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mercredi 9 juillet 2025 - 07:34

Ray Dalio alerte : le Congrès valide une bombe budgétaire ! Selon lui, l’Amérique court à la ruine !

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Un gouffre budgétaire démesuré, ignoré par les marchés

Ray Dalio ne mâche pas ses mots. Pour lui, le budget récemment adopté aux États-Unis équivaut à une bombe à retardement. Les chiffres sont brutaux : 7 000 milliards de dollars de dépenses annuelles pour seulement 5 000 milliards de recettes. Le déficit annuel dépasse ainsi les 2 000 milliards. En proportion, cela représente une dette équivalente à six fois les revenus de l’État, soit 100 % du PIB. Et ce n’est que le début. En poursuivant sur cette lancée, la dette grimpera à 130 % du PIB dans dix ans. Cela représente environ 425 000 dollars par famille américaine. Dans un tel contexte, investir dans l’or devient une stratégie vitale pour préserver son pouvoir d’achat, à l’abri de la spirale inflationniste.

Service de la dette : une charge écrasante qui paralyse l’avenir

Aujourd’hui, le coût du service de la dette atteint déjà 10 000 milliards de dollars, dont 1 000 milliards rien que pour les intérêts. D’ici dix ans, cette facture passera à 18 000 milliards, avec 2 000 milliards en intérêts annuels. Cette évolution est mathématiquement implacable : à moins de réduire massivement les dépenses ou d’augmenter brutalement les impôts, l’État fédéral sera acculé. Ce poids financier devient insupportable pour les générations futures. L’or physique permet de se détacher de cette trajectoire destructrice, en offrant une valeur refuge insensible aux décisions politiques.

La planche à billets comme ultime échappatoire… et poison lent

Face à l’impossibilité politique de couper dans les dépenses sociales ou d’imposer davantage les contribuables, les autorités pourraient être tentées par une solution simple : imprimer de l’argent. Cette stratégie, déjà vue durant le COVID, n’est qu’un pansement sur une hémorragie. L’impression monétaire à grande échelle dévalue la monnaie, affaiblit les obligations et détériore la confiance dans le dollar. Or, les bons du Trésor américains servent de socle aux marchés mondiaux. L’or, lui, reste hors du système monétaire et préserve son intégrité, quelles que soient les dérives inflationnistes.

Ray Dalio: « Maintenant que le projet de loi budgétaire a été adopté par le Congrès, nous pouvons voir quelles sont les projections concernant les déficits, la dette publique et les dépenses liées au service de la dette. En résumé, le projet de loi devrait entraîner des dépenses d’environ 7 000 milliards de dollars par an, avec des entrées de fonds d’environ 5 000 milliards de dollars par an. Ainsi, la dette, qui représente actuellement environ six fois les recettes fiscales, 100 % du PIB et environ 230 000 dollars par famille américaine, augmentera sur dix ans pour atteindre environ 7,5 fois les recettes fiscales, 130 % du PIB et 425 000 dollars par famille. Cela augmentera les paiements d’intérêts et de capital de la dette d’environ 10 000 milliards de dollars (1 000 milliards de dollars d’intérêts, 9 000 milliards de dollars de capital) à environ 18 000 milliards de dollars (dont 2 000 milliards de dollars d’intérêts), ce qui entraînera soit une réduction massive des dépenses et/ou des hausses d’impôts inimaginables, soit une impression et une dévaluation massives de monnaie, poussant les taux d’intérêt à des niveaux peu attrayants. Cette impression et cette dévaluation ne sont pas bonnes pour ceux qui détiennent des obligations comme réserve de richesse, et ce qui est mauvais pour les obligations et les marchés du crédit américains est mauvais pour tout le monde, car le marché du Trésor américain est l’épine dorsale de tous les marchés de capitaux, qui sont les piliers de nos conditions économiques et sociales. Si cette tendance n’est pas rapidement corrigée pour ramener le déficit budgétaire d’environ 7 % du PIB à environ 3 % en ajustant les dépenses, les impôts et les taux d’intérêt, des perturbations importantes et douloureuses risquent de se produire. »

Les obligations ne sont plus un refuge, mais un piège

Ray Dalio souligne que l’effet de la dévaluation ne touche pas que l’État. Les investisseurs, les fonds de pension, les épargnants : tous sont exposés à ces obligations. Et si celles-ci perdent de leur valeur, c’est tout le système de retraite et de sécurité financière qui vacille. Le marché obligataire américain est le plus grand au monde. Sa déstabilisation provoquerait une onde de choc planétaire. Détenir de l’or revient alors à se placer en dehors du piège des taux bas et de la perte de rendement, dans un actif tangible et liquide.

Réduire le déficit ou subir la rupture : un choix inévitable

Selon Dalio, pour éviter un effondrement du système, il faudrait ramener le déficit de 7 % du PIB à 3 %. Cela implique des décisions douloureuses : coupes massives, hausses d’impôts ou relèvement significatif des taux. Mais chaque option est politiquement explosive. Dans une société déjà polarisée, ces ajustements seront probablement repoussés. En attendant, l’or s’impose comme une assurance face à l’inaction politique et aux choix économiques destructeurs.

Vers des perturbations économiques majeures

Sans réformes structurelles rapides, les États-Unis s’exposent à une série de chocs : crise de la dette souveraine, envolée des taux, perte de confiance mondiale. Ray Dalio prévient que ces ruptures seront « douloureuses », car elles ne seront plus maîtrisables une fois enclenchées. Le système entier pourrait basculer dans une ère d’instabilité prolongée. L’or offre alors une forme de stabilité précieuse, dans un monde devenu chaotique et imprévisible.

Conclusion : l’or comme assurance face à l’aveuglement budgétaire

Le message de Ray Dalio est limpide : la trajectoire actuelle est insoutenable. En refusant de réformer à temps, les États-Unis courent vers une crise systémique. Cela ne se résoudra ni avec des slogans ni avec des mesures techniques marginales. Pour les citoyens lucides, la priorité est de se protéger dès maintenant. Investir dans l’or, c’est faire le choix de la prévoyance, de l’indépendance et de la résilience financière.

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