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samedi 3 mai 2025 - 20:36

Bill Bonner: Les banques centrales visent Bitcoin

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Les récents propos de Christine Lagarde sur le bitcoin et les cryptomonnaies comportent une menace voilée. Les initiés veulent reprendre la main.

Les autorités et leurs compères étaient parmi les principaux bénéficiaires du système d’argent factice et de son injustice fondamentale.

Leurs actions, obligations, biens immobiliers, options, primes et salaires ont grimpé… tandis que l’actif principal du citoyen ordinaire — son temps — a vu sa valeur chuter. Nous sommes d’avis que lorsque la prochaine crise arrivera, les autorités prendront des mesures désespérées pour protéger leurs biens mal acquis.

Parmi les nombreux spectres qui nous hantent aujourd’hui, il y a un fantôme — les monnaies numériques.

La semaine dernière, Christine Lagarde, à la tête du Fonds monétaire international (FMI) s’est exprimée… et le bitcoin a chuté, perdant 11% en une seule séance.

Bien entendu, on ne sait pas exactement ce qui a déclenché cette vague de ventes.

La veille, cependant, Mme Lagarde avait prononcé un discours à Singapour. Cette initiée du Deep State suggérait que les banquiers centraux devraient eux aussi se mettre aux cryptomonnaies. Non pas en tant qu’acheteurs, mais en tant que vendeurs de leurs propres devises numériques :

« Pour leur part, les cryptomonnaies cherchent à ancrer la confiance dans la technologie. Tant qu’elles sont transparentes — et si vous vous y connaissez en technologie — vous pouvez faire confiance à leurs services.

 Tout de même, je ne suis pas entièrement convaincue. Une réglementation correcte de ces entités restera un pilier de confiance.

 Devrions-nous aller plus loin ? Au-delà de la réglementation, l’Etat devrait-il être un intervenant actif sur les marchés de la monnaie ? Devrait-il remplir le vide laissé par le recul de la monnaie en espèces ?

 Permettez-moi d’être plus précise : les banques centrales devraient-elles émettre une nouvelle forme numérique de monnaie ? […]

 La technologie va changer, et nous le devons aussi. Sous peine de rester la dernière feuille sur une branche morte, les autres ayant décidé de s’envoler avec le vent.

 Dans le monde des fintechs, nous devons maîtriser le changement afin qu’il soit équitable, sûr, efficace et dynamique ».

Au milieu de tout ce blabla politiquement correct, il y avait un avertissement à l’attention du secteur des cryptos : nous aussi, nous pouvons le faire. En mieux.

L’armée et l’argent, les deux mamelles nourricières des initiés

Pour Jean Tirole, “le Bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque” Nouriel Roubini: “Le Bitcoin est la plus grosse bulle de toute l’histoire de l’humanité et sa valeur fondamentale est ZÉRO !”

Les gouvernements ont toujours contrôlé deux choses : l’armée et l’argent.

Dans les deux cas, le contrôle n’est jamais complet. Des généraux populaires passent à l’ennemi ou tentent des coups d’Etat (Sylla… César… Napoléon). Rien qu’en 1990, on dénombrait huit tentatives de coups militaires dans le monde.

L’argent est lui aussi soumis aux autorités… jusqu’à un certain point. Au Zimbabwe, il y a 10 ans, par exemple, le gouvernement a déclaré que le dollar zimbabwéen était une monnaie légale…et l’a rendue disponible par pleins camions. Mais personne n’en voulait.

Lors de notre conférence à Kilkenny la semaine dernière, nous avons abordé les raisons pour lesquelles la monnaie se prête aux révolutions… à la numérisation… et aux manipulations gouvernementales.

« L’argent n’est que de l’information. Mais c’est de l’information importante. Il nous indique ce que nous pouvons réclamer aux autres — leur temps, leurs ressources et leur production. Comme l’a dit T. Boone Pickens, ‘c’est ainsi qu’on compte les points dans la vie’. »

Aux Etats-Unis, comme toujours, les billets contrefaits sont allés aux riches, aux élites et aux initiés.

Des liasses de billets

Vous aurez compris qu’il serait très facile, pour les autorités, d’introduire une forme de monnaie numérique. Dans les faits, notre argent l’est déjà. Mais le cash reste disponible et peut être utilisé.

En Argentine, jusqu’à récemment, lorsque vous passiez une transaction, vous veniez avec des liasses de billets. Même lorsqu’ils achetaient et vendaient des propriétés à un million de dollars, les Argentins venaient avec des sacs en papier (afin de ne pas attirer les soupçons) pleins de billets verts.

Ils ne faisaient pas confiance aux banques. Et le gouvernement avait mis en place des contrôles de change pour empêcher les gens de transférer leurs fonds.

Cela avait engendré une situation complexe où tout le monde devait calculer les prix en pesos « légaux », en pesos illégaux et en dollar… puis organiser le transfert d’une partie du prix d’achat officiel… le reste étant « en sous-main ».

Tant que vous aviez accès à du cash, vous pouviez faire affaire — et défier le gouvernement.

Bien entendu, les autorités argentines voulaient elles aussi vendre et acheter. Et elles ne voulaient pas complètement étouffer l’économie.

Elles faisaient donc des exceptions… et toléraient de nombreuses choses qu’elles avaient déclarées illégales. A un moment, elles postaient même des policiers devant les changeurs d’argent officieux pour que les transferts — pourtant interdits — puissent se faire plus en sécurité.

Le cash est difficile à contrôler pour les gouvernements — et quasi-impossible à surveiller. Une devise numérique émise par une banque centrale, en revanche, leur simplifierait la tâche.

En vous forçant à conserver votre argent dans un compte à la banque centrale, les autorités pourraient contrôler votre argent… et la manière dont vous le dépensez.

Elles pourraient aussi vous contrôler vous.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit


bonnerBill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).

A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse

Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs, comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.

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4 Commentaires

  1. @Bill Bonner : NON, Mr Bonner, les banques centrales ne visent pas le Bitcoin,
    autrement il y aurait déjà longtemps qu’il aurait été purement interdit !
    Donc l’existence du Bitcoin, c’est fait avec l’aval des gouvernements et
    de leurs banques centrales…
    Les gouvernements savaient pertinemment que le Bitcoin était une expérimentation techniquement et socialement intéressante, même si ce n’est qu’une chaine
    de PONZI… La preuve en est l’effondrement massif des cours du Bitcoin !!!
    Un monnaie National peut varier bien sûr, mais en dehors des exception comme
    le Venezuela, le Zimbabwe, l’Iran… dans des limites particulièrement raisonnables… car il n’y a normalement pas de spéculation !
    Le Bitcoin est une chaîne de PONZI avec jeu de chaises musicales,
    où certains espèrent trouver plus stupides qu’eux…
    Le Bitcoin à cause de ses coûts de fonctionnement et de minage est même une valeur à rendements négatifs par excellence !
    Vive les Dindes et les Pigeons qui vont se faire plumer,
    c’est bienfaits pour eux…

    • Bitcoin n’a été qu’un test pour voir le comportement de la monnaie électronique que l’élite veux mettre en place … Si le bitcoin tombe, c’est peut être que nous somme pas loin de passer en monnaie numérique … Merci a bitcoin qui n’a été qu’un test pour l’élite et surtout bravo a tous les moutons qui ont participés a leur propre mise en esclavage … Et a la mienne du coup !!! Bravo

      • Les monnaies fiduciaires sont déjà des monnaies numériques, on est passé de no limit pour le paiement en espèce à 5000 euros puis 3000 maintenant 1000 et bientôt 500 puis 0. Même les vieux de 90 ans maintenant paye en carte bancaire. C’est cuit de chez recuit

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