Malbouffe, pollution des sols et de l’air, maltraitance des animaux, nuisances sonores olfactives… Les accusions envers le monde agricole ne manquent pas. Si bien que le mot « agribashing » est apparu et est repris en boucle par les paysans et certains de leurs représentants pour exprimer leur malaise. Les agriculteurs français s’estiment dénigrés, déconsidérés, maltraités. […]
Retraite d’agriculteur: avec 137 euros pour vivre à deux, “on s’y habitue, à la pauvreté” Cet Etat qui tue l’agriculture française !… Avec Charles Gave
Source: xerficanal
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
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Ce conditionneur travaille avec des miels du monde entier mais également avec des miels français, y compris label rouge et IGP… C’est un vieux client… Mais à l’automne dernier, pour la première fois, il ne m’a pas acheté tous les futs que je lui ai proposés…
C’est le plus gros conditionneur Français et peut-être européen. S’il refusait de travailler avec du miel ukrainien et chinois, il perdrait des parts de marché, licencierait et peut-être même devrait fermer… Il travaille avec la réglementation européenne qui coule l’apiculture française. Ce n’est plus un partenaire…
Les réglementations européennes (conformes à la mondialisation) ont aboli les partenariats « naturels », nationaux ou locaux. C’est aussi comme ça que l’UE détruit les Nations…
Alexandre Mirlicourtois fait une analyse totalement biaisée des problèmes de l’agriculture française…
Il se garde bien d’en expliquer les vraies raisons :
– l’interdiction de limiter la concurrence étrangère sur les importations de denrées agricoles, en application des traités européens.
– l’Euro, trop cher pour que l’agriculture française puisse être concurrentielle à l’export…
Frexit, vite !
Je suis allé rencontrer des responsables de la FNSEA lors du Salon de l’agriculture pour leur dire notre désarroi face à l’immobilisme et l’absence de communication du grand syndicat agricole afin de résister à la propagande médiatique relayant l’agri-bashing opéré par des semi-instruits sachant tout (toutologues, lobbyes escrolos…).
Ces incapables, madame Lambert en tête, notamment à l’égard du glyphosate, plaident coupable avec circonstances atténuantes, bref, tendent le bâton pour se faire battre.
or, si le glyphosate a été déclaré cancerogène par l’OMS en 2015, depuis, pas moins de dix agences de santé, nationales (Française, américaine, japonaise, etc) et Européenne ont déclaré officiellement que le glypho ne présente AUCUN risque sanitaire pour la population. Alors qui croire ?
Et bien c’est très simple: l’OMS met en garde contre un danger (ne buvez pas le Round-up, c’est cancerogène) les Agences de Santé estiment que dans les conditions actuelles d’utilisation par des professionnels agricoles, il ne présente aucun risque.
Par ailleurs, l’OMS a mis en garde contre les ondes des téléphones portables qu’ils ont déclaré cancerogène. Or, le public et tout un chacun, est plus exposé aux ondes des portables qu’au glyphosate.
En vertu du principe de précaution, faut-il interdire les smartphones ? Vous avez la réponse.
@Beret vert,
L’emploi autorisé du glyphosate n’a pas empêché l’agriculture française de boire le bouillon !
Avec ou sans glyphosate, une agriculture nationale ne peut s’en sortir qu’avec une protection aux frontières et une volonté politique d’avoir une auto-suffisance alimentaire et un tissu rural dynamique.
Il faut donc s’extraire de la PAC et de l’UE car il n’y aura pas d’amélioration possible tant que notre production sera soumise à la concurrence mondiale de pays qui ont des règles plus laxistes que les nôtres et des salaires agricoles de 100 Euros mensuels…
Frexit, vite !
Oui, je suis globalement d’accord, par exemple la suppression des droits de douane pour les exportations massives des mega-structures ukrainiennes, le tout pour ennuyer Poutine me semble-t-il, et j’en passe et des meilleures.
Ne me parlez pas de l’Ukraine,… je suis apiculteur pro et ma production est mise en concurrence avec du miel de Chine et surtout d’Ukraine…
Prix moyen du miel chinois livré en France en 2019 = 1,85 Euros/kilo… Pour le miel ukrainien, c’est 1,18 euros/kilo…
Prix de la production du miel en France : entre 4 et 7 euros/kilo…
La profession est véritablement en train de crever !
Les miels en provenance de ces pays ( Chine, Ukraine…) sont mélangés avec du sirop. Beaucoup de miels vendus par des « producteurs » « artisans » français sur les marchés, en particulier dans les zones à touristes, sont en fait des miels étrangers. Le seul truc français c’est la pancarte.
En France toujours, à côté d’authentiques petits producteurs, la seule marque importante (je ne la nommerai pas) qui contrôle réellement l’origine de ses miels est située dans le sud-ouest de la France et vend ses produits en grandes surfaces. Un indice: son miel est d’origine espagnole.
Ce conditionneur travaille avec des miels du monde entier mais également avec des miels français, y compris label rouge et IGP… C’est un vieux client… Mais à l’automne dernier, pour la première fois, il ne m’a pas acheté tous les futs que je lui ai proposés…
C’est le plus gros conditionneur Français et peut-être européen. S’il refusait de travailler avec du miel ukrainien et chinois, il perdrait des parts de marché, licencierait et peut-être même devrait fermer… Il travaille avec la réglementation européenne qui coule l’apiculture française. Ce n’est plus un partenaire…
Les réglementations européennes (conformes à la mondialisation) ont aboli les partenariats “naturels”, nationaux ou locaux. C’est aussi comme ça que l’UE détruit les Nations…
Merci pour ces infos intéressantes. Si on parle du même, le miel que je leur achète vient d’Espagne.
C’est Michaud à Gan…