« Même l’ami le plus circonspect des marchés concédera que les marges accordées par les bourses d’échange sont un bon indice de la spéculation. » – John Kenneth Galbraith, le grand krach de 1929.
En ce qui concerne l’humeur des marchés actions, je préfère me concentrer davantage sur les indicateurs qui mettent en exergue le positionnement des investisseurs plutôt que les enquêtes de sentiment. Je préfère savoir ce que les investisseurs font, ce qu’ils disent qu’ils font n’est pas vraiment important. Selon moi, le niveau de la dette de marge met en exergue l’offre et la demande potentielle pour les actifs risqués. Lorsque la dette de marge baisse, il y a beaucoup de demande potentielle, et lorsqu’elle est élevée, il y a beaucoup d’offre potentielle. La dette de marge nominale a récemment dépassé les 600 milliards de dollars pour la première fois de l’histoire. C’est environ 2 fois plus qu’au pic de la bulle Internet.
Wall Street: la dette sur marge vient d’atteindre un nouveau sommet historique ! Les taux courts américains à leur plus haut niveau depuis 2008…
Même en mettant en perspective les montants avec la taille de l’économie, la dette de marge a récemment atteint de nouveaux records. Observez sur le graphique ci-dessous que pendant longtemps, plusieurs décennies en fait, les investisseurs se satisfaisaient de spéculer en utilisant des effets de levier modestes. Même le pic de la dette de marge de 1987 est négligeable par rapport à ce que l’on a connu avant l’éclatement de la bulle Internet. Il n’y a peut-être pas de meilleure représentation du risque moral qui a été créé par les politiques monétaires interventionnistes.
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