Covid-19 : L’État ne veut pas refinancer « les entreprises non viables »Face à la crise du Covid-19, le gouvernement a ouvert les vannes pour éviter notamment la faillite de nombreuses entreprises. La facture des aides s’élève à 134 milliards d’euros, selon les prévisions du gouvernement. Pour éviter de refinancer des entreprises dites « zombies », le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué devoir faire des choix.
« Cela peut être compliqué de l’expliquer à l’opinion publique, mais je suis profondément convaincu que ce serait une grosse erreur de consacrer trop d’argent à des entreprises qui ne sont pas viables » a-t-il indiqué lors d’une visioconférence organisée par le Conseil européen pour les relations internationales (ECFR)…Soit, et je ne peux qu’être d’accord avec cela, il n’est jamais efficace économiquement de sauver des entreprises qui perdent de l’argent de manière chronique, c’est le tonneau des danaïdes, et cela se termine toujours mal en général. La collectivité paye pendant des années, pour finir par fermer une société qui aurait du l’être bien des années avant épargnant bien des souffrances et de l’argent.Encore faut-il avoir dans ce cas un réel accompagnement social des salariés.Sur un bassin d’emplois comme l’Ile de France fermer une entreprise n’a pas la même gravité que dans une petite ville de province. Dans un cas, vous pouvez retrouver du travail ailleurs, dans une autre entreprise, dans une petite ville, le ailleurs est souvent une autre… ville !Le traitement social est donc une priorité, pour autant, il ne faut pas confondre accompagnement social et assistanat de très, très longue durée, où finalement une fois que les entreprises ont été fermées, il ne reste plus que le RSA jusqu’au minimum vieillesse.
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Autre sujet, pour les entreprises Zombies, « définies par l’OCDE comme des entreprises qui ne vivraient plus et qui auraient fait faillite si les taux d’intérêt étaient normaux » le ministre de l’Economie considère ainsi que « ce serait perdre de l’argent public et ce n’est pas le moment d’en dépenser pour rien », sauf qu’avec des taux zéro ou négatifs presque la moitié des entreprises du monde sont devenues en réalité des entreprises zombies, phénomène bien plus profond et large que ce que peuvent penser beaucoup. Cela fait plus de 15 ans que nous sommes avec des taux proches de zéro… cela laisse des traces dans la structures même du tissu industriel.
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Jean-Jacques Rousseau
Ah bon ! Airfrance, Hertz sont donc viables ???
Bien sûr que non… et une fois le pognon touché on annonce la longue liste des licenciements.
Pas Air france mais Airfrance… Sur les ordres de Bruxelles : le nom ne doit pas faire référence à un pays que l’on veut effacer…
et on va bientôt annoncer aux contribuables que c’est à eux de payer l’addition comme d’habitude !
Comme d’hab ! Mais les ressources vont vite manquer et après ce va être une pagaille incontrôlable !
Comme air france?
Et il refinance Air France, Renault, Airbus:……des entreprises actuellement sans avenir ou presque
sauf si celle d’un pote, cf capitalisme de connivence selon la définition de Charles Gave
ben qu ila arrete de filer des sous à air france