Lundi dernier, en fin d’après-midi, le gouvernement fédéral des États-Unis a annoncé que la dette nationale a enfin dépassé la barre fatidique des 20 trillions. Ce n’était qu’une question de temps. Cela aurait déjà dû se produire en mars, mais la mise en place d’un nouveau plafond de la dette l’a gelée.
Durant les 6 derniers mois, tout emprunt du gouvernement était illégal. Une situation plutôt compliquée pour l’Oncle Sam vu que le gouvernement américain n’a plus produit d’excédent budgétaire depuis 20 ans. Les États-Unis ont besoin de la dette pour faire tourner le pays.
Sans la capacité d’emprunter officiellement de l’argent, le Trésor a donc passé ces 6 derniers mois à emprunter de façon officieuse. Soit en se servant dans les caisses de retraite fédérale ou encore en recourant à ce que le département du Trésor appelle lui-même des « mesures extraordinaires » afin d’assurer la continuité des services publics.
Nouvelle résolution temporaire de la crise du plafond de la dette
En fin de semaine dernière, la crise du plafond de la dette a connu un épilogue provisoire alors que le gouvernement a une nouvelle fois décidé de le suspendre de façon temporaire.
C’est ainsi que du jour au lendemain, la dette nationale américaine a bondi de plusieurs centaines de milliards de dollars alors que ces sommes empruntées durant des mois de façon officieuse ont vu leur existence être actée dans les comptes.
La dette américaine s’élève aujourd’hui à 20,1 trillions de dollars, une somme supérieure au PIB annuel du pays. On pouvait croire que cette information allait faire la une des journaux. Pourtant, les médias ont à peine abordé ce dossier. La une du New York Timesdu 12 septembre parle de l’ouragan Irma, de la Corée du Nord et de l’alcoolisme en Iran. Même la une du Wall Street Journal est muette à ce sujet.
La spirale de la dette américaine
Mais pour être honnête, ce montant n’a aucune importance. 20 trillions, il s’agit d’un chiffre rond psychologique qui n’est pas plus important que disons 19,999 trillions.
Le nœud du problème n’est pas le montant de la dette en lui-même, mais la façon dont elle évolue. Et cette tendance n’est pas positive. Année après année après année, le gouvernement américain dépense plus qu’il collecte en impôts.
D’après les propres chiffres du Trésor, le déficit budgétaire du gouvernement pour les 10 premiers mois de cette année fiscale (d’octobre 2016 à juillet 2017) s’élève à 566 milliards. C’est plus que le PIB annuel de l’Argentine.
Vu que le gouvernement américain doit emprunter la différence, toutes ces dépenses se traduisent en une dette nationale plus élevée. Et comprenez bien que la dette est fatale.
L’histoire est remplie d’exemples de civilisations dominatrices qui se sont ensuite écroulées sous le poids d’une dette partant en vrille, de l’Empire ottoman à la monarchie française dans les années 1700.
Ou comme l’a dit un ancien secrétaire au Trésor, Larry Summers : « Combien de temps le plus gros emprunteur du monde peut-il rester la première puissance planétaire ? »
Il est difficile de projeter sa puissance lorsque vous devez constamment emprunter de l’argent aux Chinois… ou lorsque votre banque centrale doit créer de la monnaie sortie tout droit de son chapeau. Pourtant, régler le problème de la dette américaine est aujourd’hui devenu presque impossible.
20 Bill Clintions .
En français 20000 milliards c’est 20 billions et pas 20 trillions…
et pourquoi pas 30000 de dette qu est qu ils les en enpechent 1 dollard est partout moi a leurs place je laisse comme ca c nikel
et brics alors
Bientôt un jubilé sera inévitable,dés lors la relique barbare métal, introuvable, démontrera aux fiduciaires et autres cryptomonnaies hyperdévaluées ou réduites à néant son authenticité.
game over but no insert coin please
et les États eu même sont endetté. Par comparaison notre Union européenne n a pas de dette.
Sauf peut être si un budget de la zone euro voit le jour.
« Union européenne n a pas de dette ». Certes mais le ver est dans le fruit. Ainsi, la balance des créances target 2 dresse les pays européens les uns contre les autres : pour faire simple, l’allemagne et le luxembourg contre le reste des pays européens. Par exemple, En août 2016, la Bundesbank affiche des créances de 677,5 milliards d’euros. C’est du jamais vu depuis novembre 2012 tandis que les dettes italiennes sont de 326,6 milliards d’euros. C’est un record….
Le fait est que les banques centrales nationales des pays « du Sud » ont des dettes envers les banques centrales nationales des pays dits « du Nord ». Et les créances dont l’Allemagne, avec 790 milliards d’euro, craint ne pas voir la couleur…
Au États Unis je crois tu devrais les système de pension par capitalisation utilisés pour les États. Il y a comme qui dirait un problème avec le placement en bourse de ces derniers (genre plusieurs dizaines de fois le ᴘɪʙ de ces derniers).
Nous on a la grèce. Mais les États Unis ont ont l’Illinois (qui contrairement à la Grèce n’a pas de budget) et Porto Rico.
L’État de Californie a plusieurs milliard de dettes.
Quand à Target2, si il risque de s’effondrer, je pense qu’on le remplacera… Il s’agit d’un système plus que d’une politique.
Et ce n’est d’ailleurs pas le premier système utilisé dans la zone euro…