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samedi 3 mai 2025 - 12:53

Découverte de l’eau chaude par la BRI, inquiète des dettes à l’échelle mondiale

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La banque centrale des banques centrales est inquiète.

La banque centrale des banques centrales, c’est la BRI, la Banque des règlements internationaux, qui s’alarme de la dette qui est trop élevée à l’échelle mondiale…

Sans blague, voilà une surprise du genre, super étonnante et surprenante !

« Dans son état des lieux des marchés financiers, la Banque des règlements internationaux (BRI) s’inquiète des valorisations excessives des marchés et des conditions de crédit trop souples. L’ensemble de la dette, privée et publique, est maintenant « considérablement plus élevée qu’avant la crise » et les prêts à risque sont en plein essor.

Pour Claudio Borio, le chef du département monétaire et économique de la BRI, « de nouvelles turbulences risquent de se produire «probablement à un moment donné, car les marchés des économies avancées affichent des valorisations excessives, les conditions financières sont trop souples et la dette, à l’échelle mondiale, est trop élevée» indique l’institution de Bâle ».

Et Claudio Borio de poursuivre : « Les taux d’intérêt demeurant inhabituellement faibles et les bilans des banques, enflés comme jamais, il reste peu de traitements à disposition pour aider le patient à se rétablir, ou le soigner s’il rechute », met en garde Claudio Borio…

Donc, si je comprends bien et vous de même, la BRI vient de découvrir que les taux sont super bas, que cela entraîne un énorme endettement et la création de bulles sur les actifs et que s’il y a une crise, nous n’aurons pas beaucoup d’outils pour stimuler plus l’économie mondiale.

C’est tout de même ce que nous répétons et pensons depuis presque 10 ans !

La dette mondiale vient d’atteindre un nouveau sommet historique à 250.000 milliards $ Egon Von Greyerz: “les dettes augmentent maintenant à un rythme exponentiel, et il n’y a aucune possibilité de les réduire !”

À défaut de changer quoi que ce soit à la situation de fond, au moins, cela montre que nos analyses et nos convictions sont les bonnes.

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

4 Commentaires

  1. Oui sauf qu’il y a malgré tout quelque chose qui ne tourne pas rond : énorme endettement privé et public entraînant un gonflement des actifs… mais crise en vue car la majorité des gens seront incapables de rembourser ces dettes, la plupart des actifs ne leur appartenant pas. Cependant tout cet argent créé en ouvrant des dettes existe toujours quelque part puisque les dettes ne sont pas remboursées ! C’est juste que comme au jeu du monopoly : l’argent finit dans une seule poche en laissant tous les autres joueurs sur la paille. Il suffirait juste de le redistribuer mais manifestement cela coince… Il faudrait peut-être distribuer directement le nouvel argent qui est fabriqué cf. revenu universel ? Autre solution : en fabriquer mais hors dette, juste au prix du papier, et alors il n’y aurait peut-être même pas besoin de redistribuer : cela se ferait tout seul, les plus riches larguant enfin de plein gré leur papier !

      • Oui sauf qu’il est faux de dire que c’est cette action de Lenine qui a détruit le pays…

        Cf. Wikipédia par exemple :

        La Première Guerre mondiale a saigné la Russie et l’a privée d’une grande part de ses approvisionnements. Dans les campagnes, n’ayant plus de biens de consommation à acheter contre leurs grains, les paysans ont déjà cessé de ravitailler les villes avant même la révolution de Février.

        La production industrielle a été minée par la guerre, les grèves et les fermetures patronales. Avant même l’arrivée au pouvoir des bolcheviks, elle a déjà chuté des trois quarts. La situation économique n’est évidemment pas améliorée par l’occupation de la riche Ukraine par les troupes allemandes, ni par l’embargo sur la Russie décrété en 1918 par les principales puissances capitalistes (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne et Japon), ni par les débuts de la guerre civile.

        La situation se dégrade donc brutalement, provoquant en quelques mois une quasi-disparition de toute activité économique dans le pays. En janvier 1918, la ration de blé moyenne dans les grandes villes tombe à 3 livres par mois. Des entreprises doivent fermer, les ouvriers ne trouvant plus de quoi se nourrir, des bandes de pillards parcourent les campagnes à la recherche de nourriture, des détachements de déserteurs se heurtent à l’armée.

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