Le GPIF, fonds de pension japonais, a subi une lourde perte lors de son exercice 2015-2016. C’est la conséquence de la chute de la Bourse de Tokyo, mais aussi de son changement de stratégie.
Entre rendements erratiques et investissement risqué, le fonds de pension public le plus important du monde subit lui aussi les effets dévastateurs de la mauvaise santé des marchés financiers. Le Government Pension Investment Fund (GPIF), qui gère l’épargne retraite des salariés japonais, a perdu plus de 5.000 milliards de yens (près de 45 milliards d’euros) sur l’exercice achevé en mars.
Des pertes historiques
En décembre 2015, le GPIF enregistrait déjà une perte trimestrielle de 7.890 milliards de yens, soit 61 milliards d’euros, soit les plus grosses pertes enregistrées en cours d’exercice depuis sa création en 2001 . Les responsables du fonds ont tenté alors de rassurer les Japonais en assurant que les résultats à court terme n’étaient pas significatifs. Puis, en avril 2016, le GPIF a bouleversé son calendrier de publications , annonçant que ses performances ne seraient dévoilées que fin juillet au lieu de fin juin, ravivant les craintes de mauvaises performances. L’exercice fiscal est maintenant achevé, et le surplus, espéré en début d’année, n’est définitivement pas au rendez-vous : 45 milliards d’euros (5.000 milliards de yen) de pertes ont été annoncé par des fonctionnaires du ministère de la Santé nippon. Il s’agit du pire résultat depuis 2008-2009. Lors de cette crise financière, il avait perdu quelques 9.300 milliards de yens en 1 an. Le GPIF devrait présenter ses comptes officiellement le 29 juillet. Le parti d’opposition nippon guette ces résultats en vue du scrutin sénatorial du 10 juillet, accusant la mauvaise gestion du premier ministre Shinzo Abe.
…. et il a quelle valeur ce fond ?!?!?!
… ce serait + facile de se faire un avis sur ce que vaut ces 45 milliards ???
sorry pour les fôtes… 😉
C’était donc ça le cataclysme annoncé par Abénomix !? 🙂
Pas une perte mais bien un chypriotage en bande organisé..
trop facile le cambriolage, et vous voulez que donnions pourvoir qu’à un groupe de personne, mon Dieu que vous êtes fou