Une frénésie d’achats d’or qui ne faiblit pas
Les chiffres de mai 2025 confirment la tendance : les banques centrales ont acheté un total net de 20 tonnes d’or. Même si le rythme est légèrement en baisse par rapport à la moyenne annuelle de 27 tonnes, l’accumulation ne s’arrête pas. Les raisons sont claires. Crises géopolitiques, instabilité financière et perte de confiance dans les devises. Pour se protéger, l’achat d’or devient une nécessité vitale pour sécuriser son patrimoine.
Les grands acheteurs : Kazakhstan, Pologne, Turquie
En tête du classement, le Kazakhstan a ajouté 7 tonnes à ses réserves. Juste derrière, la Turquie et la Pologne ont chacune acquis 6 tonnes. La Banque nationale de Pologne reste le plus gros acheteur depuis le début de l’année avec 67 tonnes. Ce mouvement massif n’est pas anodin. Il reflète une stratégie concertée pour se dédollariser. Pour les particuliers aussi, accumuler de l’or permet de suivre l’exemple des États en quête de stabilité monétaire.
"A record 43% of central bankers also indicated that their own gold reserves would rise over the next 12 months…"
Source: https://t.co/exSRoTzn23
— Gold Telegraph ⚡ (@GoldTelegraph_) July 2, 2025
L’or, rempart face à la guerre et à l’inflation
Les tensions au Moyen-Orient poussent les banques centrales à renforcer leurs positions en or. Ce métal reste la seule protection crédible contre les chocs géopolitiques. En période de guerre ou d’effondrement monétaire, les devises fiduciaires vacillent. L’or, lui, conserve sa valeur. Dans ce climat incertain, acheter de l’or reste le meilleur moyen de préserver sa sécurité financière.
Un record de banques centrales veulent accroître leurs réserves
Selon le Central Bank Gold Reserves Survey 2025, 43 % des banques centrales prévoient d’augmenter leurs propres réserves d’or. C’est un record. En parallèle, 95 % anticipent une hausse globale des réserves officielles d’or. Ce consensus témoigne d’un basculement stratégique majeur. Dans ce contexte, l’or s’impose comme l’assurance incontournable face à l’effondrement des monnaies.
La Chine, la Tchéquie, le Cambodge et d’autres suivent le mouvement
La Banque centrale de Chine et celle de Tchéquie ont chacune ajouté 2 tonnes. Le Cambodge, le Kirghizistan, le Ghana et les Philippines ont chacun renforcé leurs réserves d’1 tonne. L’Asie et les marchés émergents intensifient leur transition hors du dollar. Ce signal fort renforce l’idée d’un changement d’ère. À titre individuel, investir dans l’or permet de s’aligner sur les choix des institutions les mieux informées.
Des ventes marginales qui ne freinent pas la tendance
Singapour a vendu 5 tonnes, suivi par l’Ouzbékistan et l’Allemagne avec 1 tonne chacune. Pourtant, les ventes restent largement inférieures aux achats globaux. Depuis le début de l’année, l’Ouzbékistan reste le seul grand vendeur avec 27 tonnes. Cela montre que l’or reste un actif recherché. Il est perçu comme indispensable. Pour ceux qui souhaitent se prémunir des risques à venir, acheter de l’or est plus que jamais une priorité stratégique.
Un changement profond dans la gestion des réserves
76 % des banques centrales interrogées estiment que l’or représentera une part plus importante de leurs réserves d’ici cinq ans. À l’inverse, 73 % pensent réduire leur exposition au dollar. Ce basculement s’accompagne d’une gestion de plus en plus active : 44 % des banques déclarent désormais gérer l’or séparément, contre 37 % en 2024. Cette évolution reflète une nouvelle hiérarchie des valeurs. Pour suivre ce mouvement de fond, l’or physique constitue une solution concrète et accessible.
L’accélération d’une tendance mondiale irréversible
Depuis trois ans, les banques centrales achètent plus de 1 000 tonnes d’or chaque année, contre seulement 400 à 500 auparavant. Ce triplement des achats marque un tournant. Il s’agit d’une transformation systémique. L’or redevient le socle de la stabilité monétaire mondiale. Pour les épargnants avertis, se positionner dès maintenant sur l’or, c’est anticiper le prochain système financier.