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dimanche, mai 12, 2024

Les défauts sur les dettes d’entreprises explosent à un niveau jamais vu depuis la dernière crise

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BoomSi une nouvelle crise financière avait déjà commencé, On pourrait s’attendre à voir les défauts sur les dettes d’entreprises grimper en flèche, or c’est précisément ce qui se passe.

Comme vous le verrez ci-dessous, les défauts sur les dettes d’entreprises sont actuellement au plus haut niveau depuis 2009. Une vague de faillites déferle sur l’industrie de l’énergie, mais il n’y a pas seulement l’industrie de l’énergie qui est en difficulté. En fait, la note de crédit moyenne pour les entreprises américaines est maintenant inférieur à ce qu’elle était à n’importe quel moment lors de la dernière récession. C’est encore un autre signe montrant clairement que nous sommes dans les premières étapes d’une crise économique majeure.

23% des américains sont au chômage durant leurs années les plus productives et ne disposent donc pas d’un emploi actuellement, mais aujourd’hui, je vais me concentrer sur les employeurs.

De très grandes sociétés à travers les états-Unis sont confrontées à de profondes difficultés financières, et cela se traduira par une énorme vague de licenciements dans les prochains mois.

Nous devrions nous réjouir que les actions américaines aient un peu rebondi à court terme, mais l’euphorie sur les marchés n’arrive pas à stopper la vague de défaillances d’entreprises qui commence à frapper Wall Street comme un train de marchandises qu’on ne peut plus arrêter.

Le site zerohedge a publié que nous n’avions pas vu autant de défaillances d’entreprises depuis depuis 2009 qui fût une année extrêmement douloureuse…

oil-bankruptcyAlors que beaucoup d’américains attendaient avec impatience le départ pour un long Week-end la semaine dernière, 5 Pdg des plus grandes compagnies du secteur de l’énergie n’avaient que des mauvaises nouvelles à livrer à leurs employés et actionnaires: ils n’avaient pas d’autre choix que de jeter l’éponge et déposer le bilan.

Et, comme le rapporte Bloomberg, avec cinq faillites de plus la semaine dernière, nous arrivons maintenant à un total de 31 faillites sur l’année 2016, soit le chiffre le plus élevé depuis 2009, lorsqu’il y avait eu 42 faillites d’entreprises, selon Standard & Poor’s. Quatre des faillites sur la semaine qui s’est achevée au 23 Mars étaient des émetteurs américains, comprenant UCI Holdings Ltd. et Peabody Energy Corp., selon la société de notation de crédit.
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Et selon toutes les indications, ce que nous avons vu jusqu’à présent n’est que le début. Selon Wolf Richter, la note moyenne sur la dette des entreprises américaines est déjà inférieur à ce qu’elle était à n’importe quel moment durant la dernière crise financière…

standard-and-poor-sLes agences de notation de crédit, telles que Standard & Poor’s, ne sont pas connues pour la précocité de leurs alertes. Elles sont embourbées dans des conflits d’intérêts et sont réticentes à abaisser les notes de peur de perdre des clients. Quand elles se décident enfin à avertir, c’est fait tardivement et faiblement, or le problème est déjà présent et il est important.

Donc, Standard & Poor’s, par l’intermédiaire d’un rapport de S&P Capital IQ, vient d’abaisser La note moyenne des entreprises qui émettent de la dette puisqu’elle est tombée de «BB» à Junk (pourrie). C’est un nouveau plus bas, en dessous encore de la note moyenne enregistrée au lendemain de la crise financière en 2008 et 2009. « .

Ce que tout cela signifie, c’est que nous sommes dans les premières phases d’une crise financière absolument épique.

Pendant ce temps, nous continuons de recevoir toujours plus de signaux négatifs nous montrant que l’économie réelle est en train de ralentir considérablement. Selon la Fed d’Atlanta, la croissance du PIB américain pour le premier trimestre est attendu à seulement 0,6 %, et les analystes de Moody’s prévoient un chiffre similaire…

us-economy-crashLa croissance au premier trimestre est maintenant attendue à seulement 0,9 %, après que de nouvelles données aient montré une faiblesse surprenante des dépenses de consommation et un déficit commercial plus important que prévu.

Selon la rapide mise à jour de CNBC/Moody’s Analytics, les économistes voient maintenant un rythme de croissance atone sur la base des données déjà communiquées, qui étaient en baisse de 1,4 % la semaine dernière.

Bien entendu, si le gouvernement utilisait actuellement des chiffres non manipulés, les gens n’échangeraient pas sur la potentialité d’un début de récession. A la place, ils discuteraient plutôt sur l’aggravation de cette récession qui n’a jamais cessé.

Nous sommes dans la dernière phase de la plus grande bulle de dettes que le monde n’ait jamais connu. Pendant des décennies, les États-Unis n’ont fait qu’augmenter la dette publique, la dette des entreprises et la dette des consommateurs. Nos déficits commerciaux n’ont jamais été aussi importants, et notre niveau de vie très confortable a été financé par toujours plus d’endettement. J’aime comment Doug Noland décrit cela dans sa dernière publication

Debt-Deficit-America-UsaAvec les responsables américains qui tournent le dos aux excès financiers, au gonflement des bulles et aux implacables déficits des comptes courants, je m’attendais à ce que le monde perde son appétit pour les créances financières américaines. Après tout, combien de temps le monde continuera à échanger des biens et services sans réelle reconnaissance de dette de la part des États-Unis ?

En fait, plutôt que d’agir pour discipliner ce système américain reposant sur un excès de crédit, le monde a acquiescé au gonflement des bulles. Personne ne voulait être à la traîne. Avec le temps, on a appris que de grandes réserves d’actifs financiers américains faisaient partie intégrante des flux financiers en plein essor et au préposé investissement intérieur comme à la croissance. Les Etats-Unis ont continué à afficher d’importants déficits courants depuis 25 ans.

Apparemment le monde entier est maintenant pris au piège dans un système de relance monétaire et budgétaire sans précédent nécessaire pour faire léviter un monde avec une dette et des déséquilibres économiques inégalés. L’histoire n’a rien connu de comparable. Et je voudrais fortement souligner que les conséquences des bulles deviennent beaucoup plus problématiques au fil du temps. Les excès persistent plus longtemps que la déficience structurelle.

Lorsque cette bulle éclatera, nous vivrons une période d’ajustement différente de tout ce qu’a jamais connu auparavant l’Amérique. Je parle des difficultés à venir aux Etats-Unis dans mon dernier livre intitulé « The Rapture Verdict”. Pour être honnête, je ne sais pas si l’un d’entre-nous comprend réellement les horribles problèmes qui se profilent sur cette nation dans les années à venir. Aucun de nous n’a jamais vécu une expérience semblable, donc nous ne disposons pas vraiment d’informations pour imaginer comment ce sera.

Cette hausse de défauts sur les dettes d’entreprises est un signal d’alerte majeur. Depuis la dernière crise financière, nos grandes entreprises ont eu une consommation massive et excessive de dette, et maintenant elles commencent à en payer le prix.

Nous ne semblons jamais apprendre de nos erreurs passées. Au lieu d’en avoir tirer des leçons, nous en avons fait encore plus.

Je crains que l’histoire nous juge lourdement.

Ceux qui sont encore en train d’attendre que la prochaine crise arrive peuvent déjà arrêter, car elle se déroule déjà sous nos yeux.

Si vous croyez que le rebond temporaire des marchés américains va en quelque sorte arranger les choses, vous finirez par devenir déçu et même très profondément.

Source: theeconomiccollapseblog

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