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dimanche 4 mai 2025 - 10:53

Le Trésor américain s’inquiète du Brexit qui pourrait bouleverser sa stabilité financière

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us-treasuryLes États-Unis voient actuellement d’un mauvais œil leurs liens étroits avec le Royaume-Uni du fait du Brexit. Washington craint que cette décision menace la stabilité financière américaine, d’après les déclarations d’une agence du Trésor américain.

« Dans un scénario noir, les chocs venant du Royaume-Uni et d’Europe menaceraient la stabilité financière aux États-Unis », indique un rapport de l’Office of Financial Research (OFR), une branche du Trésor en charge de la surveillance des risques, paru hier lundi.

L’OFR note que les États-Unis n’avaient pas été déstabilisés par la crise de la dette publique en Europe (2010-2012), mais invite à ne pas en tirer de conclusion s’agissant du Brexit. « Cet état de fait ne garantit pas une quelconque résistance à l’avenir », indique le rapport.

Le principal risque réside dans l’issue des difficiles négociations que Londres et l’UE s’apprêtent à ouvrir pour régler leur divorce, conformément au résultat du référendum du 23 juin. « L’issue finale et les situations intérimaires pourraient créer des chocs encore plus importants pour la confiance » en Europe, qui rejailliraient sur les États-Unis, indique le rapport.

D’après l’OFR, l’exposition financière américaine au Royaume-Uni totalise 2.100 milliards de dollars, soit 11,3% du PIB des États-Unis, et pourrait se transformer en « pertes en cas de dépréciation des changes et de volatilité » et dans l’hypothèse d’une hausse de défauts de paiement en Europe.

En cas de récession au Royaume-Uni ou en Europe, la demande pour les exportations américaines serait par ailleurs réduite, ce qui pourrait « légèrement ralentir le rythme de la croissance » aux États-Unis.

Enfin, une instabilité financière accrue au Royaume-Uni pourrait causer « des dégâts durables sur la confiance des investisseurs dans le monde », indique le rapport.

L’OFR note que le vote sur le Brexit a déjà fait chuter les rendements des bons du Trésor américain à des planchers historiques, « accentuant les incitations pour les investisseurs à emprunter excessivement et à prendre des risques ».

Source: boursorama

8 Commentaires

  1. Le gestion de la crise des dettes européennes, enfin, plutôt du sud-européen de 2010/2016, à générée la désindustrialisation mondiale actuelle, du-moins en a-t-elle accélérée l’avènement, ce qui n’est pas rien, et c’est au cric des Q.E. qu’une relative stabilité monétaire put être créée dans les milieux financiers et boursiers.
    De plus, le brexit relève de la lutte interne à l’Angleterre, et non pas en Grande-Bretagne, entre son milieu financier de la City, anti-brexits, et les industriels, pro-brexits, tout comme, en ce moment, se combattent, aux U.S.A., les impériaux et les isolationnistes, représenté par Madame Clinton pour les premiers et Monsieur Trump pour les seconds.
    En France commence à émerger une force bonaparto-gaullienne que regroupe l’U.P.R., radicalement anti-U.E., tout comme le sont divers partis d’un socialisme/communisme véritable, républicain et/ou démocrate (ces trois configurations politiques ayant trait aux relations entre pouvoir exécutif et législatif), représentés par le M.’P.E.P., le P.R.C.F. et d’une façon moindre le P.G., de ce que j’en connais, cet ensemble regroupant, pour l’essentiel, les classes-moyennes intermédiaires à hautes, soit la nouvelle élite de la nation.
    Cerise sur le gâteau, l’Allemagne s’aperçoit que nombre de pays participant à l’U.E.€., surtout du sud, la tirent vers le bas et il semblerait qu’elle veuille discrètement se détacher de cette union devenue ô combien ruineuse pour tous et à ses yeux, d’abord pour elle.
    Voilà ce qu’a agité, entre-autres, le brexit, les questions financières ne se posant qu’en terme d’hyper-productions monétaires donnant l’illusion d’un retour à la richesse, ce qui montre bien l’inconséquence de ceux détenant les leviers du pouvoir économique gouvernant celui du politique, les autres, les yeux sur le guidon, se jouent à chérie fait moi peur.
    De fait, nous assistons bien au retour au politique en même temps que l’économie plonge dans le gouffre profond de sa déchéance.
    Retour du politique voulant dire celui des frontières, ce ne sera qu’à ce moment là que les économies mondiales se redresseront, toutefois les questions énergétiques deviendront telles et au vu de la faiblesse actuelle en terme de science fondamentale, que celles-ci ne pourrons que générer des tensions internationales, ce sera à ce moment là que les dangers de dérives guerrières généralisées seront les plus grands, soit dans dix ans environ.
    En attendant, la véritable crise économique et monétaire, les précédentes n’ayant été que des crisettes, celle vers laquelle nous conduit la désindustrialisation internationale, soit le dégonflement de la bulle salariale, ne surviendra qu’à partir du moment où les financiers se rendront compte que le monde se vide de ses usines et fabriques et que les monnaies ne valent plus rien, ainsi que tous les actifs et passifs qui y sont liés, se rueront tous sur ce qu’il reste ayant un tant soit peu de valeur marchande dans l’économie réelle, soit les métaux de réserve, or, argent, platine, les matières premières et autres biens physiques.
    Or, il est à craindre, pour eux, que la masse, l’immense bulle d’endettement à laquelle ils sont tous liés n’implosera, à cet instant, plus rapidement qu’ils ne pourront convertir leurs liquidités en ces biens physiques de toutes sortes.
    Ce sera une belle panique qui, ma foi, me contentera quelque peu.

  2. Règlement de compte US vs UK. Qui ne fait que commencer.
    Parcequ’en, en effet, seul l’oligarchie conservateur UK avait parié sur la possibilité que les anglais votent la sortie (depuis quand donne ton un referendum au peuple le plus réticent d’Europe ?)
    C’était bien l’objectif. Etre plus indépendant du dollar US et faire plus de biz avec les autres monnaies, notamment chinoise.
    La reine d’Angleterre et ces petits copains ont compris que le vent tournait.

  3. Les américains n’ont pas besoin du brexit pour avoir peur : Quand on voit leur niveau d’endêtement,le fait que la chine ne veut plus de ses bons du trésor, et même qu’il s’en vend sur la planète tous les mois à des taux qu’on avait pas vu depuis les années 70.
    Ajoutons 100 millions de personnes en âge de travailler qui sont sur le bas côté de la route, et que leur formidable TAFTA à eu pour conséquence de délocaliser leurs fleurons industriels derrière la frontière mexicaine en paupérisant des millions de salariés.
    Le Brexit n’a rien à voir avec leur décadence économique. La seule chose qui les emmerde c’est que c’est par le royaume-uni qu’ils contrôlait l’U.E. Maintenant ça va être beaucoup plus compliqué.

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