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La Banque des règlements internationaux s’alarme d’un piège de la dette à l’échelle de la planète

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La banque des règlement internationaux (BRI) qui est la Banque centrale des banques centrales, s’inquiète de nouveau d’un piège de la dette à l’échelle de la planète.

La BRI rappelle que la dette dans les pays émergents a été multipliée par 2 en 10 ans, que la dette des entreprises américaines est à un niveau plus élevé qu’avant la crise de 2008 et enfin que l’endettement mondial n’a jamais été aussi élevé que depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Dans son dernier bulletin trimestriel publié le 17 septembre 2017, la BRI indique que l’endettement des sociétés non financières aux États-Unis, au Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, en Europe, n’a cessé de s’alourdir au cours des dernières années. Même en tenant compte des importants encours de trésorerie des entreprises américaines, leur endettement est au plus haut depuis le début des années 2000, et à un niveau proche de celui du début de la décennie 1990 : à cette époque, le ratio d’endettement des entreprises reflétait le boom des rachats avec effet de levier de la fin des années 1980.

Pour Claudio Borio, le chef du Département monétaire et économique de la BRI, la question déterminante pour l’économie mondiale est de savoir à quel point les bilans pourraient être vulnérables à une hausse des taux d’intérêt. Les niveaux de la dette mondiale en proportion du PIB ont continué d’augmenter. Le désendettement n’a pas vraiment eu lieu.

Les ratios de service de la dette, par exemple, ne sont faibles que parce que les taux d’intérêt ont fortement baissé. Il existe ici une forme de circularité risquant d’aboutir à un piège de la dette : la baisse prolongée des taux d’intérêt à des niveaux inhabituellement faibles, indépendamment du dynamisme de l’économie sous-jacente, crée les conditions compliquant le retour desdits taux à des niveaux plus normaux. Dans ce contexte, l’augmentation du pourcentage d’entreprises dont les bénéfices ne peuvent couvrir le service de la dette – les « entreprises zombies » – n’est pas de bon augure.

Attention, les taux plongent tandis que la dette mondiale augmente

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1 COMMENTAIRE

  1. Entreprises zombies mais également Etats zombifiés : quand les taux de marchés vont diverger des taux directeurs, les banques centrales auront perdu leur crédibilité. Alors, les BC augmenteront leurs taux en catastrophe pour faire croire qu’elles dirigent encore les marchés, alimentant le processus. En réalité, elles les suivront.

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