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mardi, avril 23, 2024

Charles Sannat: « Le coût d’une démondialisation serait immense »

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C’est un article de La Tribune que je vous propose de lire… parce que son intérêt, pour mes stratégistes qui ont lu la dernière lettre consacrée à la nouvelle stratégie de domination américaine incarnée par Trump, réside dans le fait que celui qui est interrogé analyse les mêmes phénomènes d’une manière totalement opposée. Évidemment, un seul de nous pourra avoir raison au bout du compte !

« La multiplication des mesures protectionnistes et des tensions commerciales à l’échelle de la planète suscite beaucoup d’interrogations sur le plan économique. L’escalade des offensives entre les États-Unis, la Chine et l’Europe inquiète les entreprises qui ont des difficultés à élaborer des stratégies claires alors que la politique économique de Donald Trump demeure imprévisible. Pour La Tribune, le directeur du centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) Sébastien Jean, revient sur les enjeux d’un monde en pleine mutation où le multilatéralisme est de plus en plus remis en question. »

« À l’heure où Donald Trump durcit sa politique commerciale et les populismes gagnent du terrain, États et entreprises s’interrogent sur l’avenir de la mondialisation. Dans un entretien à notre partenaire La Tribune, l’économiste Sébastien Jean revient sur les enjeux de ces mutations à l’échelle mondiale. »

Il y a un passage qui a retenu toute mon attention et retiendra sans doute la vôtre justement pour mettre en parallèle les deux raisonnements.

Le dollar pourrait-il conserver son rôle de monnaie de réserve mondiale ?

« Le rôle du dollar pourrait être remis en cause à moyen terme. Est-ce que l’on va continuer à avoir une devise internationale qui soit un tel point de référence pour les transactions internationales ? Le caractère non coopératif, imprévisible et incohérent de la politique américaine est en train de saper à grande vitesse le capital de confiance et le «soft power» qu’avaient accumulé les Américains.

À terme, cela risque de créer les conditions d’un doute de plus en plus grand par rapport à l’opportunité de considérer le dollar comme la monnaie de réserve internationale. Or le système financier international a besoin d’une monnaie de réserve et, actuellement et pour de nombreuses années encore, aucune autre monnaie n’est capable de prendre le relais »…

Quand il dit cela, « le caractère non coopératif, imprévisible et incohérent de la politique américaine est en train de saper à grande vitesse le capital de confiance et le «soft power» qu’avaient accumulé les Américains », j’ai une analyse de la situation totalement opposée et Trump visiblement également !!

En effet, parler de « soft power » américain, alors que jamais les États-Unis n’ont mené autant d’interventions violentes à l’étranger depuis plus de 20 ans maintenant, c’est un tantinet exagéré. Les USA ont pétrifié le monde et font peur. Quand Trump dit qu’il veut plus d’Amérique et moins d’empire, c’est exactement cette réalité qu’il exprime dans une vision stratégique qui consiste à remettre le rêve américain au centre pour gagner la bataille des « cœurs », puis la puissance US à travers d’autres moyens que le levier militaire qui devrait être pour lui « l’ultima ratio ». Le dernier recours.

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

3 Commentaires

  1. Je me répète: la valeur d’une monnaie est égale à la richesse présente, de celle potentiellement future et des réserves d’état de métaux précieux, or, argent, platine, du pays émetteur, ceci au regard de sa masse produite.
    Donc:
    1) la majorité des monnaies ne valent plus rien;
    2) une monnaie ne peut pas servir de réserve d’état;
    3) seul les entreprises qui génèrent de la plus-value sur le long terme fondent la réelle richesse des états;
    3) ni les banques, ni les bourses, ni l’immobilier, ni les services publiques, ni l’éducation, ni l’armée, ni la police et le judiciaire ne sont de cet ordre;
    4) tout pays qui délaisse ses entreprises à plus-value se ruine inéluctablement;
    5) toute béance frontalière font partir les entreprises à plus-value;
    6) une dette se fait toujours sur la base de la valeur de la monnaie dont fut contracté le crédit;

  2. C’est une vue de l’esprit !

    Pour ce qui ont beaucoup ou autrement dit qui ont gagné beaucoup depuis quelques temps, ca risque de leur faire beaucoup. Mais ceux qui ont rien, rien moins rien ca fait toujours ….. rien Donc CQFD

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