Malgré le fait que nos politiciens à Washington ont emprunté et dépensé des milliards de dollars que nous n’avons pas dans une tentative désespérée de soutenir l’économie, vivre d’un chèque de paie à l’autre est devenu un mode de vie permanent pour la plupart des Américains. En d’autres termes, bien plus de la moitié du pays vit littéralement au bord du désastre financier. Lorsque vous vivez d’un chèque de paie à l’autre, il n’y a pas de place à l’erreur. Une perte d’emploi, une faillite d’entreprise ou une urgence médicale peuvent signifier une ruine financière complète si vous ne disposez pas d’un coussin sur lequel vous appuyer. C’est pourquoi les résultats d’une toute nouvelle enquête sont aussi alarmants. Selon un rapport qui vient d’être publié par « LendingClub », 62 % de tous les adultes américains vivaient d’un salaire à l’autre le mois dernier…
Une inflation élevée et des taux d’intérêt plus élevés continuent de peser sur les ménages américains.
En septembre, 62 % des adultes ont déclaré qu’ils vivaient d’un chèque de paie à l’autre, selon un nouveau rapport du « LendingClub ».
Depuis des années, beaucoup de personnes comme moi avertissent les Américains de ne pas vivre ainsi.
Vivre d’un chèque de paie à l’autre ne fonctionne que si les chèques de paie continuent d’arriver chaque mois.
Une fois qu’ils s’arrêtent, vous risquez de tout perdre.
Malheureusement, vivre d’un chèque de paie à l’autre est « le principal style de vie financier des consommateurs américains » à l’heure actuelle…
« Vivre d’un salaire à l’autre reste le principal mode de vie financier des consommateurs américains », indique le rapport.
Lorsque vous vivez sur des œufs, même un événement relativement mineur, comme une réparation imprévue d’un véhicule, peut se transformer en une crise financière majeure.
Cela aide probablement à expliquer pourquoi une autre enquête a révélé que 74 % de tous les Américains sont « stressés par leurs finances »…
74 % des Américains se disent stressés par leurs finances, selon une enquête distincte de « CNBC Your Money » sur la confiance financière menée en août. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et le manque d’épargne contribuent à ces sentiments.
Lorsque des millions d’employés ont perdu leur emploi en 2008 et 2009, un grand nombre d’Américains qui vivaient d’un salaire à l’autre ont perdu leur maison parce qu’ils ne pouvaient plus payer leur hypothèque.
Malheureusement, une nouvelle vague de licenciements massifs a commencé.
En fait, ce mois-ci, il semble que les licenciements dans le secteur technologique aient recommencé à augmenter rapidement…
En octobre, « Nokia » a annoncé qu’elle licenciait 14 000 employés après un trimestre au cours duquel ses bénéfices avaient chuté de 69 %, et d’autres grandes entreprises technologiques comme « Qualcomm, Qualtrics » et « LinkedIn » ont également annoncé des licenciements importants.
Malheureusement, des difficultés économiques bien plus importantes sont à venir, et la plupart des Américains sont profondément préoccupés par ce que les mois à venir leur réservent.
Selon une enquête qui vient d’être publiée par l’Université Chapman, 55 % des Américains ont « peur » ou « très peur » que nous nous dirigeons vers un effondrement économique ou financier…
Parallèlement, les inquiétudes économiques aux États-Unis s’accentuent, selon l’enquête. Depuis la première enquête de ce type réalisée par l’Université Chapman en 2013, au moins une crainte liée à l’économie est apparue dans le top 10 des très grandes préoccupations.
Cette année, la peur d’un effondrement économique ou financier arrive en deuxième position sur la liste, en hausse par rapport à l’année dernière où elle occupait la huitième place. Cette année, près de 55 pour cent des personnes interrogées ont déclaré avoir très peur ou craindre ce sujet.
« Compte tenu des taux d’intérêt élevés de cette année, de l’inflation élevée et de la crise bancaire inattendue ; La récession économique était quelque chose dont beaucoup d’Américains avaient peur, ce qui explique en partie pourquoi la peur d’un effondrement économique/financier était si élevée », a déclaré M. Andrus.
Nous avons déjà traversé d’intenses turbulences économiques au cours des dernières années.
Mais une énorme souffrance encore plus grande est à venir.
À ce stade, cela est si évident que même l’Association nationale des économistes d’affaires, habituellement extrêmement optimiste, met en garde contre « un environnement commercial plus difficile à mesure que l’économie ralentit »…
Les principaux économistes du pays n’ont pas prévu une véritable récession, mais ils voient des vents contraires pour l’économie américaine.
« Les résultats de l’enquête sur les conditions des affaires d’octobre 2023 suggèrent un environnement commercial plus difficile à mesure que l’économie ralentit », ont déclaré Ellen Zentner, présidente de la National Association of Business Economists (NABE), et économiste en chef aux États-Unis chez Morgan Stanley.
Pour une fois, ils visent juste.
L’économie américaine ralentit réellement.
Et l’économie européenne ralentit aussi…
L’économie de la zone euro risque de sombrer dans la récession plus tard cette année après que les données officielles publiées mardi ont montré que la production avait légèrement diminué au troisième trimestre.
Le produit intérieur brut des 20 pays qui utilisent l’euro a chuté de 0,1% entre juillet et septembre par rapport aux trois mois précédents, selon une première estimation publiée par « Eurostat », l’office des statistiques de l’Union européenne.
Cette baisse fait suite à une hausse de seulement 0,2 % au cours du trimestre d’avril à juin et met en évidence la frontière ténue entre contraction et croissance dans la zone euro. Le PIB a stagné au cours des trois derniers mois de 2022 et du premier trimestre de cette année.
Même dans le meilleur des cas, le chemin à parcourir s’annonce très semé d’embûches pour l’économie mondiale.
Mais que se passera-t-il si le flux de pétrole en provenance du Moyen-Orient est restreint ou interrompu pendant une période prolongée ?
Comme je l’ai évoqué hier, cela serait véritablement un cauchemar économique pour le monde entier, car 31 % du pétrole mondial provient du Moyen-Orient.
Une crise pétrolière mondiale nous affecterait tous profondément, car notre mode de vie tout entier repose sur une énergie bon marché.
Il sera donc important de suivre de très près les événements au Moyen-Orient.
Si le Hezbollah et l’Iran entrent en guerre, les choses vont très rapidement devenir complètement folles.
Source: theeconomiccollapseblog
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