La Guadeloupe importe, mais elle n’exporte rien, ou presque. C’est aussi vrai dans ses relations avec l’étranger.
Le déficit commercial de la Guadeloupe est, depuis toujours, impressionnant.
En 2014, il s’est établi à 2,3 milliards d’euros, les importations (2,5 milliards) n’ont été compensées par les exportations qu’à hauteur de 200 millions d’euros.
L’essentiel des échanges se fait avec l’Hexagone, et on comprend ce déficit. Mais ce déséquilibre existe aussi, et très largement, dans les échanges avec les pays étrangers. Ainsi, en 2014, la Guadeloupe a importé pour 796 millions d’euros de l’étranger – soit un tiers du total des importations – et n’a exporté que pour une valeur de… 38 millions. C’est ce qui ressort d’une étude récente de la Direction des entreprises (Dieccte (1)), qui remarque que « le solde extérieur du territoire est largement négatif, à hauteur de 758 millions d’euros. Le taux de couverture atteint 4,7% et n’a pas dépassé les 5% depuis sept ans » .
Produits pétroliers et automobile
L’une des raisons principales de ce déséquilibre, c’est la dépendance énergétique. L’archipel importe beaucoup de produits pétroliers de l’étranger. Les produits automobiles constituent le deuxième poste d’importation pour une valeur supérieure, à elle seule, à l’ensemble des exportations.
Les principaux produits exportés en 2014 concernent, dans l’ordre, les produits pétroliers raffinés, les déchets industriels, puis les navires et bateaux, dont l’exportation est traditionnellement importante pour la Guadeloupe. Les échanges restent orientés principalement vers l’Europe et les États-Unis (hors Métropole), à la fois pour les exportations et les importations. Les échanges commerciaux avec les pays de la Caraïbe – dont le Cariforum – sont très faibles et demandent encore à être développés.
Source: guadeloupe.franceantilles
Le site Cippa titre: La Guadeloupe : un pays en faillite !
Extrait:
« Conséquence le taux de couverture des importations par les exportations qui étaient de 101% en 1947, 81% en 1950 ; 13% EN 1982 est à peine 6% en 2014. Et le taux de chômage de 19% en 1974 est proche de 30% en 2014. Pour parler simplement, chaque année plus de 2 milliards 600 millions d’euros quittent la Guadeloupe et vont créer de la richesse et de l’emploi ailleurs et moins de 200 millions d’euros rentrent en Guadeloupe. C’est ce qu’on appelle le déficit du commerce extérieur. Avec la dégradation constante de nos échanges avec l’extérieur, nous approchons d’une situation de non retour.