestique, l’industrie et la production d’électricité, et d’autres sources d’approvisionnement potentielles ne sont pas suffisamment préparées pour combler l’écart si le gaz russe est réduit, selon les analystes de « Rystad Energy ».
L’Europe est absolument dépendante du gaz russe et, sans lui, la vie normale dans de nombreuses villes européennes s’arrêterait rapidement.
Certains suggèrent que les importations de gaz naturel liquéfié des États-Unis pourraient aider pendant que la guerre fait rage…
L’approvisionnement en gaz naturel liquéfié acheminé par bateau depuis les États-Unis a contribué à soulager une partie de la pénurie de gaz en Europe cet hiver, mais cela coûte cher.
Pendant ce temps, les prix du gaz naturel aux États-Unis sont environ 60 % plus élevés qu’il y a un an, selon « Rystad ».
Malheureusement, les prix du gaz naturel partout dans le monde vont continuer à augmenter.
Tout comme les prix du propane.
Tout comme les prix du charbon.
Et le prix du pétrole atteindra bientôt le seuil de 100 dollars le baril et sûrement bien davantage dans les mois à venir.
Joe Biden dit publiquement qu’il fera tout ce qu’il peut pour maintenir le prix de l’essence au plus bas, mais en attendant, son administration travaille extrêmement dur « pour geler les nouveaux baux de forage pétrolier et gazier« …
Alors que les prix du pétrole continuent de monter en flèche, et ce depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’administration Biden se bat toujours bec et ongles pour geler les nouveaux baux de forage pétrolier et gazier – même après qu’un tribunal a statué contre l’administration pour avoir utilisé une métrique pour estimer » le coût sociétal des émissions de carbone » pour justifier leur décision.
Malgré la décision du tribunal, l’administration de Biden a mis fin aux nouveaux baux et permis pour le forage pétrolier et gazier fédéral, a rapporté MSN cette semaine.
Ainsi, lorsque vous paierez bientôt sept dollars pour un gallon d’essence, rappelez-vous simplement qui vous a fait cela.
Tout change et les mois à venir vont être extrêmement difficiles.
Je pense que Mike Adams a très bien résumé la situation actuelle lorsqu’il a prévenu que nous nous dirigeons vers un « effondrement total« …
Au total, ces facteurs se combinent (nourriture, guerre, carburant, inflation, monnaie, etc.) pour créer un effondrement total du monde que nous connaissions autrefois. Oubliez la nourriture abordable ou la livraison juste à temps de quoi que ce soit. Le monde économique actuel est sur le point de devenir extrêmement perturbé, coûteux et brisé. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement vont s’aggraver à partir de maintenant, et la criminalité va absolument monter en flèche par pur désespoir. Attendez-vous à voir des foules piller des supermarchés en plein jour. Les carjackings vont monter en flèche. Les invasions de domicile deviendront monnaie courante, même en dehors des villes alors que les gangs de pillage frappent les banlieues.
En 2013, j’ai sorti un roman intitulé « Le début de la fin » dans lequel je décrivais spécifiquement l’environnement sociétal insensé dans lequel nous nous retrouverons bientôt.
Il y a énormément de choses contre lesquelles moi-même et d’autres avons mis en garde depuis tant d’années qui commencent à se produire sous nos yeux.
Nous nous dirigeons vraiment vers un effondrement cauchemardesque de la société, et nous serons tous profondément ébranlés au fur et à mesure que cela se produira.
Source: theeconomiccollapseblog
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N’oublions pas que la Russie a envahie une Démocratie. 😉
Une bonne blague avant d’aller se coucher, ça fait du bien ! Merci…
Elle vendra toujours ses produits dont personne n’a besoin, maiscomme « elle est coupée du swift » elle vendra en Roubles, en Yuan ou en or, et payé cash, « au cul du camion ».
Sans compter qu’elle exigera la libération des montants saisis et demandera des dédommagements pour ça aussi et pour ses avions et citoyens boqués dans le monde entier.
Sinon, la grande station d’essence qui se prend pour un pays n’a à vendre que des chose dont personne n’a besoin:
Du pétrole
Du gaz
Du blé
Du maïs
Des minerais (aluminium en autres)
Des alliages de Haute technologie pour l’aviation et l’espace
Des moteurs de fusée
Des engrais
Et mille choses encore dont tout le monde se fout complètement.
Donc, elle peut garder tout ça pour elle…
Et pourquoi pas?
C’est pas le monde qui a besoin d’elle: C’est elle qui doit ramper devant l’inverti et devant le teuton…
Comme elle l’a toujours fait!
Mais bon: vous avez (l’otan et bientôt la suisse) des f35: De quoi vous plaignez-vous?