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samedi 12 juillet 2025 - 17:43

Marc Touati sur les agences de notation qui notent la France gentiment: « Elles ne sont pas du tout crédibles ! »

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Des agences de notation en plein déni

Marc Touati le souligne avec force : les agences de notation refusent encore de tirer la sonnette d’alarme sur la situation budgétaire française. Malgré une dette massive et des déficits persistants, la France conserve une notation double A. Pourtant, selon les propres modèles de Fitch ou Standard & Poor’s, cette note ne reflète plus la réalité. Ce silence rappelle tragiquement celui observé avant la crise des subprimes. À cette époque, des actifs pourris étaient encore notés triple A, quelques semaines avant l’explosion du système financier. Ce manque de crédibilité inquiète. Et dans ce contexte incertain, nombreux sont ceux qui préfèrent sécuriser leur patrimoine. Une tendance forte se dessine : acheter de l’or pour sortir du risque systémique devient une réponse logique.

Scène extraite du film The Big Short sur la non crédibilité des agences de notation

Standard & Poor’s: « Si on ne leur donne pas la note « Triple A », elles vont chez Moody’s »

Pourquoi la France est surévaluée

Les grandes agences justifient leur bienveillance envers la France par une hypothétique capacité du gouvernement à redresser les comptes publics. Fitch reconnaît même que sa méthodologie interne recommande un abaissement à un simple A, mais s’abstient de le faire « pour des raisons politiques ». Moody’s va encore plus loin : elle avoue ne pas être en mesure de noter correctement le pays. Du jamais vu en 30 ans selon Touati. Cette forme d’autocensure volontaire crée une illusion de stabilité. Or, les marchés ne resteront pas dupes éternellement. C’est pourquoi, en prévision d’un choc brutal, il devient crucial de diversifier ses actifs. Et cela passe souvent par l’investissement dans l’or, valeur refuge en période de crise institutionnelle.

Une crise politique aux conséquences financières immédiates

Touati pointe également la fragilité politique actuelle. L’échec de la réforme des retraites, l’éventualité d’une dissolution de l’Assemblée, et la possibilité d’un nouveau gouvernement alimentent l’instabilité. À chaque crise institutionnelle, la crédibilité de l’État français s’érode un peu plus. Les agences de notation, jusqu’ici indulgentes, pourraient ne plus avoir le choix. Comme lors de la crise des subprimes, elles seront contraintes de reconnaître l’évidence. Une dégradation brutale de la note souveraine plongerait immédiatement la France dans une spirale de taux d’intérêt élevés et de défiance généralisée. Cette perspective pousse certains épargnants à réagir sans attendre. L’achat d’or physique devient une stratégie défensive face à l’incertitude politique.

Vers une tempête économique et sociale majeure

Si la France perd une ou plusieurs crans dans sa notation, les effets ne se feront pas attendre. Le service de la dette deviendra plus coûteux. Les marges de manœuvre budgétaires disparaîtront. Et les coupes dans les dépenses sociales s’intensifieront. Le climat social, déjà tendu, pourrait alors basculer dans la colère et le chaos. Une telle conjonction d’instabilités politiques, financières et sociales rappelle les signaux avant-coureurs d’une crise systémique. Dans ce contexte, conserver des actifs liquides et tangibles devient une nécessité. D’où l’intérêt croissant pour l’or comme rempart contre l’effondrement des garanties étatiques.

Crise de la zone euro : le choc français peut devenir continental

Marc Touati va plus loin. Il redoute qu’une dégradation brutale de la note française serve de déclencheur à une crise plus large au sein de la zone euro. La France, deuxième économie de la zone, ne peut pas flancher sans entraîner le reste du bloc dans sa chute. Une explosion des taux français pourrait contaminer les pays périphériques. L’euro lui-même serait mis en danger. Face à ce scénario, les banques centrales seraient dépassées. L’histoire a montré que, dans ces phases critiques, la monnaie fiduciaire perd sa fonction de réserve de valeur. C’est pourquoi de nombreux investisseurs avisés renforcent leur exposition à des actifs réels. L’or reste un pilier de protection incontournable dans tout portefeuille résilient.

Conclusion : préparer l’après, sans attendre la catastrophe

Tout comme avant 2008, les signes d’un effondrement à venir sont ignorés. Les agences de notation préfèrent retarder l’échéance. Le gouvernement promet des réformes, mais le réel dément ces discours. Cette situation explosive, nourrie par le mensonge institutionnalisé, finira par éclater. La vraie question est : serez-vous prêt lorsque cela arrivera ? De plus en plus de Français n’attendent pas que la crise les frappe de plein fouet. Ils choisissent d’agir en amont. Et parmi les choix les plus judicieux, l’acquisition d’or représente aujourd’hui une réponse rationnelle et prudente face à un système en perdition.

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