12.6 C
Paris
mercredi 7 mai 2025 - 14:07

L’État ne veut pas refinancer « les entreprises non viables »

A LA UNE

Ce que nos dirigeants vous cachent : découvrez-le en Cliquant ci-dessous ! 🔥

LES DERNIÈRES VIDÉOS

Covid-19 : L’État ne veut pas refinancer « les entreprises non viables »

Face à la crise du Covid-19, le gouvernement a ouvert les vannes pour éviter notamment la faillite de nombreuses entreprises. La facture des aides s’élève à 134 milliards d’euros, selon les prévisions du gouvernement. Pour éviter de refinancer des entreprises dites « zombies », le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué devoir faire des choix.

« Cela peut être compliqué de l’expliquer à l’opinion publique, mais je suis profondément convaincu que ce serait une grosse erreur de consacrer trop d’argent à des entreprises qui ne sont pas viables » a-t-il indiqué lors d’une visioconférence organisée par le Conseil européen pour les relations internationales (ECFR)…

Soit, et je ne peux qu’être d’accord avec cela, il n’est jamais efficace économiquement de sauver des entreprises qui perdent de l’argent de manière chronique, c’est le tonneau des danaïdes, et cela se termine toujours mal en général. La collectivité paye pendant des années, pour finir par fermer une société qui aurait du l’être bien des années avant épargnant bien des souffrances et de l’argent.

Encore faut-il avoir dans ce cas un réel accompagnement social des salariés.

Sur un bassin d’emplois comme l’Ile de France fermer une entreprise n’a pas la même gravité que dans une petite ville de province. Dans un cas, vous pouvez retrouver du travail ailleurs, dans une autre entreprise, dans une petite ville, le ailleurs est souvent une autre… ville !

Le traitement social est donc une priorité, pour autant, il ne faut pas confondre accompagnement social et assistanat de très, très longue durée, où finalement une fois que les entreprises ont été fermées, il ne reste plus que le RSA jusqu’au minimum vieillesse.

Greyerz: « Nous sommes à la veille du plus grand effondrement financier et économique de l’histoire ! » Covid-19: la crise pourrait précipiter 100 millions de personnes dans la pauvreté

Autre sujet, pour les entreprises Zombies, « définies par l’OCDE comme des entreprises qui ne vivraient plus et qui auraient fait faillite si les taux d’intérêt étaient normaux » le ministre de l’Economie considère ainsi que « ce serait perdre de l’argent public et ce n’est pas le moment d’en dépenser pour rien », sauf qu’avec des taux zéro ou négatifs presque la moitié des entreprises du monde sont devenues en réalité des entreprises zombies, phénomène bien plus profond et large que ce que peuvent penser beaucoup. Cela fait plus de 15 ans que nous sommes avec des taux proches de zéro… cela laisse des traces dans la structures même du tissu industriel.

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

9 Commentaires

  1. Logique ; On a beau vouloir confondre l’indépendance et la liberté. Ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre.Il y a peu d’hommes d’un cœur assez sain pour savoir aimer la liberté. Tous veulent commander ; à ce prix, nul ne craint d’obéir. Je ne connais de volonté vraiment libre que celle à laquelle nul n’a droit d’opposer de la résistance ; dans la liberté commune, nul n’a droit de faire ce que la liberté d’un autre lui interdit, et la vraie liberté n’est jamais destructive d’elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car, comme qu’on s’y prenne, tout gêne dans l’exécution d’une volonté désordonnée.Il n’y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu’un est au-dessus des Lois : dans l’état même de nature l’homme n’est libre qu’à la faveur de la Loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs, et non pas des maîtres ; il obéit aux Lois, mais il n’obéit qu’aux Lois, et c’est par la force des Lois qu’il n’obéit pas aux hommes. [..] Un peuple est libre, quelque forme qu’ait son Gouvernement, quand, dans celui qui le gouverne, il ne voit point l’homme, mais l’organe de la Loi. En un mot, la liberté suit toujours le sort des Lois, elle règne ou périt avec elles ; je ne sache rien de plus certain.

    Jean-Jacques Rousseau

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


LES PLUS POPULAIRES 🔥