Le gouvernement lancera à la rentrée le processus de privatisation de l’aéroport de Lyon, dont il détient encore 60 % du capital.
Après l’aéroport de Toulouse , ce sera au tour d’Aéroports de Lyon d’être privatisé. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a annoncé lundi aux collectivités locales, lors d’une réunion à Paris, la décision de l’Etat de céder la majorité du capital du troisième aéroport de France courant 2016, concomitamment ou juste après celle de l’aéroport de Nice, également candidat à une privatisation en 2016.
Bercy n’a pas donné beaucoup de détails sur les modalités de l’opération. Le cahier des charges devrait être arrêté en septembre et l’appel d’offres international serait lancé en octobre. La sélection des candidats serait réalisée au premier semestre 2016, histoire de laisser passer les élections régionales de 2015, pour un choix final au second semestre 2016. L’Etat, qui détient 60% du capital aux côtés de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Lyon (25%) et des collectivités locales (15%), pourrait céder la totalité de ses parts, contrairement à ce qu’il avait fait pour Toulouse. Mais selon toute vraisemblance, les conditions de sélection des candidats à l’appel d’offres devraient être plus restrictives que celles retenues pour l’aéroport de Toulouse, qui avait permis à un groupe chinois sans référence dans la gestion aéroportuaire, de l’emporter sur la seule base de la meilleur offre financière.