Pour le magazine américaine The National Interest, le principal ennemi des États-Unis sont les Américains eux-mêmes avec leur dette !
En clair, c’est la dette américaine qui menace le plus l’avenir de l’Amérique et c’est une évidence de bon sens.
Le léger souci c’est que souvent, les grandes crises financières sont plus « faciles » à régler par une bonne guerre que par une bonne politique économique. Terrible constat que l’on peut faire à la lecture de la sombre histoire de notre monde.
Pourtant, cette fois, les armes atomiques pourraient dissuader l’humanité de se lancer dans la politique du pire.
Espérons-le, tant nous voyons poindre partout des tensions géopolitiques monumentales.
Charles SANNAT
L’ennemi des Etats-Unis n’est ni Moscou ni Pékin, mais la dette!
La dette publique est le principal ennemi des États-Unis, affirme The National Interest. Selon cette revue américaine, il est très probable que la situation s’aggrave, Washington n’ayant pas beaucoup de moyens afin de remédier à cette situation.
La principale menace pour les États-Unis n’émane pas de la Russie ou de la Chine mais de leur dette publique, écrit Joergen Oerstroem Moeller, ancien diplomate et économiste danois, dans The National Interest.
L’expert estime que Washington est actuellement sur le seuil d’un défaut technique. D’après les données du Bureau du budget du Congrès américain, la dette américaine représente 1,6 % du PIB et 9,4 % des recettes fédérales. D’ici 2022, elle est susceptible d’augmenter davantage, jusqu’à 2,7 % et 16 % respectivement, ce qui est considéré par l’auteur comme étant le meilleur scénario.
Selon cet article, compte tenu des changements survenus ces dernières semaines, le taux d’intérêt net peut atteindre 20 %. Autrement dit, un cinquième des taxes que les Américains paient au gouvernement seraient dépensées afin de financer cette dette.
L’auteur propose deux moyens pour résoudre ce problème : soit réduire les dépenses obligatoires, soit augmenter les impôts. Mais les deux options ne semblent pas être réalisables, puisqu’elles seraient bloquées par le Congrès.
M. Moeller souligne qu’il n’y a qu’une seule voie permettant de maintenir le niveau des dépenses sociales — celle de fermer les yeux sur le déficit et la dette. Dans le cas d’une situation économique bénigne, le déficit pourrait augmenter de 30 % entre 2019 et 2023 si les dépenses sociales et militaires ne changent pas. Entre 2018 et 2028, cette augmentation pourrait atteindre 81 %.
D’après la revue, il est très probable que Washington demande à ses créanciers, dont la Chine et le Japon, qui possèdent des bons du Trésor américain d’une valeur estimée à 1,2 trillion de dollars, de restructurer leur dette.
Game Over ! Le remboursement de la dette américaine est mathématiquement impossible E.V Greyerz: Le programme économique de Trump augmentera la dette publique US de plus de 5000 milliards de dollars
En mars 2018, la dette américaine a atteint 21 trillions de dollars, ce qui constitue son maximum historique. Elle a franchi le niveau des 20 trillions de dollars en septembre dernier. La dette a doublé durant la présidence de Barak Obama.
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
La dette est l’ennemie de tout le monde, elle asservie celui qui en a la charge, elle le prive de liberté, elle en fait un propriétaire de « papier », un locataire de fait.
Coluche disait il y a déjà fort longtemps : « Maisons Merlin, cages à lapins, tu payes un crédit, et dans 30 ans les ruines sont à toi ».
C’est pareil pour tout.
Commme dirait Etienne Chouard : « cherchons la cause des causes ». La voici :
https://www.youtube.com/watch?v=q8srDiKQvCY
Ce ne sont pas tant les dettes qui, dorénavant, posent problème, mais la perte de valeur du dollar et de quasiment toutes les monnaies.
Et a quoi et du cette dévaluation ? de toute mannière aujourd’hui nos économie est basé sur la creation de dette sans ell pas de croissance LE SYSTEME EST MORT MAIS C’EST PAS ENCORE OFFICIEL